Friday, 1 March 2013

La Constitution française du 4 octobre 1958

La Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur


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- la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789
- le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946
- la Charte de l'environnement de 2004

Voir aussi le dossier thématique "La Constitution en 20 questions"

La Constitution du 4 octobre 1958, texte fondateur de la Ve République, a été adoptée par référendum le 28 septembre 1958. Elle est le quinzième texte fondamental (ou le vingt-deuxième si l'on compte les textes qui n'ont pas été appliqués) de la France depuis la Révolution française.
Norme suprême du système juridique français, elle a été, depuis sa publication, modifiée à 24 reprises soit par le pouvoir constituant, soit par le Parlement réuni en Congrès, soit directement par le peuple à l'issue d'un référendum. Elle comporte actuellement seize titres, cent quatre articles (dont un transitoire) et un Préambule. Elle ne se borne donc pas à organiser les pouvoirs publics, définir leur rôle et leurs relations, puisque ce Préambule renvoie directement et explicitement à trois autres textes fondamentaux : la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789, le Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 (la Constitution de la IVe République) et la Charte de l'environnement de 2004.
Les principes essentiels issus de ces textes, et qui touchent pour la plupart à des droits fondamentaux, ont véritablement leur place dans le bloc de constitutionnalité. Les justiciables n'hésitent pas à invoquer leur violation devant le juge judiciaire, le juge administratif et le législateur est lui-même tenu de les respecter sous le contrôle vigilant du juge constitutionnel. La Constitution prévoit elle-même les règles relatives à sa révision.

Les révisions de la Constitution

Les Constitutions antérieures à la Ve République

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/la-constitution-du-4-octobre-1958.5071.html

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Constitution de la République française
Constitution du 4 octobre 1958
(Version mise à jour en novembre 2011)

VOIR ÉGALEMENT


(1) AVERTISSEMENT
1° La version en italique de l'article 11 de la Constitution entre en vigueur dans les conditions fixées par les lois et lois organiques nécessaires à leur application en vertu de l’article 46 de la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008 ;
2° L’article 88-5 n’est pas applicable aux adhésions faisant suite à une conférence intergouvernementale dont la convocation a été décidée par le Conseil européen avant le 1er juillet 2004, en vertu de l’article 47 de la loi constitutionnelle n° 2008-724 du 23 juillet 2008.

TABLE DES TITRES DE LA CONSTITUTION
PRÉAMBULE
TITRE IER. – De la souveraineté (articles 2 à 4)
TITRE II. – Le Président de la République (articles 5 à 19)
TITRE III. – Le Gouvernement (articles 20 à 23)
TITRE IV. – Le Parlement (articles 24 à 33)
TITRE V. – Des rapports entre le Parlement et le Gouvernement (articles 34 à 51-2)
TITRE VI. – Des traités et accords internationaux (articles 52 à 55)
TITRE VII. – Le Conseil constitutionnel (articles 56 à 63)
TITRE VIII. – De l’autorité judiciaire (articles 64 à 66-1)
TITRE IX. – La Haute Cour (articles 67 et 68)
TITRE X. – De la responsabilité pénale des membres du Gouvernement (articles 68-1 à 68-3)
TITRE XI. – Le Conseil économique, social et environnemental (articles 69 à 71)
TITRE XI BIS. – Le Défenseur des droits (article 71-1)
TITRE XII. – Des collectivités territoriales (articles 72 à 75-1)
TITRE XIII. – Dispositions transitoires relatives à la Nouvelle-Calédonie (articles 76 et 77)
TITRE XIV. – De la francophonie et des accords d’association (articles 87 et 88)
TITRE XV. – De l’Union européenne (articles 88-1 à 88-7)
TITRE XVI. – De la révision (article 89)
TITRE XVII.  – Abrogé
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789
Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946
CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT DE 2004
Table analytique des matières

CONSTITUTION
PRÉAMBULE
Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d’outre-mer qui manifestent la volonté d’y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l’idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.
Article 1er 
La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.
TITRE IER
DE LA SOUVERAINETÉ
Article 2 
La langue de la République est le français.
L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L’hymne national est la  « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Article 3
La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.
Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret.
Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.
Article 4
Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.
Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l’article 1er dans les conditions déterminées par la loi.
La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.
TITRE II
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Article 5
Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.
Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.
Article 6 
Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct.
Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique.
Article 7 
Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. Si celle-ci n’est pas obtenue au premier tour de scrutin, il est procédé le quatorzième jour suivant, à un second tour. Seuls peuvent s’y présenter les deux candidats qui, le cas échéant après retrait de candidats plus favorisés, se trouvent avoir recueilli le plus grand nombre de suffrages au premier tour.
Le scrutin est ouvert sur convocation du Gouvernement.
L’élection du nouveau Président a lieu vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus avant l’expiration des pouvoirs du Président en exercice.
En cas de vacance de la Présidence de la République pour quelque cause que ce soit, ou d’empêchement constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le Gouvernement et statuant à la majorité absolue de ses membres, les fonctions du Président de la République, à l’exception de celles prévues aux articles 11 et 12 ci-dessous, sont provisoirement exercées par le Président du Sénat et, si celui-ci est à son tour empêché d’exercer ces fonctions, par le Gouvernement.
En cas de vacance ou lorsque l’empêchement est déclaré définitif par le Conseil constitutionnel, le scrutin pour l’élection du nouveau Président a lieu, sauf cas de force majeure constaté par le Conseil constitutionnel, vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus après l’ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l’empêchement.
Si, dans les sept jours précédant la date limite du dépôt des présentations de candidatures, une des personnes ayant, moins de trente jours avant cette date, annoncé publiquement sa décision d’être candidate décède ou se trouve empêchée, le Conseil constitutionnel peut décider de reporter l’élection.
Si, avant le premier tour, un des candidats décède ou se trouve empêché, le Conseil constitutionnel prononce le report de l’élection.
En cas de décès ou d’empêchement de l’un des deux candidats les plus favorisés au premier tour avant les retraits éventuels, le Conseil constitutionnel déclare qu’il doit être procédé de nouveau à l’ensemble des opérations électorales ; il en est de même en cas de décès ou d’empêchement de l’un des deux candidats restés en présence en vue du second tour.
Dans tous les cas, le Conseil constitutionnel est saisi dans les conditions fixées au deuxième alinéa de l’article 61 ci-dessous ou dans celles déterminées pour la présentation d’un candidat par la loi organique prévue à l’article 6 ci-dessus.
Le Conseil constitutionnel peut proroger les délais prévus aux troisième et cinquième alinéas sans que le scrutin puisse avoir lieu plus de trente-cinq jours après la date de la décision du Conseil constitutionnel. Si l’application des dispositions du présent alinéa a eu pour effet de reporter l’élection à une date postérieure à l’expiration des pouvoirs du Président en exercice, celui-ci demeure en fonction jusqu’à la proclamation de son successeur.
Il ne peut être fait application ni des articles 49 et 50 ni de l’article 89 de la Constitution durant la vacance de la Présidence de la République ou durant la période qui s’écoule entre la déclaration du caractère définitif de l’empêchement du Président de la République et l’élection de son successeur.
Article 8
Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.
Article 9
Le Président de la République préside le Conseil des ministres.
Article 10
Le Président de la République promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée.
Il peut, avant l’expiration de ce délai, demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée.
Article 11 
Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique ou sociale de la Nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.
Lorsque le référendum est organisé sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une déclaration qui est suivie d’un débat.
Lorsque le référendum a conclu à l’adoption du projet de loi, le Président de la République promulgue la loi dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de la consultation.
Article 11 (1)
Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d’un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.
Lorsque le référendum est organisé sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une déclaration qui est suivie d’un débat.
Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d’une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an.
Les conditions de sa présentation et celles dans lesquelles le Conseil constitutionnel contrôle le respect des dispositions de l’alinéa précédent sont déterminées par une loi organique.
Si la proposition de loi n’a pas été examinée par les deux assemblées dans un délai fixé par la loi organique, le Président de la République la soumet au référendum.
Lorsque la proposition de loi n’est pas adoptée par le peuple français, aucune nouvelle proposition de référendum portant sur le même sujet ne peut être présentée avant l’expiration d’un délai de deux ans suivant la date du scrutin.
Lorsque le référendum a conclu à l’adoption du projet ou de la proposition de loi, le Président de la République promulgue la loi dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de la consultation.
Article 12
Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents des assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale.
Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution.
L’Assemblée nationale se réunit de plein droit le deuxième jeudi qui suit son élection. Si cette réunion a lieu en dehors de la période prévue pour la session ordinaire, une session est ouverte de droit pour une durée de quinze jours.
Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l’année qui suit ces élections.
Article 13
Le Président de la République signe les ordonnances et les décrets délibérés en Conseil des ministres.
Il nomme aux emplois civils et militaires de l’État.
Les conseillers d’État, le grand chancelier de la Légion d’honneur, les ambassadeurs et envoyés extraordinaires, les conseillers maîtres à la Cour des comptes, les préfets, les représentants de l’État dans les collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 et en Nouvelle-Calédonie, les officiers généraux, les recteurs des académies, les directeurs des administrations centrales sont nommés en Conseil des ministres.
Une loi organique détermine les autres emplois auxquels il est pourvu en Conseil des ministres ainsi que les conditions dans lesquelles le pouvoir de nomination du Président de la République peut être par lui délégué pour être exercé en son nom.
Une loi organique détermine les emplois ou fonctions, autres que ceux mentionnés au troisième alinéa, pour lesquels, en raison de leur importance pour la garantie des droits et libertés ou la vie économique et sociale de la Nation, le pouvoir de nomination du Président de la République s’exerce après avis public de la commission permanente compétente de chaque assemblée. Le Président de la République ne peut procéder à une nomination lorsque l’addition des votes négatifs dans chaque commission représente au moins trois cinquièmes des suffrages exprimés au sein des deux commissions. La loi détermine les commissions permanentes compétentes selon les emplois ou fonctions concernés.
Article 14
Le Président de la République accrédite les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires auprès des puissances étrangères ; les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires étrangers sont accrédités auprès de lui.
Article 15
Le Président de la République est le chef des armées. Il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale.
Article 16
Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.
Il en informe la Nation par un message.
Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.
Le Parlement se réunit de plein droit.
L’Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.
Après trente jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d’examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée.
Article 17
Le Président de la République a le droit de faire grâce à titre individuel.
Article 18
Le Président de la République communique avec les deux assemblées du Parlement par des messages qu’il fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat.
Il peut prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en Congrès. Sa déclaration peut donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait l’objet d’aucun vote.
Hors session, les assemblées parlementaires sont réunies spécialement à cet effet.
Article 19
Les actes du Président de la République autres que ceux prévus aux articles 8 (premier alinéa), 11, 12, 16, 18, 54, 56 et 61 sont contresignés par le Premier ministre et, le cas échéant, par les ministres responsables.
TITRE III
LE GOUVERNEMENT
Article 20
Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.
Il dispose de l’administration et de la force armée.
Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.
Article 21
Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.
Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.
Il supplée, le cas échéant, le Président de la République dans la présidence des conseils et comités prévus à l’article 15.
Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d’un Conseil des ministres en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.
Article 22
Les actes du Premier ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution.
Article 23
Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle.
Une loi organique fixe les conditions dans lesquelles il est pourvu au remplacement des titulaires de tels mandats, fonctions ou emplois.
Le remplacement des membres du Parlement a lieu conformément aux dispositions de l’article 25.
TITRE IV
LE PARLEMENT
Article 24
Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques.
Il comprend l’Assemblée nationale et le Sénat.
Les députés à l’Assemblée nationale, dont le nombre ne peut excéder cinq cent soixante-dix-sept, sont élus au suffrage direct.
Le Sénat, dont le nombre de membres ne peut excéder trois cent quarante-huit, est élu au suffrage indirect. Il assure la représentation des collectivités territoriales de la République.
Les Français établis hors de France sont représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Article 25
Une loi organique fixe la durée des pouvoirs de chaque assemblée, le nombre de ses membres, leur indemnité, les conditions d’éligibilité, le régime des inéligibilités et des incompatibilités.
Elle fixe également les conditions dans lesquelles sont élues les personnes appelées à assurer, en cas de vacance du siège, le remplacement des députés ou des sénateurs jusqu’au renouvellement général ou partiel de l’assemblée à laquelle ils appartenaient ou leur remplacement temporaire en cas d’acceptation par eux de fonctions gouvernementales.
Une commission indépendante, dont la loi fixe la composition et les règles d’organisation et de fonctionnement, se prononce par un avis public sur les projets de texte et propositions de loi délimitant les circonscriptions pour l’élection des députés ou modifiant la répartition des sièges de députés ou de sénateurs.
Article 26
Aucun membre du Parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions.
Aucun membre du Parlement ne peut faire l’objet, en matière criminelle ou correctionnelle, d’une arrestation ou de toute autre mesure privative ou restrictive de liberté qu’avec l’autorisation du Bureau de l’assemblée dont il fait partie. Cette autorisation n’est pas requise en cas de crime ou délit flagrant ou de condamnation définitive.
La détention, les mesures privatives ou restrictives de liberté ou la poursuite d’un membre du Parlement sont suspendues pour la durée de la session si l’assemblée dont il fait partie le requiert.
L’assemblée intéressée est réunie de plein droit pour des séances supplémentaires pour permettre, le cas échéant, l’application de l’alinéa ci-dessus.
Article 27
Tout mandat impératif est nul.
Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.
La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas, nul ne peut recevoir délégation de plus d’un mandat.
Article 28 
Le Parlement se réunit de plein droit en une session ordinaire qui commence le premier jour ouvrable d’octobre et prend fin le dernier jour ouvrable de juin.
Le nombre de jours de séance que chaque assemblée peut tenir au cours de la session ordinaire ne peut excéder cent vingt. Les semaines de séance sont fixées par chaque assemblée.
Le Premier ministre, après consultation du président de l’assemblée concernée, ou la majorité des membres de chaque assemblée peut décider la tenue de jours supplémentaires de séance.
Les jours et les horaires des séances sont déterminés par le règlement de chaque assemblée.
Article 29
Le Parlement est réuni en session extraordinaire à la demande du Premier ministre ou de la majorité des membres composant l’Assemblée nationale, sur un ordre du jour déterminé.
Lorsque la session extraordinaire est tenue à la demande des membres de l’Assemblée nationale, le décret de clôture intervient dès que le Parlement a épuisé l’ordre du jour pour lequel il a été convoqué et au plus tard douze jours à compter de sa réunion.
Le Premier ministre peut seul demander une nouvelle session avant l’expiration du mois qui suit le décret de clôture.
Article 30
Hors les cas dans lesquels le Parlement se réunit de plein droit, les sessions extraordinaires sont ouvertes et closes par décret du Président de la République.
Article 31
Les membres du Gouvernement ont accès aux deux assemblées. Ils sont entendus quand ils le demandent.
Ils peuvent se faire assister par des commissaires du Gouvernement.
Article 32
Le Président de l’Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature. Le Président du Sénat est élu après chaque renouvellement partiel.
Article 33
Les séances des deux assemblées sont publiques. Le compte rendu intégral des débats est publié au Journal officiel.
Chaque assemblée peut siéger en comité secret à la demande du Premier ministre ou d’un dixième de ses membres.
TITRE V
DES RAPPORTS ENTRE LE PARLEMENT
ET LE GOUVERNEMENT
Article 34
La loi fixe les règles concernant :
– les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques ; la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias ; les sujétions imposées par la Défense nationale aux citoyens en leur personne et en leurs biens ;
– la nationalité, l’état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les successions et libéralités ;
– la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables ; la procédure pénale ; l’amnistie ; la création de nouveaux ordres de juridiction et le statut des magistrats ;
– l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toutes natures ; le régime d’émission de la monnaie.
La loi fixe également les règles concernant :
– le régime électoral des assemblées parlementaires, des assemblées locales et des instances représentatives des Français établis hors de France ainsi que les conditions d’exercice des mandats électoraux et des fonctions électives des membres des assemblées délibérantes des collectivités territoriales ;
– la création de catégories d’établissements publics ;
– les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l’État ;
– les nationalisations d’entreprises et les transferts de propriété d’entreprises du secteur public au secteur privé.
La loi détermine les principes fondamentaux :
– de l’organisation générale de la Défense nationale ;
– de la libre administration des collectivités territoriales, de leurs compétences et de leurs ressources ;
– de l’enseignement ;
– de la préservation de l’environnement ;
– du régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales ;
– du droit du travail, du droit syndical et de la sécurité sociale.
Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l’État dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique.
Les lois de financement de la sécurité sociale déterminent les conditions générales de son équilibre financier et, compte tenu de leurs prévisions de recettes, fixent ses objectifs de dépenses, dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique.
Des lois de programmation déterminent les objectifs de l’action de l’État.
Les orientations pluriannuelles des finances publiques sont définies par des lois de programmation. Elles s’inscrivent dans l’objectif d’équilibre des comptes des administrations publiques.
Les dispositions du présent article pourront être précisées et complétées par une loi organique.
Article 34-1
Les assemblées peuvent voter des résolutions dans les conditions fixées par la loi organique.
Sont irrecevables et ne peuvent être inscrites à l’ordre du jour les propositions de résolution dont le Gouvernement estime que leur adoption ou leur rejet serait de nature à mettre en cause sa responsabilité ou qu’elles contiennent des injonctions à son égard.
Article 35
La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.
Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote.
Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort.
Si le Parlement n’est pas en session à l’expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l’ouverture de la session suivante.
Article 36
L’état de siège est décrété en Conseil des ministres.
Sa prorogation au-delà de douze jours ne peut être autorisée que par le Parlement.
Article 37
Les matières autres que celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère réglementaire.
Les textes de forme législative intervenus en ces matières peuvent être modifiés par décrets pris après avis du Conseil d’État. Ceux de ces textes qui interviendraient après l’entrée en vigueur de la présente Constitution ne pourront être modifiés par décret que si le Conseil constitutionnel a déclaré qu’ils ont un caractère réglementaire en vertu de l’alinéa précédent.
Article 37-1 
La loi et le règlement peuvent comporter, pour un objet et une durée limités, des dispositions à caractère expérimental.
Article 38
Le Gouvernement peut, pour l’exécution de son programme, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi.
Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis du Conseil d’État. Elles entrent en vigueur dès leur publication mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n’est pas déposé devant le Parlement avant la date fixée par la loi d’habilitation. Elles ne peuvent être ratifiées que de manière expresse.
À l’expiration du délai mentionné au premier alinéa du présent article, les ordonnances ne peuvent plus être modifiées que par la loi dans les matières qui sont du domaine législatif.
Article 39
L’initiative des lois appartient concurremment au Premier ministre et aux membres du Parlement.
Les projets de loi sont délibérés en Conseil des ministres après avis du Conseil d’État et déposés sur le bureau de l’une des deux assemblées. Les projets de loi de finances et de loi de financement de la sécurité sociale sont soumis en premier lieu à l’Assemblée nationale. Sans préjudice du premier alinéa de l’article 44, les projets de loi ayant pour principal objet l’organisation des collectivités territoriales sont soumis en premier lieu au Sénat.
La présentation des projets de loi déposés devant l’Assemblée nationale ou le Sénat répond aux conditions fixées par une loi organique.
Les projets de loi ne peuvent être inscrits à l’ordre du jour si la Conférence des présidents de la première assemblée saisie constate que les règles fixées par la loi organique sont méconnues. En cas de désaccord entre la Conférence des présidents et le Gouvernement, le président de l’assemblée intéressée ou le Premier ministre peut saisir le Conseil constitutionnel qui statue dans un délai de huit jours.
Dans les conditions prévues par la loi, le président d’une assemblée peut soumettre pour avis au Conseil d’État, avant son examen en commission, une proposition de loi déposée par l’un des membres de cette assemblée, sauf si ce dernier s’y oppose.

