Wednesday 13 June 2012

EN DIRECT. Trierweiler affirme que son compte Twitter a été piraté ce mercredi

P.Th., M.P.; N.A., T.d.L. | Publié le 13.06.2012,

Valérie Trierweiler soutient celui qui veut faire tomber Ségolène Royal...

Valérie Trierweiler soutient celui qui veut faire tomber Ségolène Royal...

A quatre jours du second tour des législatives, la tempête médiatico-politique provoquée par Valérie Trierweiler domine la campagne. Le Premier ministre a recadré ce mercredi la compagne de François Hollande, l'enjoignant à jouer un «rôle discret» en tant que Première dame. Des élus ont, eux, condamné une «faute». 

Mardi, la journaliste a apporté son soutien à Olivier Falorni, l'opposant PS de Ségolène Royal à La Rochelle, via un message sur son compte Twitter. Cet incroyable tweet, nouvel épisode dans la rivalité qui l'oppose à l'ancienne compagne du chef de l'Etat, relance le débat sur le rôle de Première dame. Des voix s'élèvent à droite pour que le président, qui avait promis de séparer la politique de ce qui relève de la sphère privée, clarifie le statut de sa compagne. «Journaliste, militante socialiste ou Première dame» ? s'interroge Nathalie Kosciusko-Morizet.

Selon «le Parisien», l'intéressée assure en privé qu'elle n'a pas agi par jalousie et qu'elle n'a pas le moindre doute sur les sentiments de François Hollande.


La gauche tente de faire oublier l'épisode en fustigeant «les turpitudes» de la droite, selon la formule du socialiste François Rebsamen, qui dénonce des «passerelles» entre l'UMP et le Front national. Notamment dans le viseur, Nadine Morano qui accorde un entretien à l'hebdomadaire d'extrême droite «Minute». Elle y renouvelle son appel aux électeurs du Front national dans sa circonscription de Meurthe-et-Moselle où elle est en difficulté. Marine Le Pen l'assure dans une interview au Télégramme : le mur anti-FN «a implosé».


La question du jour :
êtes-vous choqué par la prise de position de Valérie Trierweiler ?

Suivez les temps forts de la journée de campagne sur le Parisien.fr :


20h23. Jean-Marc Ayrault, le premier ministre enchaîne à la tribune du Zénith de Paris.
Il commence par complimenter Bertrand Delanoë, le maire de Paris.

20 heures. La première secrétaire du PS Martine Aubry commence son discours à la tribune du Zénith de Paris. Elle salue Jean-Marc Ayrault, le premier ministre. «Moins d'un mois avec son élections, dix des mesures ont déjà été tenues», se réjouit-elle évoquant notamment le retour de la retraite à 60 ans sous conditions ou la parité au sein du gouvernement. Elle se félicite des deux dernières mesures du conseil des ministres de la matinée : la loi sur le plafonnement des salaires des chefs d'entreprises et la loi pour lutter contre le harcèlement sexuel.

19h45. Bertrand Delanoë, le maire de Paris prend la parole au Zénith de Paris. 
Pour la grand meeting de l'entre-deux tours, les caciques du PS se retrouvent dans cette grande salle de la capitale. Jean-Marc Ayrault et Martine Aubry sont au premier rang.

19h22. Valérie Trierweiler confirme à l'AFP que son compte Twitter avait été «apparemment piraté» ce mercredi, alors qu'un nouveau tweet est apparu sous son compte sur le réseau social, après celui retentissant de mardi. Ce tweet publié à 17h49 sur le compte de la compagne du président François Hollande --@valtrier-- ne comporte qu'un lien renvoyant à l'extrait d'un article du Monde publié par Rue89. Cet extrait assure qu'elle aurait demandé en vain au quotidien le retrait de deux photos la montrant assistant à la prise de vue de Raymond Depardon photographiant le chef de l'Etat dans le parc de l'Elysée. Questionnée par l'AFP, la journaliste a affirmé ne pas avoir posté ce tweet, ajoutant qu'elle avait été «apparemment piratée». Elle a en outre précisé qu'elle n'avait «jamais demandé le retrait de photos». Le tweet était toujours visible vers 19h20. Le chef de cabinet, Patrice Biancone, assure également à l'AFP que le compte de la première dame avait été «piraté» et qu'il allait en avertir «les services» de l'Elysée.