Article 40
Les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l’aggravation d’une charge publique.
Article 41
S’il apparaît au cours de la procédure législative qu’une proposition ou un amendement n’est pas du domaine de la loi ou est contraire à une délégation accordée en vertu de l’article 38, le Gouvernement ou le président de l’assemblée saisie peut opposer l’irrecevabilité.
En cas de désaccord entre le Gouvernement et le président de l’assemblée intéressée, le Conseil constitutionnel, à la demande de l’un ou de l’autre, statue dans un délai de huit jours.
Article 42
La discussion des projets et des propositions de loi porte, en séance, sur le texte adopté par la commission saisie en application de l’article 43 ou, à défaut, sur le texte dont l’assemblée a été saisie.
Toutefois, la discussion en séance des projets de révision constitutionnelle, des projets de loi de finances et des projets de loi de financement de la sécurité sociale porte, en première lecture devant la première assemblée saisie, sur le texte présenté par le Gouvernement et, pour les autres lectures, sur le texte transmis par l’autre assemblée.
La discussion en séance, en première lecture, d’un projet ou d’une proposition de loi ne peut intervenir, devant la première assemblée saisie, qu’à l’expiration d’un délai de six semaines après son dépôt. Elle ne peut intervenir, devant la seconde assemblée saisie, qu’à l’expiration d’un délai de quatre semaines à compter de sa transmission.
L’alinéa précédent ne s’applique pas si la procédure accélérée a été engagée dans les conditions prévues à l’article 45. Il ne s’applique pas non plus aux projets de loi de finances, aux projets de loi de financement de la sécurité sociale et aux projets relatifs aux états de crise.
Article 43
Les projets et propositions de loi sont envoyés pour examen à l’une des commissions permanentes dont le nombre est limité à huit dans chaque assemblée.
À la demande du Gouvernement ou de l’assemblée qui en est saisie, les projets ou propositions de loi sont envoyés pour examen à une commission spécialement désignée à cet effet.

Article 44
Les membres du Parlement et le Gouvernement ont le droit d’amendement. Ce droit s’exerce en séance ou en commission selon les conditions fixées par les règlements des assemblées, dans le cadre déterminé par une loi organique.
Après l’ouverture du débat, le Gouvernement peut s’opposer à l’examen de tout amendement qui n’a pas été antérieurement soumis à la commission.
Si le Gouvernement le demande, l’assemblée saisie se prononce par un seul vote sur tout ou partie du texte en discussion en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le Gouvernement.
Article 45
Tout projet ou proposition de loi est examiné successivement dans les deux assemblées du Parlement en vue de l’adoption d’un texte identique. Sans préjudice de l’application des articles 40 et 41, tout amendement est recevable en première lecture dès lors qu’il présente un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis.
Lorsque, par suite d’un désaccord entre les deux assemblées, un projet ou une proposition de loi n’a pu être adopté après deux lectures par chaque assemblée ou, si le Gouvernement a décidé d’engager la procédure accélérée sans que les Conférences des présidents s’y soient conjointement opposées, après une seule lecture par chacune d’entre elles, le Premier ministre ou, pour une proposition de loi, les présidents des deux assemblées agissant conjointement, ont la faculté de provoquer la réunion d’une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion.
Le texte élaboré par la commission mixte peut être soumis par le Gouvernement pour approbation aux deux assemblées. Aucun amendement n’est recevable sauf accord du Gouvernement.
Si la commission mixte ne parvient pas à l’adoption d’un texte commun ou si ce texte n’est pas adopté dans les conditions prévues à l’alinéa précédent, le Gouvernement peut, après une nouvelle lecture par l’Assemblée nationale et par le Sénat, demander à l’Assemblée nationale de statuer définitivement. En ce cas, l’Assemblée nationale peut reprendre soit le texte élaboré par la commission mixte, soit le dernier texte voté par elle, modifié le cas échéant par un ou plusieurs des amendements adoptés par le Sénat.
Article 46
Les lois auxquelles la Constitution confère le caractère de lois organiques sont votées et modifiées dans les conditions suivantes.
Le projet ou la proposition ne peut, en première lecture, être soumis à la délibération et au vote des assemblées qu’à l’expiration des délais fixés au troisième alinéa de l’article 42. Toutefois, si la procédure accélérée a été engagée dans les conditions prévues à l’article 45, le projet ou la proposition ne peut être soumis à la délibération de la première assemblée saisie avant l’expiration d’un délai de quinze jours après son dépôt.
La procédure de l’article 45 est applicable. Toutefois, faute d’accord entre les deux assemblées, le texte ne peut être adopté par l’Assemblée nationale en dernière lecture qu’à la majorité absolue de ses membres.
Les lois organiques relatives au Sénat doivent être votées dans les mêmes termes par les deux assemblées.
Les lois organiques ne peuvent être promulguées qu’après déclaration par le Conseil constitutionnel de leur conformité à la Constitution.
Article 47
Le Parlement vote les projets de loi de finances dans les conditions prévues par une loi organique.
Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de quarante jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45.
Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de soixante-dix jours, les dispositions du projet peuvent être mises en vigueur par ordonnance.
Si la loi de finances fixant les ressources et les charges d’un exercice n’a pas été déposée en temps utile pour être promulguée avant le début de cet exercice, le Gouvernement demande d’urgence au Parlement l’autorisation de percevoir les impôts et ouvre par décret les crédits se rapportant aux services votés.
Les délais prévus au présent article sont suspendus lorsque le Parlement n’est pas en session.
Article 47-1 
Le Parlement vote les projets de loi de financement de la sécurité sociale dans les conditions prévues par une loi organique.
Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le Gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45.
Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance.
Les délais prévus au présent article sont suspendus lorsque le Parlement n’est pas en session et, pour chaque assemblée, au cours des semaines où elle a décidé de ne pas tenir séance, conformément au deuxième alinéa de l’article 28.
Article 47-2
La Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l’action du Gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances et de l’application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l’évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l’information des citoyens.
Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière.
Article 48
Sans préjudice de l’application des trois derniers alinéas de l’article 28, l’ordre du jour est fixé par chaque assemblée.
Deux semaines de séance sur quatre sont réservées par priorité, et dans l’ordre que le Gouvernement a fixé, à l’examen des textes et aux débats dont il demande l’inscription à l’ordre du jour.
En outre, l’examen des projets de loi de finances, des projets de loi de financement de la sécurité sociale et, sous réserve des dispositions de l’alinéa suivant, des textes transmis par l’autre assemblée depuis six semaines au moins, des projets relatifs aux états de crise et des demandes d’autorisation visées à l’article 35 est, à la demande du Gouvernement, inscrit à l’ordre du jour par priorité.
Une semaine de séance sur quatre est réservée par priorité et dans l’ordre fixé par chaque assemblée au contrôle de l’action du Gouvernement et à l’évaluation des politiques publiques.
Un jour de séance par mois est réservé à un ordre du jour arrêté par chaque assemblée à l’initiative des groupes d’opposition de l’assemblée intéressée ainsi qu’à celle des groupes minoritaires.
Une séance par semaine au moins, y compris pendant les sessions extraordinaires prévues à l’article 29, est réservée par priorité aux questions des membres du Parlement et aux réponses du Gouvernement.
Article 49
Le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, engage devant l’Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.
L’Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d’une motion de censure. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l’Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité des membres composant l’Assemblée. Sauf dans le cas prévu à l’alinéa ci-dessous, un député ne peut être signataire de plus de trois motions de censure au cours d’une même session ordinaire et de plus d’une au cours d’une même session extraordinaire.
Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l’alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.
Le Premier ministre a la faculté de demander au Sénat l’approbation d’une déclaration de politique générale.
Article 50
Lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu’elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du Gouvernement.
Article 50-1
Devant l’une ou l’autre des assemblées, le Gouvernement peut, de sa propre initiative ou à la demande d’un groupe parlementaire au sens de l’article 51-1, faire, sur un sujet déterminé, une déclaration qui donne lieu à débat et peut, s’il le décide, faire l’objet d’un vote sans engager sa responsabilité.
Article 51 
La clôture de la session ordinaire ou des sessions extraordinaires est de droit retardée pour permettre, le cas échéant, l’application de l’article 49. À cette même fin, des séances supplémentaires sont de droit.
Article 51-1
Le règlement de chaque assemblée détermine les droits des groupes parlementaires constitués en son sein. Il reconnaît des droits spécifiques aux groupes d’opposition de l’assemblée intéressée ainsi qu’aux groupes minoritaires.
Article 51-2
Pour l’exercice des missions de contrôle et d’évaluation définies au premier alinéa de l’article 24, des commissions d’enquête peuvent être créées au sein de chaque assemblée pour recueillir, dans les conditions prévues par la loi, des éléments d’information.
La loi détermine leurs règles d’organisation et de fonctionnement. Leurs conditions de création sont fixées par le règlement de chaque assemblée.
DES TRAITÉS ET ACCORDS INTERNATIONAUX
Article 52
Le Président de la République négocie et ratifie les traités.
Il est informé de toute négociation tendant à la conclusion d’un accord international non soumis à ratification.
Article 53
Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’État, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi.
Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés.
Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées.
Article 53-1
La République peut conclure avec les États européens qui sont liés par des engagements identiques aux siens en matière d’asile et de protection des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales, des accords déterminant leurs compétences respectives pour l’examen des demandes d’asile qui leur sont présentées.
Toutefois, même si la demande n’entre pas dans leur compétence en vertu de ces accords, les autorités de la République ont toujours le droit de donner asile à tout étranger persécuté en raison de son action en faveur de la liberté ou qui sollicite la protection de la France pour un autre motif.
Article 53-2
La République peut reconnaître la juridiction de la Cour pénale internationale dans les conditions prévues par le traité signé le 18 juillet 1998.
Article 54
Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre, par le président de l’une ou l’autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu’un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l’autorisation de ratifier ou d’approuver l’engagement international en cause ne peut intervenir qu’après la révision de la Constitution.
Article 55
Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie.
TITRE VII
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL
Article 56
Le Conseil constitutionnel comprend neuf membres, dont le mandat dure neuf ans et n’est pas renouvelable. Le Conseil constitutionnel se renouvelle par tiers tous les trois ans. Trois des membres sont nommés par le Président de la République, trois par le Président de l’Assemblée nationale, trois par le Président du Sénat. La procédure prévue au dernier alinéa de l’article 13 est applicable à ces nominations. Les nominations effectuées par le président de chaque assemblée sont soumises au seul avis de la commission permanente compétente de l’assemblée concernée.
En sus des neuf membres prévus ci-dessus, font de droit partie à vie du Conseil constitutionnel les anciens Présidents de la République.
Le président est nommé par le Président de la République. Il a voix prépondérante en cas de partage.
Article 57
Les fonctions de membre du Conseil constitutionnel sont incompatibles avec celles de ministre ou de membre du Parlement. Les autres incompatibilités sont fixées par une loi organique.
Article 58
Le Conseil constitutionnel veille à la régularité de l’élection du Président de la République.
Il examine les réclamations et proclame les résultats du scrutin.
Article 59
Le Conseil constitutionnel statue, en cas de contestation, sur la régularité de l’élection des députés et des sénateurs.
Article 60
Le Conseil constitutionnel veille à la régularité des opérations de référendum prévues aux articles 11 et 89 et au titre XV. Il en proclame les résultats.
Article 61
Les lois organiques, avant leur promulgation, les propositions de loi mentionnées à l’article 11 avant qu’elles ne soient soumises au référendum, et les règlements des assemblées parlementaires, avant leur mise en application, doivent être soumis au Conseil constitutionnel qui se prononce sur leur conformité à la Constitution.
Aux mêmes fins, les lois peuvent être déférées au Conseil constitutionnel, avant leur promulgation, par le Président de la République, le Premier ministre, le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat ou soixante députés ou soixante sénateurs.
Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, le Conseil constitutionnel doit statuer dans le délai d’un mois. Toutefois, à la demande du Gouvernement, s’il y a urgence, ce délai est ramené à huit jours.
Dans ces mêmes cas, la saisine du Conseil constitutionnel suspend le délai de promulgation.
Article 61-1
Lorsque, à l’occasion d’une instance en cours devant une juridiction, il est soutenu qu’une disposition législative porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit, le Conseil constitutionnel peut être saisi de cette question sur renvoi du Conseil d’État ou de la Cour de cassation qui se prononce dans un délai déterminé.
Une loi organique détermine les conditions d’application du présent article.
Article 62
Une disposition déclarée inconstitutionnelle sur le fondement de l’article 61 ne peut être promulguée ni mise en application.
Une disposition déclarée inconstitutionnelle sur le fondement de l’article 61-1 est abrogée à compter de la publication de la décision du Conseil constitutionnel ou d’une date ultérieure fixée par cette décision. Le Conseil constitutionnel détermine les conditions et limites dans lesquelles les effets que la disposition a produits sont susceptibles d’être remis en cause.
Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours. Elles s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles.
Article 63
Une loi organique détermine les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil constitutionnel, la procédure qui est suivie devant lui et notamment les délais ouverts pour le saisir de contestations.
TITRE VIII
DE L’AUTORITÉ JUDICIAIRE
Article 64
Le Président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire.
Il est assisté par le Conseil supérieur de la magistrature.
Une loi organique porte statut des magistrats.
Les magistrats du siège sont inamovibles.
Article 65 
Le Conseil supérieur de la magistrature comprend une formation compétente à l’égard des magistrats du siège et une formation compétente à l’égard des magistrats du parquet.
La formation compétente à l’égard des magistrats du siège est présidée par le premier président de la Cour de cassation. Elle comprend, en outre, cinq magistrats du siège et un magistrat du parquet, un conseiller d’État désigné par le Conseil d’État, un avocat ainsi que six personnalités qualifiées qui n’appartiennent ni au Parlement, ni à l’ordre judiciaire, ni à l’ordre administratif. Le Président de la République, le Président de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat désignent chacun deux personnalités qualifiées. La procédure prévue au dernier alinéa de l’article 13 est applicable aux nominations des personnalités qualifiées. Les nominations effectuées par le président de chaque assemblée du Parlement sont soumises au seul avis de la commission permanente compétente de l’assemblée intéressée.
La formation compétente à l’égard des magistrats du parquet est présidée par le procureur général près la Cour de cassation. Elle comprend, en outre, cinq magistrats du parquet et un magistrat du siège, ainsi que le conseiller d’État, l’avocat et les six personnalités qualifiées mentionnés au deuxième alinéa.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l’égard des magistrats du siège fait des propositions pour les nominations des magistrats du siège à la Cour de cassation, pour celles de premier président de cour d’appel et pour celles de président de tribunal de grande instance. Les autres magistrats du siège sont nommés sur son avis conforme.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l’égard des magistrats du parquet donne son avis sur les nominations qui concernent les magistrats du parquet.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l’égard des magistrats du siège statue comme conseil de discipline des magistrats du siège. Elle comprend alors, outre les membres visés au deuxième alinéa, le magistrat du siège appartenant à la formation compétente à l’égard des magistrats du parquet.
La formation du Conseil supérieur de la magistrature compétente à l’égard des magistrats du parquet donne son avis sur les sanctions disciplinaires qui les concernent. Elle comprend alors, outre les membres visés au troisième alinéa, le magistrat du parquet appartenant à la formation compétente à l’égard des magistrats du siège.
Le Conseil supérieur de la magistrature se réunit en formation plénière pour répondre aux demandes d’avis formulées par le Président de la République au titre de l’article 64. Il se prononce, dans la même formation, sur les questions relatives à la déontologie des magistrats ainsi que sur toute question relative au fonctionnement de la justice dont le saisit le ministre de la justice. La formation plénière comprend trois des cinq magistrats du siège mentionnés au deuxième alinéa, trois des cinq magistrats du parquet mentionnés au troisième alinéa, ainsi que le conseiller d’État, l’avocat et les six personnalités qualifiées mentionnés au deuxième alinéa. Elle est présidée par le premier président de la Cour de cassation, que peut suppléer le procureur général près cette cour.
Sauf en matière disciplinaire, le ministre de la justice peut participer aux séances des formations du Conseil supérieur de la magistrature.
Le Conseil supérieur de la magistrature peut être saisi par un justiciable dans les conditions fixées par une loi organique.
La loi organique détermine les conditions d’application du présent article.
Article 66
Nul ne peut être arbitrairement détenu.
L’autorité judiciaire, gardienne de la liberté individuelle, assure le respect de ce principe dans les conditions prévues par la loi.
Article 66-1
Nul ne peut être condamné à la peine de mort.
TITRE IX
LA HAUTE COUR 
Article 67 
Le Président de la République n’est pas responsable des actes accomplis en cette qualité, sous réserve des dispositions des articles 53-2 et 68.
Il ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite. Tout délai de prescription ou de forclusion est suspendu.
Les instances et procédures auxquelles il est ainsi fait obstacle peuvent être reprises ou engagées contre lui à l’expiration d’un délai d’un mois suivant la cessation des fonctions.
Article 68 
Le Président de la République ne peut être destitué qu’en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat. La destitution est prononcée par le Parlement constitué en Haute Cour.
La proposition de réunion de la Haute Cour adoptée par une des assemblées du Parlement est aussitôt transmise à l’autre qui se prononce dans les quinze jours.
La Haute Cour est présidée par le Président de l’Assemblée nationale. Elle statue dans un délai d’un mois, à bulletins secrets, sur la destitution. Sa décision est d’effet immédiat.
Les décisions prises en application du présent article le sont à la majorité des deux tiers des membres composant l’assemblée concernée ou la Haute Cour. Toute délégation de vote est interdite. Seuls sont recensés les votes favorables à la proposition de réunion de la Haute Cour ou à la destitution.
Une loi organique fixe les conditions d’application du présent article.
TITRE X
DE LA RESPONSABILITÉ PÉNALE
DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT
Article 68-1
Les membres du Gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis.
Ils sont jugés par la Cour de justice de la République.
La Cour de justice de la République est liée par la définition des crimes et délits ainsi que par la détermination des peines telles qu’elles résultent de la loi.
Article 68-2
La Cour de justice de la République comprend quinze juges : douze parlementaires élus, en leur sein et en nombre égal, par l’Assemblée nationale et par le Sénat après chaque renouvellement général ou partiel de ces assemblées et trois magistrats du siège à la Cour de cassation, dont l’un préside la Cour de justice de la République.