18h51. Trierweiler affirme que son compte Twitter a été «apparemment piraté» aujoud'hui.
Ce tweet, publié à 17H49 sur le compte de la compagne du président François Hollande --@valtrier-- ne comporte qu'un lien renvoyant à l'extrait d'un article du site d'information Rue89. L'article affirme qu'elle aurait demandé en vain au Monde le retrait de deux photos la montrant assistant à la prise de vue de Raymond Depardon photographiant le chef de l'Etat dans le parc de l'Elysée.

18h20. Royal dénonce l'«escroquerie politique» de l'étiquette «divers gauche» de Falorni. «Il m'appartient de (...) de mettre au jour cette escroquerie politique» démontrée selon elle dans le sondage : «le candidat dissident est présenté comme divers gauche», déclare-t-elle sur France Info. Or «on voit que 83% des électeurs de Nicolas Sarkozy se reportent massivement sur le candidat dissident et que 55% des voix du Front national» font de même, ajoute-t-elle. «Je pense qu'une victoire est possible, je ne m'avoue pas vaincue», estime-t-elle.

18h12. Falorni oppose une fin de non-recevoir à Ayrault.
«La démocratie parlera dimanche prochain», répond le candidat dissident au micro de BFM TV alors qu'on lui soumet la déclaration du Premier ministre qui lui a demandé de se désister. Le rival de Ségolène Royal assure que l'on veut «imposer un député sans l'accord du peuple» et s'y refuse. «Les électeurs de La Rochelle et de l'île de Ré n'auront pas qu'un seul bulletin de vote sur la table dimanche», promet-il. Alors qu'on l'interroge sur les propos de Jean-Marc Ayrault qui a souligné qu'il était principalement soutenu par les électeurs de l'UMP et du FN, Olivier Falorni réplique qu'il s'agit là d'un «signe de fébrilité», avant de préciser : «Non pas de la part du Premier ministre mais de Ségolène Royal». «Je dis oui à la démocratie», lance-t-il alors qu'on lui demande s'il dit «non» au Premier ministre.

17h50. Trierweiler tweete sans... dire un mot.
Quelle message veut-elle faire passer? Valérie Trierweiler a posté, sur Twitter, un simple lien, sans faire de commentaire. Il renvoie vers une brève du site Rue 89 où l'on peut lire ceci : «Le 4 juin, ulcérée par la publication, sur Le Monde.fr, du making-of du portrait officiel du président, elle appelle la rédaction pour demander le retrait de deux photos qui la montrent assistant à la prise de vues dans le parc de l’Elysée. Ce qui n’a pas été fait.»



17h40. Lellouche se dit «confiant» pour le second tour. L'ex-secrétaire d'Etat Pierre Lellouche, arrivé largement en tête dans la 1ère circonscription de Paris avec 41,32% des voix mais où le score total à gauche prédit un deuxième tour plus serré, assure : «Je suis confiant, on a jamais autant travaillé, c'est vrai que c'est serré mais j'ai une réserve de voix très importante.»

17h31. Quand Raffarin parodie Trierweiler. «Courage à @OlivierChartier qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Poitevins depuis tant d'années dans un engagement désintéressé», écrit l'ancien Premier ministre sur Twitter pour encourager le candidat UMP de la 2e circonscription de Poitiers-Sud, reprenant mot mot le fameux tweet de la première dame.




17h08. L'ex-candidate UMP à La Rochelle déplore la prise de position de Bussereau.
Sally Chadjaa, ex-candidate de l'UMP dans la première circonscription de Charente-Maritime, juge «dommageable» que le responsable UMP Dominique Bussereau a clairement appelé à voter pour Olivier Falorni, le dissident PS rival de Ségolène Royal. «Brisant la règle du ni-ni décidée par la direction nationale de l'UMP, Dominique Bussereau a clairement appelé à voter pour M. Falorni. Il est dommageable qu'un responsable de l'UMP prenne ce genre de position, ce n'est pas ma conception de la politique», affirme-t-elle dans un communiqué.

16h48. L'Assemblée des femmes voit dans le maintien de Falorni un «coup porté à la parité».
L'Assemblée des femmes, présidée par la députée PS Danielle Bousquet et fondée par l'ancienne ministre Yvette Roudy, estime que la décision du dissident PS Olivier Falorni de se maintenir face à Ségolène Royal en Charente-Maritime «porte un nouveau coup à la parité». «En se maintenant, il prend le risque d'empêcher une femme de gauche d'entrer à l'Assemblée nationale», font-elles savoir dans un communiqué. «Alors que l'Assemblée sortante ne comptait que 109 femmes pour 447 hommes, cette décision est un nouveau coup porté à la parité», estiment-elles.

16h17. Ayrault appelle Falorni à se désister en faveur de Royal.
«Il lui appartient en conscience de réfléchir au sens de sa candidature», déclare à l'AFP le Premier ministre, appelant Olivier Falorni, arrivé second dimanche dernier au premier tour, à se désister «comme cela s'est fait dans d'autres circonscriptions entre candidats de gauche». «J'ai pris connaissance d'un sondage qui montre que Mme Royal est largement soutenue à gauche, alors qu'Olivier Falorni est devenu le candidat de l'UMP et du Front national, qui eux seuls peuvent amener sa victoire», souligne également Jean-Marc Ayrault. «La primaire a eu lieu au premier tour, poursuit-il. Je le mets en face de ses responsabilités et je lui dis de penser aussi à l'intérêt général.»

En savoir plus : Législatives : Royal donnée largement battue à La Rochelle
Selon une étude Ifop/Fiducial réalisée lundi et mardi, avant et après le désormais célèbre tweet de soutien à Olivier Falorni posté par Valérie Trierweiler, Ségolène Royal serait largement battue dimanche par le dissident socialiste Olivier Falorni dans la 1ère circonscription de La Rochelle. Principal enseignement de cette enquête, ce dernier bénéficierait largement des voix de la droite.


VIDEO. Ayrault assure que Hollande et lui soutiennent « à fond » Royal


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16 heures. Fillon conseille à Hollande de «mettre de l'ordre chez lui». L'ex-Premier ministre UMP ne veut pas commenter le tweet de Valérie Trierweiler, mais donne un conseil à François Hollande. «Je trouve cela assez désolant mais je n'ai pas envie de commenter, je m'interdis de faire ce que les socialistes faisaient avec Nicolas Sarkozy, c'est-à-dire de tout mélanger, la vie privée... Après, c'est au président de la République de mettre de l'ordre chez lui», réagit François Fillon au micro de France Bleu Lorraine Nord à Montigny-lès-Metz, où il concluait une visite en Lorraine pour soutenir les candidats UMP aux législatives.

15h40. Mélenchon appelle Ayrault et Aubry en renfort à Hénin-Beaumont. Le patron du Parti de gauche sera de retour jeudi à Hénin-Beaumont pour «militer personnellement» contre la présidente du Front national, arrivée en tête dimanche dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais devant le candidat PS Philippe Kemel. «Je renouvelle mon appel pour que Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault viennent eux aussi dynamiser la campagne de deuxième tour. Je regretterais que les responsables socialistes sous-estiment le danger», attaque Jean-Luc Mélenchon dans un communiqué. L'ennemi juré de Marine Le Pen a été éliminé dès le premier tour du scrutin.

15h30. Ayrault dénonce «l'hypocrisie et la tartufferie» de l'UMP vis-à-vis du FN. «Jacques Chirac était clair (dans le refus de d'alliance avec le FN, ndlr), les dirigeants de l'UMP aujourd'hui sont ambigus et au sein même de l'UMP, il y a débat.» Invité sur le plateau de Questions d'info (LCP/Le Monde/AFP/France Info), le Premier ministre «demande à l'UMP de clarifier ses positions. Je pense que l'UMP est tentée par cette alliance mais je lui demande de clarifier». Jean-Marc Ayrault dénonce également le rapprochement établi par des élus UMP entre le FN et le Front de gauche. «Jean-Luc Mélenchon n'est pas candidat au deuxième tour» des législatives et «les seuls candidats que je vois sont des communistes. Est-ce qu'on peut mettre sur le même plan le Parti communiste et le Front national ?» lance-t-il.