Toute personne qui se prétend lésée par un crime ou un délit commis par un membre du Gouvernement dans l’exercice de ses fonctions peut porter plainte auprès d’une commission des requêtes.
Cette commission ordonne soit le classement de la procédure, soit sa transmission au procureur général près la Cour de cassation aux fins de saisine de la Cour de justice de la République.
Le procureur général près la Cour de cassation peut aussi saisir d’office la Cour de justice de la République sur avis conforme de la commission des requêtes.
Une loi organique détermine les conditions d’application du présent article.
Article 68-3 
Les dispositions du présent titre sont applicables aux faits commis avant son entrée en vigueur.
TITRE XI 
LE CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL
Article 69
Le Conseil économique, social et environnemental, saisi par le Gouvernement, donne son avis sur les projets de loi, d’ordonnance ou de décret ainsi que sur les propositions de loi qui lui sont soumis.
Un membre du Conseil économique, social et environnemental peut être désigné par celui-ci pour exposer devant les assemblées parlementaires l’avis du conseil sur les projets ou propositions qui lui ont été soumis.
Le Conseil économique, social et environnemental peut être saisi par voie de pétition dans les conditions fixées par une loi organique. Après examen de la pétition, il fait connaître au Gouvernement et au Parlement les suites qu’il propose d’y donner.
Article 70
Le Conseil économique, social et environnemental peut être consulté par le Gouvernement et le Parlement sur tout problème de caractère économique, social ou environnemental. Le Gouvernement peut également le consulter sur les projets de loi de programmation définissant les orientations pluriannuelles des finances publiques. Tout plan ou tout projet de loi de programmation à caractère économique, social ou environnemental lui est soumis pour avis.
Article 71
La composition du Conseil économique, social et environnemental, dont le nombre de membres ne peut excéder deux cent trente-trois, et ses règles de fonctionnement sont fixées par une loi organique.
TITRE XI BIS
LE DÉFENSEUR DES DROITS
Article 71-1
Le Défenseur des droits veille au respect des droits et libertés par les administrations de l’État, les collectivités territoriales, les établissements publics, ainsi que par tout organisme investi d’une mission de service public, ou à l’égard duquel la loi organique lui attribue des compétences.
Il peut être saisi, dans les conditions prévues par la loi organique, par toute personne s’estimant lésée par le fonctionnement d’un service public ou d’un organisme visé au premier alinéa. Il peut se saisir d’office.
La loi organique définit les attributions et les modalités d’intervention du Défenseur des droits. Elle détermine les conditions dans lesquelles il peut être assisté par un collège pour l’exercice de certaines de ses attributions.
Le Défenseur des droits est nommé par le Président de la République pour un mandat de six ans non renouvelable, après application de la procédure prévue au dernier alinéa de l’article 13. Ses fonctions sont incompatibles avec celles de membre du Gouvernement et de membre du Parlement. Les autres incompatibilités sont fixées par la loi organique.
Le Défenseur des droits rend compte de son activité au Président de la République et au Parlement.
TITRE XII
DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
Article 72 
Les collectivités territoriales de la République sont les communes, les départements, les régions, les collectivités à statut particulier et les collectivités d’outre-mer régies par l’article 74. Toute autre collectivité territoriale est créée par la loi, le cas échéant en lieu et place d’une ou de plusieurs collectivités mentionnées au présent alinéa.
Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l’ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon.
Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s’administrent librement par des conseils élus et disposent d’un pouvoir réglementaire pour l’exercice de leurs compétences.
Dans les conditions prévues par la loi organique, et sauf lorsque sont en cause les conditions essentielles d’exercice d’une liberté publique ou d’un droit constitutionnellement garanti, les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent, lorsque, selon le cas, la loi ou le règlement l’a prévu, déroger, à titre expérimental et pour un objet et une durée limités, aux dispositions législatives ou réglementaires qui régissent l’exercice de leurs compétences.
Aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre. Cependant, lorsque l’exercice d’une compétence nécessite le concours de plusieurs collectivités territoriales, la loi peut autoriser l’une d’entre elles ou un de leurs groupements à organiser les modalités de leur action commune.
Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l’État, représentant de chacun des membres du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois.
Article 72-1
La loi fixe les conditions dans lesquelles les électeurs de chaque collectivité territoriale peuvent, par l’exercice du droit de pétition, demander l’inscription à l’ordre du jour de l’assemblée délibérante de cette collectivité d’une question relevant de sa compétence.
Dans les conditions prévues par la loi organique, les projets de délibération ou d’acte relevant de la compétence d’une collectivité territoriale peuvent, à son initiative, être soumis, par la voie du référendum, à la décision des électeurs de cette collectivité.
Lorsqu’il est envisagé de créer une collectivité territoriale dotée d’un statut particulier ou de modifier son organisation, il peut être décidé par la loi de consulter les électeurs inscrits dans les collectivités intéressées. La modification des limites des collectivités territoriales peut également donner lieu à la consultation des électeurs dans les conditions prévues par la loi.
Article 72-2 
Les collectivités territoriales bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement dans les conditions fixées par la loi.
Elles peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut les autoriser à en fixer l’assiette et le taux dans les limites qu’elle détermine.
Les recettes fiscales et les autres ressources propres des collectivités territoriales représentent, pour chaque catégorie de collectivités, une part déterminante de l’ensemble de leurs ressources. La loi organique fixe les conditions dans lesquelles cette règle est mise en œuvre.
Tout transfert de compétences entre l’État et les collectivités territoriales s’accompagne de l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi.
La loi prévoit des dispositifs de péréquation destinés à favoriser l’égalité entre les collectivités territoriales.
Article 72-3 
La République reconnaît, au sein du peuple français, les populations d’outre-mer, dans un idéal commun de liberté, d’égalité et de fraternité.
La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, les îles Wallis et Futuna et la Polynésie française sont régis par l’article 73 pour les départements et les régions d’outre-mer et pour les collectivités territoriales créées en application du dernier alinéa de l’article 73, et par l’article 74 pour les autres collectivités.
Le statut de la Nouvelle-Calédonie est régi par le titre XIII.
La loi détermine le régime législatif et l’organisation particulière des Terres australes et antarctiques françaises et de Clipperton.
Article 72-4
Aucun changement, pour tout ou partie de l’une des collectivités mentionnées au deuxième alinéa de l’article 72-3, de l’un vers l’autre des régimes prévus par les articles 73 et 74, ne peut intervenir sans que le consentement des électeurs de la collectivité ou de la partie de collectivité intéressée ait été préalablement recueilli dans les conditions prévues à l’alinéa suivant. Ce changement de régime est décidé par une loi organique.
Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal officiel, peut décider de consulter les électeurs d’une collectivité territoriale située outre-mer sur une question relative à son organisation, à ses compétences ou à son régime législatif. Lorsque la consultation porte sur un changement prévu à l’alinéa précédent et est organisée sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une déclaration qui est suivie d’un débat.
Article 73
Dans les départements et les régions d’outre-mer, les lois et règlements sont applicables de plein droit. Ils peuvent faire l’objet d’adaptations tenant aux caractéristiques et contraintes particulières de ces collectivités.
Ces adaptations peuvent être décidées par ces collectivités dans les matières où s’exercent leurs compétences et si elles y ont été habilitées, selon le cas, par la loi ou par le règlement.
Par dérogation au premier alinéa et pour tenir compte de leurs spécificités, les collectivités régies par le présent article peuvent être habilitées, selon le cas, par la loi ou par le règlement, à fixer elles-mêmes les règles applicables sur leur territoire, dans un nombre limité de matières pouvant relever du domaine de la loi ou du règlement.
Ces règles ne peuvent porter sur la nationalité, les droits civiques, les garanties des libertés publiques, l’état et la capacité des personnes, l’organisation de la justice, le droit pénal, la procédure pénale, la politique étrangère, la défense, la sécurité et l’ordre publics, la monnaie, le crédit et les changes, ainsi que le droit électoral. Cette énumération pourra être précisée et complétée par une loi organique.
La disposition prévue aux deux précédents alinéas n’est pas applicable au département et à la région de La Réunion.
Les habilitations prévues aux deuxième et troisième alinéas sont décidées, à la demande de la collectivité concernée, dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique. Elles ne peuvent intervenir lorsque sont en cause les conditions essentielles d’exercice d’une liberté publique ou d’un droit constitutionnellement garanti.
La création par la loi d’une collectivité se substituant à un département et une région d’outre-mer ou l’institution d’une assemblée délibérante unique pour ces deux collectivités ne peut intervenir sans qu’ait été recueilli, selon les formes prévues au second alinéa de l’article 72-4, le consentement des électeurs inscrits dans le ressort de ces collectivités.
Article 74
Les collectivités d’outre-mer régies par le présent article ont un statut qui tient compte des intérêts propres de chacune d’elles au sein de la République.
Ce statut est défini par une loi organique, adoptée après avis de l’assemblée délibérante, qui fixe :
– les conditions dans lesquelles les lois et règlements y sont applicables ;
– les compétences de cette collectivité ; sous réserve de celles déjà exercées par elle, le transfert de compétences de l’État ne peut porter sur les matières énumérées au quatrième alinéa de l’article 73, précisées et complétées, le cas échéant, par la loi organique ;
– les règles d’organisation et de fonctionnement des institutions de la collectivité et le régime électoral de son assemblée délibérante ;
– les conditions dans lesquelles ses institutions sont consultées sur les projets et propositions de loi et les projets d’ordonnance ou de décret comportant des dispositions particulières à la collectivité, ainsi que sur la ratification ou l’approbation d’engagements internationaux conclus dans les matières relevant de sa compétence.
La loi organique peut également déterminer, pour celles de ces collectivités qui sont dotées de l’autonomie, les conditions dans lesquelles :
– le Conseil d’État exerce un contrôle juridictionnel spécifique sur certaines catégories d’actes de l’assemblée délibérante intervenant au titre des compétences qu’elle exerce dans le domaine de la loi ;
– l’assemblée délibérante peut modifier une loi promulguée postérieurement à l’entrée en vigueur du statut de la collectivité, lorsque le Conseil constitutionnel, saisi notamment par les autorités de la collectivité, a constaté que la loi était intervenue dans le domaine de compétence de cette collectivité ;
– des mesures justifiées par les nécessités locales peuvent être prises par la collectivité en faveur de sa population, en matière d’accès à l’emploi, de droit d’établissement pour l’exercice d’une activité professionnelle ou de protection du patrimoine foncier ;
– la collectivité peut participer, sous le contrôle de l’État, à l’exercice des compétences qu’il conserve, dans le respect des garanties accordées sur l’ensemble du territoire national pour l’exercice des libertés publiques.
Les autres modalités de l’organisation particulière des collectivités relevant du présent article sont définies et modifiées par la loi après consultation de leur assemblée délibérante.
Article 74-1
Dans les collectivités d’outre-mer visées à l’article 74 et en Nouvelle-Calédonie, le Gouvernement peut, par ordonnances, dans les matières qui demeurent de la compétence de l’État, étendre, avec les adaptations nécessaires, les dispositions de nature législative en vigueur en métropole ou adapter les dispositions de nature législative en vigueur à l’organisation particulière de la collectivité concernée, sous réserve que la loi n’ait pas expressément exclu, pour les dispositions en cause, le recours à cette procédure.
Les ordonnances sont prises en Conseil des ministres après avis des assemblées délibérantes intéressées et du Conseil d’État. Elles entrent en vigueur dès leur publication. Elles deviennent caduques en l’absence de ratification par le Parlement dans le délai de dix-huit mois suivant cette publication.
Article 75
Les citoyens de la République qui n’ont pas le statut civil de droit commun, seul visé à l’article 34, conservent leur statut personnel tant qu’ils n’y ont pas renoncé.
Article 75-1
Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France.
TITRE XIII
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
RELATIVES À LA NOUVELLE-CALÉDONIE
Article 76
Les populations de la Nouvelle-Calédonie sont appelées à se prononcer avant le 31 décembre 1998 sur les dispositions de l’accord signé à Nouméa le 5 mai 1998 et publié le 27 mai 1998 au Journal officiel de la République française.
Sont admises à participer au scrutin les personnes remplissant les conditions fixées à l’article 2 de la loi n° 88-1028 du 9 novembre 1988.
Les mesures nécessaires à l’organisation du scrutin sont prises par décret en Conseil d’État délibéré en Conseil des ministres.
Article 77
Après approbation de l’accord lors de la consultation prévue à l’article 76, la loi organique, prise après avis de l’assemblée délibérante de la Nouvelle-Calédonie, détermine, pour assurer l’évolution de la Nouvelle-Calédonie dans le respect des orientations définies par cet accord et selon les modalités nécessaires à sa mise en œuvre :
– les compétences de l’État qui seront transférées, de façon définitive, aux institutions de la Nouvelle-Calédonie, l’échelonnement et les modalités de ces transferts, ainsi que la répartition des charges résultant de ceux-ci ;
– les règles d’organisation et de fonctionnement des institutions de la Nouvelle-Calédonie et notamment les conditions dans lesquelles certaines catégories d’actes de l’assemblée délibérante de la Nouvelle-Calédonie pourront être soumises avant publication au contrôle du Conseil constitutionnel ;
– les règles relatives à la citoyenneté, au régime électoral, à l’emploi et au statut civil coutumier ;
– les conditions et les délais dans lesquels les populations intéressées de la Nouvelle-Calédonie seront amenées à se prononcer sur l’accession à la pleine souveraineté.
Les autres mesures nécessaires à la mise en œuvre de l’accord mentionné à l’article 76 sont définies par la loi.
Pour la définition du corps électoral appelé à élire les membres des assemblées délibérantes de la Nouvelle-Calédonie et des provinces, le tableau auquel se réfèrent l’accord mentionné à l’article 76 et les articles 188 et 189 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie est le tableau dressé à l’occasion du scrutin prévu audit article 76 et comprenant les personnes non admises à y participer.
Articles 78 à 86 
Abrogés 
DE LA FRANCOPHONIE ET DES ACCORDS D’ASSOCIATION
Article 87
La République participe au développement de la solidarité et de la coopération entre les États et les peuples ayant le français en partage.
Article 88 
La République peut conclure des accords avec des États qui désirent s’associer à elle pour développer leurs civilisations.
DE L’UNION EUROPÉENNE
Article 88-1
La République participe à l’Union européenne constituée d’États qui ont choisi librement d’exercer en commun certaines de leurs compétences en vertu du traité sur l’Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, tels qu’ils résultent du traité signé à Lisbonne le 13 décembre 2007.
Article 88-2
La loi fixe les règles relatives au mandat d’arrêt européen en application des actes pris par les institutions de l’Union européenne.
Article 88-3
Sous réserve de réciprocité et selon les modalités prévues par le traité sur l’Union européenne signé le 7 février 1992, le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales peut être accordé aux seuls citoyens de l’Union résidant en France. Ces citoyens ne peuvent exercer les fonctions de maire ou d’adjoint ni participer à la désignation des électeurs sénatoriaux et à l’élection des sénateurs. Une loi organique votée dans les mêmes termes par les deux assemblées détermine les conditions d’application du présent article.
Article 88-4
Le Gouvernement soumet à l’Assemblée nationale et au Sénat, dès leur transmission au Conseil de l’Union européenne, les projets d’actes législatifs européens et les autres projets ou propositions d’actes de l’Union européenne.
Selon des modalités fixées par le règlement de chaque assemblée, des résolutions européennes peuvent être adoptées, le cas échéant en dehors des sessions, sur les projets ou propositions mentionnés au premier alinéa, ainsi que sur tout document émanant d’une institution de l’Union européenne.
Au sein de chaque assemblée parlementaire est instituée une commission chargée des affaires européennes.
Article 88-5 (1)
Tout projet de loi autorisant la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un État à l’Union européenne est soumis au référendum par le Président de la République.
Toutefois, par le vote d’une motion adoptée en termes identiques par chaque assemblée à la majorité des trois cinquièmes, le Parlement peut autoriser l’adoption du projet de loi selon la procédure prévue au troisième alinéa de l’article 89.
Article 88-6
L’Assemblée nationale ou le Sénat peuvent émettre un avis motivé sur la conformité d’un projet d’acte législatif européen au principe de subsidiarité. L’avis est adressé par le président de l’assemblée concernée aux présidents du Parlement européen, du Conseil et de la Commission européenne. Le Gouvernement en est informé.
Chaque assemblée peut former un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne contre un acte législatif européen pour violation du principe de subsidiarité. Ce recours est transmis à la Cour de justice de l’Union européenne par le Gouvernement.
À cette fin, des résolutions peuvent être adoptées, le cas échéant en dehors des sessions, selon des modalités d’initiative et de discussion fixées par le règlement de chaque assemblée. À la demande de soixante députés ou de soixante sénateurs, le recours est de droit.
Article 88-7
Par le vote d’une motion adoptée en termes identiques par l’Assemblée nationale et le Sénat, le Parlement peut s’opposer à une modification des règles d’adoption d’actes de l’Union européenne dans les cas prévus, au titre de la révision simplifiée des traités ou de la coopération judiciaire civile, par le traité sur l’Union européenne et le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, tels qu’ils résultent du traité signé à Lisbonne le 13 décembre 2007.
 
TITRE XVI 
DE LA RÉVISION
Article 89
L’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République sur proposition du Premier ministre et aux membres du Parlement.
Le projet ou la proposition de révision doit être examiné dans les conditions de délai fixées au troisième alinéa de l’article 42 et voté par les deux assemblées en termes identiques. La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum.
Toutefois, le projet de révision n’est pas présenté au référendum lorsque le Président de la République décide de le soumettre au Parlement convoqué en Congrès ; dans ce cas, le projet de révision n’est approuvé que s’il réunit la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés. Le Bureau du Congrès est celui de l’Assemblée nationale.
Aucune procédure de révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire.
La forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision.
Abrogé


Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des Droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des Citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
En conséquence, l’Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’Homme et du Citoyen.
Article Ier
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.
Article II
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.
Article III
Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.
Article IV
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.
Article V
La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Article VI
La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
Article VII
Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.
Article VIII
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Article IX
Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.
Article X
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.
Article XI
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.
Article XII
La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
Article XIII
Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.
Article XIV
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.
Article XV
La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.
Article XVI
Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.
Article XVII
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.


Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des Droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme.
Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence.
La Nation proclame la solidarité et l’égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’État.
La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n’entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n’emploiera jamais ses forces contre la liberté d’aucun peuple.
Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l’organisation et à la défense de la paix.
La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
L’Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s’administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l’arbitraire, elle garantit à tous l’égal accès aux fonctions publiques et l’exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

CHARTE DE L’ENVIRONNEMENT DE 2004
Le peuple français,
Considérant,
Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l’émergence de l’humanité ;
Que l’avenir et l'existence même de l’humanité sont indissociables de son milieu naturel ;
Que l’environnement est le patrimoine commun des êtres humains ;
Que l’homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution ;
Que la diversité biologique, l’épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l’exploitation excessive des ressources naturelles ;
Que la préservation de l’environnement doit être recherchée au même titre que les autres intérêts fondamentaux de la Nation ;
Qu’afin d’assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins ;
Proclame :
Article 1er
Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
Article 2
Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.
Article 3
Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu’elle est susceptible de porter à l’environnement ou, à défaut, en limiter les conséquences.
Article 4
Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu’elle cause à l’environnement, dans les conditions définies par la loi.
Article 5
Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage.
Article 6
Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. À cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement, le développement économique et le progrès social.
Article 7
Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d’accéder aux informations relatives à l’environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l’élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l’environnement.
Article 8
L’éducation et la formation à l’environnement doivent contribuer à l’exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.
Article 9
La recherche et l’innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l’environnement.
Article 10
La présente Charte inspire l’action européenne et internationale de la France.
TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES
DE LA CONSTITUTION
(Les références en italique correspondent aux articles de la Constitution dont l’entrée en vigueur de leur nouvelle rédaction, issue de la révision constitutionnelle de juillet 2008, est différée)
_______

A
Abrogation

– Condition de l’abrogation de dispositions législatives par référendum.............
11
– De dispositions déclarées inconstitutionnelles................................................
62
Accords d’association ...................................................................................
88
Accords internationaux
– Respect des traités ......................................................................................
5
– Recours au référendum ...............................................................................
11, 88-5
– Exécution des engagements internationaux ...................................................
16
– Négociation et ratification par le Président de la République..........................
52
– Ratification en vertu d’une loi .......................................................................
53
– En matière d’asile ........................................................................................
53-1
– Cause de révision de la Constitution ............................................................
54
– Autorité supérieure aux lois .........................................................................
55
– Collectivités d’outre-mer .............................................................................
74
Actes européens

– Soumission des projets ou propositions .......................................................
88-4
– Conformité au principe de subsidiarité .........................................................
88-6
– Modification des règles d’adoption ..............................................................
88-7
Activités professionnelles

– Des membres du Gouvernement ..................................................................
23
– Des membres du Parlement .........................................................................
25
Adhésion d’un État à l’Union européenne ...................................................
88-5
Administration

– Nomination des directeurs ...........................................................................
13
– Le Gouvernement en dispose ......................................................................
20
– Libre administration des collectivités territoriales : domaine législatif ..............
34, 72
– Objectif d’équilibre des comptes des administrations publiques.....................
34
– Régularité et sincérité des comptes des administrations publiques...................
47-2
– Rôle du Défenseur des droits........................................................................
71-1
Adoption

– Des textes de loi :
– par référendum .........................................................................................
11, 88-5
– par le Parlement .......................................................................................
44, 45
– De résolutions..............................................................................................
34-1
– Des lois organiques .....................................................................................
46
– D’une motion de censure .............................................................................
50
– De résolutions européennes..........................................................................
88-4
– D’une motion autorisant l’adoption par le Congrès d’un projet de loi autorisant l’adhésion d’un État à l’Union européenne.....................................

88-5
– De résolutions sur le respect du principe de subsidiarité ................................
88-6
– D’une motion d’opposition à une modification des règles d’adoption d’actes de l’Union européenne ................................................................................
88-7
– De la révision de la Constitution ...................................................................
89
– Voir aussi : Vote.

Ambassadeurs

– Nomination, accréditation ............................................................................
13, 14
Amendements
– Recevabilité financière .................................................................................
40
– Recevabilité législative .................................................................................
41
– Initiative : membres du Parlement, Gouvernement .........................................
44
– Conditions d’exercice en séance ou en commission.......................................
44
– Recevabilité en première lecture...................................................................
45
– Examen en commission ...............................................................................
44
– En cas de vote bloqué .................................................................................
44
– En cas de commission mixte paritaire ...........................................................
45
– En cas d’adoption définitive .........................................................................
45
Amnistie

– Domaine législatif ........................................................................................
34
Arbitrage

– Du Président de la République .....................................................................
5
Armées

– Nomination aux emplois militaires ................................................................
13, 21
– Président de la République, chef des armées ................................................
15
– Voir aussi : Forces armées.

Arrestation

– D’un membre du Parlement .........................................................................
26
Asile

– Examen des demandes ................................................................................
53-1
– Exercice du droit .........................................................................................
53-1
Assemblée nationale

– Réunion de plein droit .................................................................................
12
– Dissolution ..................................................................................................
12, 16
– Composition, durée des pouvoirs, nombre et statut de ses membres .............
24, 25
– Représentation des Français établis hors de France.......................................
24
– Remplacement éventuel des députés ............................................................
25
– Détermination des semaines et des jours supplémentaires de séance .............
28
– Demande de session extraordinaire ..............................................................
29
– Régime électoral : domaine législatif .............................................................
34
– Décide en dernier ressort de l’autorisation de la prolongation de l’intervention de forces armées à l’étranger........................................................................

35
– Dépôt : du projet de loi de finances ; du projet de loi de financement de la sécurité sociale ............................................................................................
39
– Délai d’examen des projets de loi de finances ..............................................
42, 47
– Délai d’examen des projets de loi de financement de la sécurité sociale ........
42, 47-1
– Délai d’examen des projets relatifs aux états de crise....................................
42
– Statue définitivement après commission mixte paritaire .................................
45
– Fixe l’ordre du jour d’une séance par mois ..................................................
48
– Fixation de son ordre du jour.......................................................................
48
– Mise en cause de la responsabilité du Gouvernement ...................................
49, 50
– Déclaration du Gouvernement......................................................................
50-1
– Droits des groupes constitués en son sein......................................................
51-1
– Adoption des propositions de réunion de la Haute Cour ...............................
68
– Élection de juges de la Cour de justice de la République ..............................
68-2
– Destinataire des projets ou propositions d’actes européens ..........................
88-4
– Avis motivé sur le respect du principe de subsidiarité ...................................
88-6
– Recours devant la Cour de justice de l’Union européenne ............................
88-6
– Son Bureau est celui du Congrès .................................................................
89
– Voir aussi : Députés, Parlement, Président de l’Assemblée nationale.

Assemblées locales

– Régime électoral et conditions d’exercice des fonctions électives de leurs membres : domaine législatif ........................................................................

34
– Compétences ..............................................................................................
72
– Ordre du jour .............................................................................................
72-1
– Fusion ........................................................................................................
73
– Citoyens de l’Union européenne ..................................................................
88-3
Autorité judiciaire

– Garantie de son indépendance .....................................................................
64
– Gardienne de la liberté individuelle ...............................................................
66
Avis

– Des commissions permanentes sur les nominations par le Président de la République..................................................................................................

13
– Du Conseil constitutionnel ...........................................................................
16
– D’une commission indépendante sur les circonscriptions des députés ou la répartition des sièges de parlementaires........................................................

25
– Du Conseil d’État .......................................................................................
37, 38, 39
– Du Conseil supérieur de la magistrature .......................................................
65
– Du Conseil économique, social et environnemental........................................
69, 70
– D’assemblées délibérantes d’outre-mer .......................................................
74, 74-1
Avis motivé

– De l’Assemblée nationale ou du Sénat sur le respect du principe de subsidiarité ..................................................................................................
88-6
Avocat.............................................................................................................
65
B
Budget (V. Loi de finances)

Bureau du Congrès

– Bureau de l’Assemblée nationale .................................................................
89
Bureaux des assemblées

– Autorisation des arrestations et des mesures privatives ou restrictives de liberté .........................................................................................................
26
C
Capacité des personnes

– Domaine législatif ........................................................................................
34
Censure (V. Motion de censure)

Charges publiques

– Déterminées par les lois de finances .............................................................
34, 47
– Création ou aggravation ..............................................................................
40
Charte de l’environnement de 2004 .............................................................
Préambule
Circonscriptions

– Procédure de leur délimitation pour l’élection des députés.............................
25
Circonstances exceptionnelles ....................................................................
16
Circulation des personnes ............................................................................
88-2
Citoyenneté

– Statut civil : domaine législatif .......................................................................
34
– Statut personnel ..........................................................................................
75
Clôture des sessions .....................................................................................
28, 29, 30, 51
Collectivités d’outre-mer ..............................................................................
13, 74, 74-1
Collectivités territoriales

– Représentation au Sénat ..............................................................................
24
– Libre administration .....................................................................................
34, 72, 72-2
– Compétences ..............................................................................................
34, 72, 72-2
– Ressources .................................................................................................
34, 72, 72-2
– Rôle du Défenseur des droits........................................................................
71-1
– Catégories ..................................................................................................
72
– Modification des limites ...............................................................................
72-1
– Voir aussi : Assemblées locales, Consultations, Référendum.

Comité secret ................................................................................................
33
Comités supérieurs de la Défense nationale

– Présidence ..................................................................................................
15, 21
Commerce (traités de) ....................................................................................
53
Commissaires du Gouvernement

– Assistent les membres du Gouvernement .....................................................
31
Commission de l’Union européenne .............................................................
88-6
Commission des requêtes .............................................................................
68-2
Commission mixte paritaire ..........................................................................
45
Commissions

– Avis préalable à des nominations par le Président de la République...............
13
– Discussion de leur texte en séance................................................................
42
– Examen des textes législatifs ........................................................................
43, 44
– Nombre maximal dans chaque assemblée.....................................................
43
– Avis préalable aux nominations de membres du Conseil constitutionnel..........
56
– Avis préalable aux nominations de membres du Conseil supérieur de la magistrature.................................................................................................

65
– Avis préalable à la nomination du Défenseur des droits..................................
71-1
– Commission chargée des affaires européennes..............................................
88-4
Commissions d’enquête.................................................................................
51-2
Commune

– Collectivités territoriales ..............................................................................
72
– Élections municipales ...................................................................................
88-3
Compte rendu

– Des débats parlementaires ...........................................................................
33
– De l’activité du Défenseur des droits.............................................................
71-1
Comptes des administrations publiques
– Objectif d’équilibre......................................................................................
34
– Régularité et sincérité...................................................................................
47-2
Condamnation

– D’un membre du Parlement .........................................................................
26
Conférences des Présidents

– Constatation de la méconnaissance des règles de présentation des projets de loi................................................................................................................

39
– Opposition conjointe à l’engagement de la procédure accélérée....................
45
Congrès du Parlement

– Réuni pour entendre le Président de la République........................................
18
– En vue de la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un État à l’Union européenne..................................................................................................

88-5
– En vue de la révision de la Constitution ........................................................
89
Conseil constitutionnel

– Constatation de l’empêchement du Président de la République .....................
7
– Rôle en matière d’élection présidentielle .......................................................
7, 58
– Contrôle du respect de la procédure de référendum sur initiative parlementaire...............................................................................................

11
– Consultation, saisine et avis en cas de circonstances exceptionnelles .............
16
– Délimitation des domaines législatif et réglementaire ......................................
37, 41
– Contrôle du respect des règles de présentation des projets de loi..................
39
– Déclaration de conformité à la Constitution des lois organiques, des traités, des règlements des assemblées et des lois ....................................................
46, 54, 61
– Composition, nomination, fonctionnement ....................................................
56, 57, 63
– Contentieux de l’élection des députés et des sénateurs .................................
59
– Opérations de référendum ...........................................................................
60
– Contrôle des propositions de loi soumises au référendum..............................
61
– Saisine sur renvoi du Conseil d’État ou de la Cour de cassation.....................
61-1
– Abrogation de dispositions déclarées inconstitutionnelles...............................
62
– Intervention de la loi dans le domaine de compétence d’une collectivité d’outre-mer ................................................................................................
74
– Actes de l’assemblée de la Nouvelle-Calédonie ...........................................
77
Conseil d’État
– Nomination des conseillers d’État ................................................................
13
– Avis ............................................................................................................
37, 38, 39, 74-1
– Saisine du Conseil constitutionnel..................................................................
61-1
– Présence d’un conseiller d’État au sein du Conseil supérieur de la magistrature.................................................................................................

65
– Contrôle sur certains actes des assemblées délibérantes des collectivités d’outre-mer ................................................................................................
744
Conseil des ministres

– Présidence, ordre du jour ............................................................................
9, 21
– Nomination aux emplois civils et militaires ....................................................
13
– Délibération sur les ordonnances, les projets de loi et les décrets ..................
13, 38, 39, 74-1
– Déclaration de l’état de siège .......................................................................
36
– Délibération sur l’engagement de la responsabilité gouvernementale ..............
49
Conseil économique, social et environnemental

– Rôle, conditions de saisine ...........................................................................
69, 70
– Composition, nombre de membres et fonctionnement....................................
71
Conseil supérieur de la magistrature

– Composition, statut .....................................................................................
64, 65
Conseils généraux

– Administration des départements .................................................................
72
Conseils municipaux

– Administration des communes .....................................................................
72
– Droit de vote aux élections municipales ........................................................
88-3
Conseils régionaux

– Administration des régions ...........................................................................
72
Conseils supérieurs de la Défense nationale

– Présidence ..................................................................................................
15, 21
Conseil de l’Union européenne .....................................................................
88-4, 88‑6
Constitution

– Respect ......................................................................................................
5
– Contrôle de conformité ...............................................................................
46, 54, 61, 61‑1
– Révision ......................................................................................................
89
Consultations

– En cas de dissolution de l’Assemblée nationale ............................................
12
– En cas d’exercice des pouvoirs exceptionnels ..............................................
16
– Sur la tenue de jours supplémentaires de séance ..........................................
28
– Sur les modifications du territoire .................................................................
53
– Sur la nomination des magistrats du parquet .................................................
65
– En matière économique, sociale ou environnementale....................................
69, 70
– Sur les projets de loi de programmation définissant les orientations pluriannuelles des finances publiques.............................................................
70
– Sur l’organisation ou les limites de collectivités territoriales ...........................
72-1
– Sur l’organisation particulière outre-mer .......................................................
72-4, 73, 74
– Sur les projets ou propositions d’actes européens ........................................
88-4
– Voir aussi : Avis, Référendum.

Contentieux électoral
– Élection du Président de la République ........................................................
58
– Élection des députés et des sénateurs ..........................................................
59
Contreseing

– Des actes du Président de la République ......................................................
19
– Des actes du Premier ministre ......................................................................
22
Contrôle
– De l’action du Gouvernement.......................................................................
24, 48, 51-2
– De l’exécution des lois de finances................................................................
47-2
– De l’application des lois de financement de la sécurité sociale........................
47-2
Convocation du Parlement

– En session ordinaire ....................................................................................
28
– En session extraordinaire .............................................................................
29, 30
Coopération
 
– Des États et peuples francophones...............................................................
87
– Judiciaire civile.............................................................................................
88-7
Cours d’appel

– Nomination des premiers présidents ............................................................
65
Cour de cassation
– Saisine du Conseil constitutionnel..................................................................
61-1
– Nomination des magistrats du siège .............................................................
65
– Premier président ........................................................................................
65
– Procureur général ........................................................................................
65, 68-2
– Magistrats du siège......................................................................................
65
– Juges à la Cour de justice de la République ..................................................
68-2
Cour de justice de la République

– Responsabilité pénale des membres du Gouvernement ................................. ...................................................................................................................
68-1
– Composition, saisine, fonctionnement ...........................................................
68-2
Cour de justice de l’Union européenne ........................................................
88-6
Cour des comptes

– Nomination des conseillers maîtres ..............................................................
1
– Missions......................................................................................................
47-2
Cour pénale internationale

– Reconnaissance par la République ...............................................................
53-2
Crédits

– Ouverture par décret des services votés ......................................................
47
Crimes

– Commis par les membres du Parlement .......................................................
26
– Domaine législatif ........................................................................................
34
– Commis par les membres du Gouvernement ................................................
68-1, 68-2, 68-3
D
Débats parlementaires
– Sans vote sur la déclaration du Président de la République devant le Congrès
18
– Compte rendu au Journal officiel ...............................................................
33
– Sans vote sur l’information relative à l’intervention des forces armées à l’étranger.....................................................................................................