15h10. Royal : rien de «dramatique». 
«Parfois il y a de l'agitation qui arrive, qui est là sans qu'on l'ait voulue, mais ça n'a rien de dramatique.» Au lendemain du tweet de Valérie Trierweiler, Ségolène Royal, candidate PS dans la première circonscription de Charente-Maritime, assure que «ce qui est important, c'est de ne pas perdre son chemin, de rester dans sa ligne» et de «maintenir la dignité du débat politique». La compagne de François Hollande a provoqué une tempête médiatico-politique en apportant mardi son soutien au rival de Royal, Olivier Falorni. Le candidat dissident socialiste est donné largement vainqueur au second tour des législatives par un sondge Ifop publié cet après-midi par «Sud-Ouest».

VIDEO. Quand Ségolène Royal découvre le tweet de Valérie Trierweiler... 


Quand Royal aurait découvert le tweet de... par LeNouvelObservateur

14h40. Législatives : un sondage donne Royal battue à La Rochelle. Ségolène Royal n'obtiendrait que 42% des suffrages contre 58% à Olivier Falorni, le candidat dissident socialiste, selon un sondage Ifop pour le quotidien régional «Sud Ouest». Cette enquête d'opinion a été réalisée auprès de 604 personnes de la 1ère circonscription de Chrante-Martime les 11 et 12 juin, avant et pendant l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler apportant son soutien au rival de la candidate investie par le PS. Les sondés étaient invités à répondre à la question : «Au second tour des élections législatives, pour lequel des candidats suivants y aurait-il le plus de chances que vous votiez ?»

13h50. Copé votera le projet de loi contre le harcèlement sexuel. «J'approuve tout à fait l'initiative qui a été prise d'une loi sur le harcèlement sexuel. Je suis moi-même très engagé sur la question des droits des femmes», indique le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, après la présentation du nouveau projet de loi sur le harcèlement sexuel en Conseil des ministres. Preuve, assure-t-il, que «la philosophie de (sa) famille politique n'est absolument pas d'être dans l'opposition systématique à tout ce que préconise M. Hollande».

13h45. François Fillon ne commente pas l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler.
A Toul (Meurthe-et-Moselle), l'ex-Premier ministre, François Fillon, a refusé de commenter l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler, tout en adressant une pique au PS pour ses critiques passées. «Je ne commenterai pas ce comportement, contrairement à ce que faisaient les socialistes» quand il était chef du gouvernement.

13h30. Législatives : à Toul, Fillon partage les «mêmes valeurs» que Morano. 
L'ancien Premier ministre UMP à la rescousse de Nadine Morano, où elle est en difficulté pour le second tour des législatives. «L'important c'est ce qu'elle dit, et ce qu'elle dit est parfaitement conforme aux valeurs qui sont les miennes», indique François Fillon qui a fait le déplacement à Toul. Il nuance en précisant qu'il «n'aurait pas donné d'interview» à l'hebdomadaire d'extrême droite «Minute». Nadine Morano fait la une du journal, dans lequel elle revouvelle son appel aux électeurs du Front national à se rassembler sur sa candidature. Elle y rappelle qu'elle est «opposée au droit de vote des étrangers», prône «la maîtrise de l'immigration» et «le renforcement des accords de Schengen pour protéger les frontières extérieures de l'Europe». François Fillon confirme qu'il partage ces valeurs.

(...)

http://www.leparisien.fr/politique/en-direct-le-tweet-de-trierweiler-est-une-faute-pour-des-responsables-ps-13-06-2012-2046534.php 

Quand Royal aurait découvert le tweet de... par LeNouvelObservateur

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