35
– Inscription à l’ordre du jour..........................................................................
48
– À l’issue d’une déclaration du Gouvernement................................................
50-1
Déclaration
– Du Président devant le Congrès....................................................................
18
– Du Gouvernement devant une assemblée......................................................
50-1
Déclaration de guerre
– Autorisée par le Parlement ..........................................................................
35
Déclaration de politique générale
– Durant la vacance de la Présidence de la République ...................................
7
– Devant le Sénat ...........................................................................................
49
– Engagement de la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale .....................................................................................................
49, 50
Déclaration des droits de l’Homme ..............................................................
Préambule
Déclaration du Gouvernement
– Préalable à l’organisation d’un référendum ...................................................
11, 72-4
– Devant une assemblée sur un sujet déterminé................................................
50-1
Décrets
– Signature par le Président de la République ..................................................
13
– Ouverture et clôture des sessions extraordinaires .........................................
30
– Modification de textes de forme législative ...................................................
37
– Ouverture des crédits votés .........................................................................
47
– Avis du Conseil économique, social et environnemental.................................
69
Défenseur des droits

– Rôle, statut..................................................................................................
71-1
Défense

– Rôle du Président de la République .............................................................
15
– Conseils et comités supérieurs de la Défense nationale .................................
15
– Rôle du Premier ministre .............................................................................
21
– Sujétions imposées aux citoyens, organisation générale : domaine législatif ....
34
Délais
– Élection du Président de la République ........................................................
7
– Promulgation des lois ..................................................................................
10, 11, 61
– Élections générales après dissolution ............................................................
12
– Délai pour une nouvelle dissolution ..............................................................
12
– Demande de nouvelle session extraordinaire ................................................
29
– Prorogation de l’état de siège ......................................................................
36
– Délégation du pouvoir législatif ....................................................................
38, 74-1
– Recevabilité des propositions et amendements .............................................
41
– Examen des projets et propositions en séance...............................................
42, 46
– Procédure accélérée....................................................................................
42, 46
– Lois de finances ..........................................................................................
42, 47
– Lois de financement de la sécurité sociale ....................................................
42, 47-1
– Projets relatifs aux états de crise...................................................................
42
– Lois organiques ...........................................................................................
46
– Motion de censure ......................................................................................
49
– Décision du Conseil constitutionnel ..............................................................
61, 61-1
– Propositions de réunion de la Haute Cour.....................................................
68
– Examen des projets ou propositions de révision constitutionnelle...................
89
– Voir aussi : Procédure accélérée, Urgence.
Délégation de pouvoirs
– Du Président de la République .....................................................................
13, 21
– Du Premier ministre .....................................................................................
21
– Du Parlement au Gouvernement ..................................................................
38, 41
Délégation de vote

– Des membres du Parlement .........................................................................
27
– Des membres de la Haute Cour ...................................................................
68
Délibération (V. Nouvelle délibération)
Délits
– Délit flagrant d’un membre du Parlement ......................................................
26
– Domaine législatif ........................................................................................
34
– Commis par les membres du Gouvernement ................................................
68-1, 68-2, 68-3
Démission du Gouvernement
– Remise au Président de la République par le Premier ministre .......................
8, 50
Départements
– Collectivités territoriales ..............................................................................
72
– D’outre-mer ...............................................................................................
72-3, 72-4, 73
Dépenses publiques (V. Charges publiques)
Dépôt
– Des projets de loi ........................................................................................
39
– Des projets de loi de finances ......................................................................
39, 47
– Des projets de loi de financement de la sécurité sociale ................................
39, 47-1
– Des motions de censure ..............................................................................
49
Députés

– Saisine du Conseil constitutionnel..................................................................
16, 54, 61
– Nombre, élection ........................................................................................
24
– Projets ou propositions délimitant leurs circonscriptions.................................
25
– Statut, remplacement ...................................................................................
25
– Incompatibilités ...........................................................................................
23, 57, 71-1
– Signature de motions de censure ..................................................................
49
– Contentieux électoral ...................................................................................
59
– Recours pour violation du principe de subsidiarité.........................................
88-6
Désaccord
– Entre les assemblées sur la prolongation d’une intervention armée à l’étranger ...................................................................................................................
35
– Sur le respect des règles de présentation des projets de loi ...........................
39
– Sur la délimitation du domaine législatif ........................................................
41
– Sur un texte entre les deux assemblées .........................................................
45
– Sur une loi organique ...................................................................................
46, 88-3
– Sur un acte législatif européen ......................................................................
88-6
– Sur une modification des règles d’adoption d’actes de l’Union européenne ...
88-7
– Voir aussi : Opposition.

Destitution
– Du Président de la République .....................................................................
68
Détention
– D’un membre du Parlement .........................................................................
26
– Arbitraire ....................................................................................................
66
Devise de la République ...............................................................................
2
Discours (V. Irresponsabilité)

Discussion législative

– Inscription à l’ordre du jour des assemblées .................................................
39, 48
– Des projets et propositions de loi ................................................................
42, 43, 44, 45
– Des lois organiques .....................................................................................
46, 88-3
– Des lois de finances .....................................................................................
42, 47
– Des lois de financement de la sécurité sociale ...............................................
42, 47-1
Dissolution de l’Assemblée nationale

– Cas où elle ne peut être prononcée ..............................................................
7, 12, 16
– Procédure ...................................................................................................
12
Documents
– Émanant d’une institution de l’Union européenne ..........................................
88-4
Domaine législatif .........................................................................................
1er, 4, 11, 13, 25, 34, 38, 41, 51-2, 53, 66, 68-1, 72, 72-1, 72-2, 72-3, 73, 74, 74-1, 77, 88-2
Domaine réglementaire ................................................................................
37
Droit d’amendement .....................................................................................
44
Droit d’asile (V. Asile)

Droit de grâce à titre individuel

– Exercice par le Président de la République ...................................................
17
Droit de pétition ............................................................................................
72-1
Droit de suffrage (V. Suffrage)
Droit de vote
– Des nationaux français .................................................................................
3
– Des citoyens de l’Union européenne aux élections municipales .....................
88-3
Droit du travail

– Domaine législatif ........................................................................................
34
Droit syndical
– Domaine législatif ........................................................................................
34
Droits civiques

– Électorat .....................................................................................................
3
– Domaine législatif ........................................................................................
34
Droits de l’Homme.........................................................................................
Préambule
Droits et libertés

– Saisine du Conseil constitutionnel sur renvoi du Conseil d’État ou de la Cour de cassation.................................................................................................

61-1
– Rôle du Défenseur des droits........................................................................
71-1
Droits réels

– Domaine législatif ........................................................................................
34
E
Égalité
– Des citoyens ...............................................................................................
1er
– D’accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux, aux fonctions électives et aux responsabilités professionnelles et sociales ...........................
1er, 4
– Entre les collectivités territoriales .................................................................
72, 72-2
Élections
– Du Président de la République .....................................................................
6, 7, 58
– De l’Assemblée nationale après dissolution ..................................................
12
– Des membres du Parlement .........................................................................
24, 25, 88-3
– Des Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat ...................................
32
– Régime électoral : domaine législatif .............................................................
34
– Rôle contentieux du Conseil constitutionnel ..................................................
58, 59, 60
Élections partielles ........................................................................................
25
Éligibilité

– Aux assemblées parlementaires ...................................................................
25
– Aux conseils municipaux ..............................................................................
88-3
Emblème national ..........................................................................................
2
Empêchement

– Du Président de la République .....................................................................
7
– Des députés : délégation de vote .................................................................
27
Emplois (V. Incompatibilités, Nominations aux emplois)
Engagements internationaux (V. Accords internationaux)

Enseignement
– Domaine législatif ........................................................................................
34
Entreprises
– Nationalisations, transferts de propriété : domaine législatif ...........................
34
Environnement ..............................................................................................
Préambule, 34
– Voir aussi : Conseil économique, social et environnemental.

Équilibre

– Équilibre financier de la sécurité sociale.........................................................
34
– Objectif d’équilibre des comptes des administrations publiques.....................
34
Établissements publics

– Création : domaine législatif .........................................................................
34
– Rôle du Défenseur des droits........................................................................
71-1
État

– Continuité ...................................................................................................
5
État de crise (V. Projets relatifs aux états de crise)
État de siège ..................................................................................................
36
État des personnes

– Domaine législatif ........................................................................................
34, 53
Étrangers (V. Asile, Droit de vote)

Évaluation des politiques publiques..............................................................
24, 47-2, 48, 51-2
Exercice budgétaire ......................................................................................
47
F
Femmes

– Égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux, aux fonctions électives et aux responsabilités professionnelles et sociales ...........................
1er, 4
Finances

– Engagements internationaux .........................................................................
53
– Voir aussi : Loi de finances.

Finances publiques

– Définition de leurs orientations pluriannuelles par des lois de programmation..

34
– Consultation du Conseil économique, social et environnemental.....................
70
Flagrant délit

– D’un membre du Parlement .........................................................................
26
Fonctionnaires
– Nominations ...............................................................................................
13, 21
– Garanties : domaine législatif ........................................................................
34
Fonctions électives
– Égal accès des hommes et des femmes.........................................................
1er
Fonctions gouvernementales
– Remplacement temporaire des parlementaires qui les acceptent.....................
25
Forces armées
– À la disposition du Gouvernement ...............................................................
20
– Information du Parlement sur leur intervention à l’étranger.............................
35
– Autorisation par le Parlement de la prolongation de leurs interventions à l’étranger.....................................................................................................
35
– Voir aussi : Armées, Défense.
Forme républicaine du Gouvernement .........................................................
89
Français (établis hors de France)

– Représentation à l’Assemblée nationale et au Sénat ......................................
24
– Instances représentatives : domaine législatif..................................................
34
Français (langue) ...........................................................................................
2, 87
Francophonie .................................................................................................
87
G
Garde des sceaux (V. Ministre de la justice)

Gouvernement
– Convoque le scrutin pour l’élection du Président de la République ................
7
– Rôle en cas de vacance de la Présidence de la République ...........................
7
– Nomination et fin des fonctions de ses membres ...........................................
8, 50
– Initiative en matière de référendum ...............................................................
11
– Pouvoirs .....................................................................................................
20
– Responsabilité politique ...............................................................................
20, 49, 50
– Apprécie la recevabilité des propositions de résolution..................................
34-1
– Usage des ordonnances ..............................................................................
38, 74-1
– Rôle dans la procédure législative ................................................................
41, 42, 43,
44, 45
– Droit d’amendement ...................................................................................
44
– Usage du vote bloqué .................................................................................
44
– Peut provoquer la réunion d’une commission mixte paritaire .........................
45
– Peut engager la procédure accélérée.............................................................
45
– Rôle lors de l’examen des lois de finances et de financement de la sécurité sociale ........................................................................................................
47, 47-1
– Assistance de la Cour des comptes..............................................................
47-2
– Fixe l’ordre du jour prioritaire des assemblées .............................................
48
– Rôle dans la détermination de l’ordre du jour des assemblées........................
48
– Répond aux questions des membres du Parlement .......................................
48
– Responsabilité .............................................................................................
49
– Déclaration devant une assemblée................................................................
50-1
– Saisine du Conseil économique, social et environnemental.............................
69, 70
– Information par le Conseil économique, social et environnemental des suites que celui-ci propose de donner à des pétitions..............................................

69
– Consultation des électeurs d’une collectivité d’outre-mer ..............................
72-4
– Transmission des projets ou propositions d’actes européens ........................
88-4
– Information sur les avis motivés ...................................................................
88-6
– Transmission des recours contre un acte législatif européen ..........................
88-6
– Voir aussi : : Fonctions gouvernementales, Membres du Gouvernement, Ministre de la justice, Ministres, Premier ministre.

Grâce (V Droit de grâce)

Groupes parlementaires

– Fixation de l’ordre du jour à l’initiative des groupes d’opposition et des groupes minoritaires.....................................................................................
48
– Demande d’une déclaration du Gouvernement sur un sujet déterminé............
50-1
– Détermination de leurs droits........................................................................
51-1
Groupements politiques ................................................................................
4
Guerre (déclaration de) .................................................................................
35
H
Habilitation législative ..................................................................................
38, 73
Haute Cour ....................................................................................................
68
Hymne national ............................................................................................. .........................................................................................................................
2
I
Impôts

– Domaine législatif ........................................................................................
34
– Autorisation de les percevoir d’urgence .......................................................
47
– Collectivités territoriales ..............................................................................
72-2
Inamovibilité

– Des magistrats du siège ...............................................................................
64
Incompatibilités

– Membres du Gouvernement ........................................................................
23, 71-1
– Membres du Parlement ...............................................................................
25, 71-1
– Membres du Conseil constitutionnel .............................................................
57
Indemnité parlementaire ...............................................................................
25
Indépendance nationale
– Garantie par le Président de la République ...................................................
5
– Menacée en cas de circonstances exceptionnelles ........................................
16
Inéligibilités ...................................................................................................
25
Initiative
– Du référendum ............................................................................................
11, 88-5
– Des lois ......................................................................................................
11, 39
– Des dépenses .............................................................................................
40
– Des amendements .......................................................................................
44
– D’une déclaration du Gouvernement sur un sujet déterminé...........................
50-1
– De la révision de la Constitution ...................................................................
89
– Des recours pour violation du principe de subsidiarité...................................
88-6
Injonction à l’égard du Gouvernement

– Irrecevabilité des propositions de résolution en contenant..............................
34-1
Institutions

– Fonctionnement ..........................................................................................
5, 11
– Menaces à leur encontre .............................................................................
16
Intégrité du territoire

– Garantie par le Président de la République ...................................................
5
– Menacée en cas de circonstances exceptionnelles ........................................
16
– En cas de révision de la Constitution ............................................................
89
Irrecevabilité

– Des propositions de résolution .....................................................................
34-1
– Des propositions et amendements :

– financière .................................................................................................
40
– législative .................................................................................................
41
– Des amendements après l’ouverture du débat ..............................................
44
– Des amendements en première lecture et après la réunion de la commission mixte paritaire .............................................................................................
45
– Des motions de censure ..............................................................................
49
Irresponsabilité

– Des membres du Parlement .........................................................................
26
J
Journal officiel

– Publication des propositions de référendum .................................................
11
– Compte rendu des séances des assemblées .................................................
33
Jours de séance
– Nombre ......................................................................................................
28
– Jours supplémentaires .................................................................................
28
Justice

– Nouveaux ordres de juridiction : domaine législatif .......................................
34
– Saisine du Conseil constitutionnel par le Conseil d’État ou la Cour de cassation à l’occasion d’une instance en cours..............................................

61-1
– Indépendance de l’autorité judiciaire ............................................................
64
– Ordres juridictionnels...................................................................................
65
– Saisine du Conseil supérieur de la magistrature par un justiciable...................
65
– Voir aussi : ;: Conseil supérieur de la magistrature, Coopération, Cour de justice de la République, Cour pénale internationale, Haute Cour, Magistrats, Procédure pénale.

L
Laïcité ............................................................................................................
1er
Langue
 
– Langue française..........................................................................................
2
– Langues régionales.......................................................................................
75-1
– États et peuples francophones......................................................................
87
Lectures
– Des textes législatifs ....................................................................................
42, 45
– Des lois organiques .....................................................................................
46, 88-3
– Des lois de finances .....................................................................................
42, 47
– Des lois de financement de la sécurité sociale ...............................................
42, 47-1
– Des révisions de la Constitution ...................................................................
89
Légion d’honneur

– Nomination du grand chancelier ...................................................................
13
Législature

– Président de l’Assemblée nationale élu pour la durée de la législature ............
32
Libéralités

– Domaine législatif ........................................................................................
34
Libertés

– Domaine législatif ........................................................................................
34
– Défense ......................................................................................................
66
– Voir aussi : Asile, Circulation des personnes.
Loi

– Domaine......................................................................................................
1er, 4, 11, 13, 25, 34, 38, 39, 41, 51-2, 53, 66, 68-1, 72, 72-1, 72-2, 72-3, 73, 74-1, 77, 88-2
– Promulgation, nouvelle délibération ..............................................................
10
– Initiative.......................................................................................................
11, 39
– Exécution ....................................................................................................
21
– Vote par le Parlement .................................................................................
24
– Modification par décret ...............................................................................
37
– Dispositions à caractère expérimental ..........................................................
37-1
– Procédure législative....................................................................................
39, 42, 43, 44, 45, 46
– Subordination aux traités .............................................................................
55
– Constitutionnalité .........................................................................................
61, 61-1, 62
– Abrogation en cas d’inconstitutionnalité........................................................
62
– Application dans les départements et régions d’outre-mer ............................
73
– Voir aussi : Pouvoir législatif.

Loi constitutionnelle (V. Révision)

Loi de financement de la sécurité sociale

– Définition, contenu ......................................................................................
34
– Dépôt .........................................................................................................
39
– Discussion et vote .......................................................................................
42, 47-1
– Contrôle de l’application .............................................................................
47-2
– Inscription à l’ordre du jour..........................................................................
48
– Engagement de la responsabilité du Gouvernement........................................
49
Loi de finances

– Définition, contenu ......................................................................................
34
– Dépôt .........................................................................................................
39
– Discussion et vote .......................................................................................
42, 47
– Contrôle de l’exécution................................................................................
47-2
– Inscription à l’ordre du jour..........................................................................
48
– Engagement de la responsabilité du Gouvernement........................................
49
Loi de programmation
– Définition ....................................................................................................
34
– Consultation du Conseil économique, social et environnemental.....................
70
Loi organique

– Domaine......................................................................................................
6, 7, 11, 13, 23, 25, 27, 34, 34-1, 39, 44, 47, 47-1, 57, 61-1, 63, 64, 65, 68, 68-2, 69, 71, 71-1, 72, 72-1, 72-2, 72-4, 73, 74, 77
– Constitutionnalité .........................................................................................
46, 61
– Procédure ...................................................................................................
46, 88-3
M
Magistrats

– Statut ..........................................................................................................
34, 64
– Nomination, discipline .................................................................................
65
Maires

– Conditions de citoyenneté pour l’exercice des fonctions de maire .................
88-3
Majorité

– Pour l’élection du Président de la République ...............................................
7
– Pour demander une session extraordinaire ...................................................
29
– Pour adopter définitivement une loi organique ..............................................
46
– Pour l’adoption de la motion de censure ......................................................
49
– Pour la destitution du Président de la République .........................................
68
– Pour l’adoption d’une motion autorisant l’adoption par le Congrès d’un projet de loi autorisant l’adhésion d’un État à l’Union européenne.................

88-5
– Pour l’adoption du projet de révision de la Constitution ................................
89
Mandat

– Égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux ....................
1er, 4
– Exercice du mandat du Président de la République........................................
6
– Mandat parlementaire, incompatibilités ........................................................
23, 25
– Délégation de vote ......................................................................................
27
– Conditions d’exercice des mandats électoraux : domaine législatif..................
34
– Des membres du Conseil constitutionnel ......................................................
56
Mandat d’arrêt européen .............................................................................
88-2
Mandat impératif

– Nullité .........................................................................................................
27
Médias

– Liberté, pluralisme et indépendance : domaine législatif..................................
34
Membres du Gouvernement

– Nomination, fin des fonctions .......................................................................
8, 50
– Incompatibilités ...........................................................................................
23, 57, 71-1
– Accès aux assemblées, droit de parole ........................................................
31
– Responsabilité pénale ..................................................................................
68-1, 68-2
– Voir aussi : Fonctions gouvernementales, Ministre de la justice, Ministres.
Messages du Président de la République

– À la Nation .................................................................................................
16
– Au Parlement ..............................................................................................
18
Mesures privatives ou restrictives de liberté
– Autorisation ................................................................................................
26
– Suspension .................................................................................................
26
Ministre de la justice

– Peut saisir le Conseil supérieur de la magistrature de toute question relative au fonctionnement de la justice..........................................................................

65
– Peut participer aux séances des formations du Conseil supérieur de la magistrature.................................................................................................

65
Ministres
– Nomination .................................................................................................
8
– Contreseing des actes du Président de la République ...................................
19
– Délégation de pouvoir du Premier ministre ...................................................
21
– Contreseing des actes du Premier ministre ...................................................
22
– Incompatibilités ...........................................................................................
23, 57, 71-1
– Accès aux assemblées, droit de parole ........................................................
31
– Voir aussi : Gouvernement, Membres du Gouvernement.
Monnaie

– Régime d’émission : domaine législatif ..........................................................
34
– Union économique et monétaire ...................................................................
88-2
Motion

– Autorisant l’adoption par le Congrès d’un projet de loi autorisant l’adhésion d’un État à l’Union européenne....................................................................
88-5
– D’opposition à une modification des règles d’adoption d’actes de l’Union européenne .................................................................................................
88-7
Motion de censure

– Durant la vacance de la Présidence de la République ...................................
7
– Vote par l’Assemblée nationale ...................................................................
49, 50
N
Nationalisations
– Domaine législatif ........................................................................................
34
Nationalité

– Domaine législatif ........................................................................................
34
Navettes ........................................................................................................
42, 45, 46, 48, 68, 88-3, 88-7, 89
Négociation des traités .................................................................................
52
Nominations

– Par le Président de la République ................................................................
13
– Par le Premier ministre ................................................................................
21
– Des membres du Conseil constitutionnel.......................................................
56
– Des membres du Conseil supérieur de la magistrature...................................
65
– Du Défenseur des droits...............................................................................
71-1
Nouvelle-Calédonie .......................................................................................
13, 72-3, 74-1, 76, 77
Nouvelle délibération
– Demandée par le Président de la République ...............................................
10
O
Obligations (civiles et commerciales)

– Domaine législatif ........................................................................................
34
Officiers généraux

– Nomination .................................................................................................
13
Opinions

– Garantie de leurs expressions pluralistes : domaine législatif...........................
4
Opposition

– Des Conférences des présidents à l’engagement de la procédure accélérée ..
45
– Fixation de l’ordre du jour des assemblées à l’initiative de groupes d’opposition ou minoritaires.........................................................................
48
– Droits des groupes d’opposition et des groupes minoritaires..........................
51-1
– À une modification des règles d’adoption d’actes de l’Union européenne
88-7
Ordonnances

– Signature par le Président de la République ..................................................
13
– Délégation du pouvoir du Parlement ............................................................
38
– Ratification expresse....................................................................................
38
– Mise en vigueur du projet de loi de finances .................................................
47
– Mise en œuvre du projet de loi de financement de la sécurité sociale .............
47-1
– Avis du Conseil économique, social et environnemental.................................
69
– Extension et adaptation de dispositions législatives outre-mer .......................
74-1
Ordre du jour

– Du Conseil des ministres .............................................................................
21
– Des sessions extraordinaires du Parlement ...................................................
29
– Non-inscription des propositions de résolution irrecevables...........................
34-14-1
– Conditions d’inscription des projets de loi.....................................................
39
– Des assemblées ..........................................................................................
48
Organisation décentralisée de la République ..............................................
1er
Outre-mer

– Nomination des représentants de l’État ........................................................
13
– Statuts, organisation particulière ...................................................................
72-3 à 74-1
P
Paix (traités de) ...............................................................................................
53
Parlement

– Initiative en matière de référendum ...............................................................
11
– Réunion de plein droit lors de l’exercice des pouvoirs exceptionnels .............
16
– Audition des messages du Président de la République ..................................
18
– Responsabilité du Gouvernement ................................................................. ...................................................................................................................
20, 49, 50
– Vote de la loi et évaluation des politiques publiques.......................................
24
– Composition ...............................................................................................
24
– Pouvoirs .....................................................................................................
25
– Session ordinaire .........................................................................................
28
– Sessions extraordinaires ..............................................................................
29
– Autorisation de la déclaration de guerre et de la prolongation de l’intervention des forces armées à l’étranger......................................................................

35
– Prorogation de l’état de siège ......................................................................
36
– Habilitation du Gouvernement à agir par ordonnances ..................................
38
– Initiative des lois et amendements ................................................................
39, 40, 44
– Désaccord entre les deux assemblées ..........................................................
45
– Assistance de la Cour des comptes..............................................................
47-2
– Information par le Conseil économique, social et environnemental des suites que celui-ci propose de donner à des pétitions..............................................

69
– Consultation du Conseil économique, social et environnemental.....................
70
– Constitution en Haute Cour .........................................................................
68
– Compte rendu de son activité par le Défenseur des droits..............................
71-1
– Opposition à une modification des règles d’adoption d’actes de l’Union européenne .................................................................................................
88-7
– Révision de la Constitution ..........................................................................
89
– Voir aussi : Assemblée nationale, Commissions, Sénat.
Parlement européen ......................................................................................
88-6
Parole
–Droit de parole des membres du Gouvernement dans les assemblées..............
31
Partis politiques .............................................................................................
4
Peines
– Domaine législatif ........................................................................................
34
– Interdiction de la peine de mort ...................................................................
66-1
– Peines applicables aux membres du Gouvernement pénalement responsables

68-1
Personnalités qualifiées

– Membres du Conseil supérieur de la magistrature..........................................
65
Pétitions

– Ayant pour objet la saisine du Conseil économique, social et environne­mental
69
Plan

– Avis du Conseil économique, social et environnemental.................................
70
Pluralisme
– Des opinions ...............................................................................................
4
– Des médias .................................................................................................
34
Politique économique

– Réformes : recours au référendum ...............................................................
11
– Avis du Conseil économique, social et environnemental.................................
69, 70
Politique environnementale

– Principes......................................................................................................
Préambule
– Réformes : recours au référendum................................................................
11
– Avis du Conseil économique, social et environnemental.................................
70
Politique étrangère (V. Accords internationaux)

Politique générale

– Déclaration du Gouvernement .....................................................................
49, 50
Politique sociale

– Réformes : recours au référendum ...............................................................
11
– Avis du Conseil économique, social et environnemental.................................
70
– Voir aussi : Sécurité sociale.
Politiques publiques
– Évaluation par le Parlement..........................................................................
24
– Assistance de la Cour des comptes pour leur évaluation................................
47-2
Poursuite

– D’un membre du Parlement ......................................................................... ................................................................................................................... ...................................................................................................................
26
– Du Président de la République .....................................................................
67
– Des membres du Gouvernement ..................................................................
68-2
Pouvoir judiciaire ...........................................................................................
64, 65, 66
– Voir aussi : Magistrats.
Pouvoir législatif
– Exercice par le Parlement ............................................................................
34
– Délégation au Gouvernement .......................................................................
38, 74-1
– Voir aussi : Principe de subsidiarité.
Pouvoir réglementaire

– Exercice par le Président de la République ...................................................
13
– Exercice par le Premier ministre ...................................................................
21
– Exercice par les collectivités territoriales ......................................................
72
Pouvoirs exceptionnels

– Du Président de la République .....................................................................
16
Pouvoirs publics
– Fonctionnement régulier ..............................................................................
5
– Organisation : recours au référendum ...........................................................
11
– Interruption .................................................................................................
16
Préambule (de la Constitution de 1946) ..........................................................
Préambule
Préfets

– Nomination .................................................................................................
13
Premier ministre
– Nomination, fin des fonctions .......................................................................
8
– Démission du Gouvernement .......................................................................
8, 50
– Consultation en cas de dissolution de l’Assemblée nationale .........................
12
– Consultation en cas d’exercice des pouvoirs exceptionnels par le Président de la République .........................................................................................
16
– Contreseing des actes du Président de la République ...................................
19
– Pouvoirs .....................................................................................................
21
– Suppléance du Président de la République ...................................................
21
– Délégation de certains de ses pouvoirs aux ministres ....................................
21
– Contreseing de ses actes .............................................................................
22
– Fixation des jours de séance supplémentaires ...............................................
28
– Convocation du Parlement en session extraordinaire ....................................
29
– Demande de comité secret ..........................................................................
33
– Initiative des lois ..........................................................................................
39
– Saisine du Conseil constitutionnel..................................................................
39, 54, 61
– Initiative de la réunion d’une commission mixte paritaire ...............................
45
– Engagement de la responsabilité du Gouvernement .......................................
49
– Déclaration de politique générale devant le Sénat .........................................
49
– Proposition de révision de la Constitution .....................................................
89
– Voir aussi : ;: Gouvernement.
Président de l’Assemblée nationale
– Consultation en cas de dissolution ................................................................
12
– Consultation en cas d’exercice des pouvoirs exceptionnels par le Président de la République .........................................................................................
16
– Saisine du Conseil constitutionnel..................................................................
16, 39, 54, 61
– Consultation sur la tenue de jours de séance supplémentaires .......................
28
– Élection, durée des fonctions .......................................................................
32
– Soumission de propositions de loi au Conseil d’État......................................
39
– Opposition de l’irrecevabilité à des propositions ou amendements.................
41
– Provocation de la réunion d’une commission mixte paritaire...........................
45
– Nomination de membres du Conseil constitutionnel ......................................
56
– Nomination de deux membres du Conseil supérieur de la magistrature...........
65
– Présidence de la Haute Cour .......................................................................
68
– Transmission des avis motivés .....................................................................
88-6
Président de la République

– Rôle constitutionnel d’arbitre .......................................................................
5
– Élection ......................................................................................................
6, 7, 58
– Interdiction d’exercer plus de deux mandats consécutifs................................
6
– Vacance ou empêchement ...........................................................................
7
– Nomination des membres du Gouvernement ................................................
8
– Présidence du Conseil des ministres .............................................................
9, 21
– Promulgation des lois, nouvelle délibération ..................................................
10
– Recours au référendum................................................................................
11, 88-5
– Dissolution de l’Assemblée nationale ...........................................................
12
– Signature des ordonnances et décrets en Conseil des ministres .....................
13
– Pouvoir de nomination et d’accréditation .....................................................
13, 14
– Pouvoir en matière de défense .....................................................................
15
– Pouvoirs exceptionnels, messages à la Nation ..............................................
16
– Droit de grâce à titre individuel.....................................................................
17
– Messages et déclarations au Parlement ........................................................
18
– Contreseing de ses actes .............................................................................
19
– Suppléance .................................................................................................
21
– Ouverture et clôture des sessions extraordinaires .........................................
30
– Négociation et ratification des traités ............................................................
52
– Saisine du Conseil constitutionnel .................................................................
54, 61
– Nomination de membres du Conseil constitutionnel et de son président .........
56
– Garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire ..........................................
64
– Nomination de deux membres du Conseil supérieur de la magistrature...........
65
– Demandes d’avis au Conseil supérieur de la magistrature..............................
65
– Responsabilité .............................................................................................
67
– Destitution ..................................................................................................
68
– Nomination du Défenseur des droits.............................................................
71-1
– Compte rendu de son activité par le Défenseur des droits..............................
71-1
– Consultation des électeurs d’une collectivité d’outre-mer ..............................
72-4
– Initiative de révision constitutionnelle ............................................................
89
Président du Conseil constitutionnel

– Nommé par le Président de la République ...................................................
56
Président du Sénat

– Exercice provisoire des fonctions du Président de la République ...................
7
– Consultation en cas de dissolution de l’Assemblée nationale .........................
12
– Consultation en cas d’exercice des pouvoirs exceptionnels par le Président de la République .........................................................................................
16
– Saisine du Conseil constitutionnel..................................................................
16, 39, 54, 61
– Consultation sur la tenue de jours de séance supplémentaires .......................
28
– Élection, durée des fonctions .......................................................................
32
– Soumission de propositions de loi au Conseil d’État......................................
39
– Opposition de l’irrecevabilité à des propositions ou amendements.................
41
– Provocation de la réunion d’une commission mixte paritaire...........................
45
– Nomination de membres du Conseil constitutionnel ......................................
56
– Nomination de deux membres du Conseil supérieur de la magistrature...........
65
– Transmissions des avis motivés ....................................................................
88-6
Présidents de la République (anciens)

– Membres à vie du Conseil constitutionnel .....................................................
56
Principe de la République .............................................................................
2
Principe de subsidiarité .................................................................................
88-6
Procédure accélérée

– Conséquence sur les délais d’examen...........................................................
42, 46
– Engagement sur les textes législatifs...............................................................
45
– Engagement sur les projets et propositions de loi organiques.........................
46
Procédure législative......................................................................................
39, 42, 43, 44, 45, 46
Procédure pénale
– Domaine législatif ........................................................................................
34
– Applicable au Président de la République ....................................................
67
– Mandat d’arrêt européen ............................................................................
88-2
Programme
– Du Gouvernement .......................................................................................
38, 49, 50
Projet de loi
– Adoption par référendum ............................................................................
11, 88-5
– Ratification d’ordonnances ..........................................................................
38
– Initiative, avis du Conseil d’État, présentation, dépôt ....................................
39
– Inscription à l’ordre du jour..........................................................................
39, 48
– Discussion et vote par les assemblées ..........................................................
42, 44, 45
– Envoi pour examen aux commissions ...........................................................
43
– Avis du Conseil économique, social et environnemental.................................
69
– Autorisant la ratification d’un traité relatif à l’adhésion d’un État à l’Union européenne..................................................................................................

88-5
– Voir aussi : ;: Loi, Loi de financement de la sécurité sociale, Loi de finances, Loi organique, Projets relatifs aux états de crise.

Projet de révision
– Discussion en séance....................................................................................
42
– De la Constitution .......................................................................................
89
Projets relatifs aux états de crise
– Délai pour la discussion en séance................................................................
42
– Inscription à l’ordre du jour..........................................................................
48
Promulgation
– Délai de promulgation .................................................................................
10, 11
– Des lois organiques .....................................................................................
46
– De la loi de finances ....................................................................................
47
– Après examen de la constitutionnalité ...........................................................
61, 62
Proposition de loi

– Adoption par référendum.............................................................................
11
– Initiative ......................................................................................................
11, 39
– Avis du Conseil d’État.................................................................................
39
– Recevabilité ................................................................................................
40, 41
– Envoi pour examen aux commissions ...........................................................
43
– Discussion et vote par les assemblées ..........................................................
44, 45
– Provocation de la réunion d’une commission mixte paritaire par les présidents des assemblées............................................................................................

45
– Inscription à l’ordre du jour .........................................................................
48
– Contrôle de leur conformité à la Constitution avant leur soumission à référendum..................................................................................................

61
– Avis du Conseil économique, social et environnemental ................................
69
– Voir aussi : ;: Domaine législatif, Loi, Loi organique.

Proposition de réunion de la Haute Cour .....................................................
68
Proposition de révision

– De la Constitution .......................................................................................
89
Propriété

– Régime de la propriété : domaine législatif.....................................................
34
– Transferts de propriété d’entreprises : domaine législatif ...............................
34
Publication

– Des propositions de référendum ..................................................................
11
– Des ordonnances ........................................................................................
38, 74-1
– Des traités et accords ..................................................................................
55
– De décisions du Conseil constitutionnel.........................................................
62
Publicité

– Des séances des assemblées .......................................................................
33
Q

– Séances réservées .......................................................................................
48
Question préjudicielle....................................................................................
61-1, 62
R
– Des traités et accords internationaux ............................................................
11, 52, 53, 54
– Des ordonnances ........................................................................................
38, 74-1
– D’un traité relatif à l’adhésion d’un État à l’Union européenne ......................
88-5
Recettes de l’État
– Déterminées par les lois de finances .............................................................
34, 47
– Voir aussi : ;: Ressources publiques.
Recevabilité
– Des propositions de résolution......................................................................
34-1
– Financière ...................................................................................................
40
– Législative ...................................................................................................
41
– Des amendements après l’ouverture du débat ..............................................
44
– Des amendements en première lecture et après la réunion de la commission mixte paritaire .............................................................................................

45
– D’une motion de censure .............................................................................
49
Recours
– De chaque assemblée contre un acte législatif européen ................................
88-6
Référendum

– Exercice de la souveraineté nationale ...........................................................
3
– Législatif .....................................................................................................
11
– Surveillance des opérations .........................................................................
60
– Contrôle préalable de la conformité des propositions de loi à la Constitution..

61
– Collectivités territoriales ..............................................................................
72-1
– Adhésion d’un État à l’Union européenne ....................................................
88-5
– Révision de la Constitution ..........................................................................
89
– Voir aussi : ;: Consultations.

Régime électoral
– Domaine législatif ........................................................................................
34
Régimes matrimoniaux
– Domaine législatif ........................................................................................
34
Régions

– Collectivités territoriales ..............................................................................
72
– D’outre-mer ...............................................................................................
72-3, 72-4, 73
Règlement

– Domaine .....................................................................................................
37
– Dispositions à caractère expérimental ..........................................................
37-1
– Application dans les départements et régions d’outre-mer ............................
73
– Voir aussi : ;: Pouvoir réglementaire.
Règlements des assemblées

– Détermination des jours et des horaires des séances ..................................... ..
28
– Fixation des conditions d’exercice du droit d’amendement............................
44
– Détermination des droits des groupes parlementaires.....................................
51-1
– Fixation des conditions de création des commissions d’enquête.....................
51-2
– Constitutionnalité .........................................................................................
61
– Résolutions européennes..............................................................................
88-4
– Résolutions sur le respect du principe de subsidiarité ....................................
88-6
Renouvellement

– Des assemblées du Parlement ......................................................................
25
– Élection des présidents des assemblées ........................................................
32
Réponses

– Du Gouvernement aux questions des parlementaires .....................................
48
Représentation

– Du peuple ...................................................................................................
3
– Du Gouvernement dans les collectivités territoriales ......................................
13, 72
– Des collectivités territoriales ........................................................................
24
– Des Français établis hors de France ............................................................
24
République

– Principes fondamentaux, devise ...................................................................
1er, 2
– Participation au développement de la solidarité et de la coopération entre les États et peuples francophones......................................................................

87
– Forme républicaine du Gouvernement ..........................................................
89
Résolutions

– Vote par les assemblées, recevabilité et inscription à l’ordre du jour..............
34-1
– Sur les projets ou propositions d’actes européens.........................................
88-4
– Résolutions européennes sur les projets d’actes législatifs européens.............
88-4
– Sur le respect du principe de subsidiarité .....................................................
88-6
Responsabilité

– Du Président de la République .....................................................................
67
Responsabilité pénale

– Des membres du Gouvernement ..................................................................
68-1, 68-2, 68-3
Responsabilité politique du Gouvernement

– Ne peut être mise en jeu durant la vacance de la Présidence de la République ...................................................................................................................
7
– Devant le Parlement ....................................................................................
20
– Irrecevabilité des propositions de résolution la mettant en cause....................
34-1
– Engagée sur le programme du Gouvernement ou sur une déclaration de politique générale ........................................................................................
49
– Mise en cause à l’Assemblée nationale par le vote d’une motion de censure .
49
– Engagée sur le vote d’un projet ou d’une proposition....................................
49
– Ne peut être engagée lors du vote à l’issue d’un débat consécutif à la déclaration du Gouvernement devant une assemblée.....................................

50-1
Responsabilités professionnelles et sociales
– Égal accès des femmes et des hommes : domaine législatif.............................
1er
Ressources publiques
– Interdiction de diminution par voie de proposition ou d’amendement ............
40
Réunion du Parlement

– De droit lors de l’exercice des pouvoirs exceptionnels ..................................
16
– Hors session pour l’audition de messages du Président de la République ......
18
– En Haute Cour ............................................................................................
68
– En Congrès .................................................................................................
89
– Voir aussi : Sessions.
Révision
– Durant la vacance de la Présidence de la République ...................................
7
– Conséquence d’un traité international ...........................................................
54
– De la Constitution .......................................................................................
89
– Simplifiée des traités européens ...................................................................
88-7
S
Scrutin
– Mode de scrutin pour l’élection du Président de la République ................................................................................................................... .

7
– Régime électoral des assemblées : domaine législatif .....................................
34
– Scrutin à bulletins secrets pour la destitution du Président de la République ...
68
Séances des assemblées
– Jours et horaires de séance ..........................................................................
28
– Semaines de séance ....................................................................................
28, 48
– Publicité, compte rendu ...............................................................................
33
– Consacrées aux questions ...........................................................................
48
– Réservées à l’ordre du jour fixé par les assemblées ......................................
48
– Réservées aux textes et débats dont le Gouvernement demande l’inscription à l’ordre du jour.............................................................................................
48
– Réservées au contrôle de l’action du Gouvernement et l’évaluation des politiques publiques......................................................................................
48
– Réservées à un ordre du jour arrêté par les groupes d’opposition ou minoritaires..................................................................................................

48
Séances supplémentaires

– Pour la suspension des poursuites et des mesures privatives ou restrictives de liberté .........................................................................................................
26
– En cas de motion de censure .......................................................................
51
Sécurité sociale

– Domaine législatif ........................................................................................
34
– Voir aussi : Loi de financement de la sécurité sociale.
Semaines de séance
– Fixées par chaque assemblée.......................................................................
28
– Réservées....................................................................................................
48
Sénat
– Nombre et statut de ses membres.................................................................
24, 25
– Représentation des collectivités territoriales ..................................................
24
– Représentation des Français établis hors de France ......................................
24
– Élection ......................................................................................................
24, 88-3
– Détermination des semaines et des jours supplémentaires de séance .............
28
– Régime électoral : domaine législatif ................................................................................................................... .
34
– Dépôt des projets de loi ayant pour principal objet l’organisation des collectivités territoriales................................................................................
39
– Délai d’examen des projets de loi de finances...............................................
42, 47
– Délai d’examen des projets de loi de financement de la sécurité sociale.........
42, 47-1
– Délai d’examen des projets relatifs aux états de crise....................................
42
– Amendements en lecture définitive ...............................................................
45
– Lois organiques relatives au Sénat ...............................................................
46
– Fixe l’ordre du jour d’une séance par mois ..................................................
48
– Fixation de son ordre du jour.......................................................................
48
– Approbation des déclarations de politique générale ......................................
49
– Déclaration du Gouvernement......................................................................
50-1
– Droits des groupes constitués en son sein......................................................
51-1
– Adoption des propositions de réunion de la Haute Cour ...............................
68
– Élection de juges de la Cour de justice de la République ..............................
68-2
– Destinataire des projets ou propositions d’actes européens ..........................
88-4
– Avis motivé sur le respect du principe de subsidiarité ...................................
88-6
– Recours devant la Cour de justice de l’Union européenne ............................
88-6
– Voir aussi : Parlement, Président du Sénat, Sénateurs.
Sénateurs

– Saisine du Conseil constitutionnel..................................................................
16, 54, 61
– Incompatibilités ...........................................................................................
23, 57, 71-1
– Nombre, élection, statut, remplacement .......................................................
24, 25, 88-3
– Projets et propositions modifiant la répartition de leurs sièges........................
25
– Contentieux électoral ...................................................................................
59
– Recours pour violation du principe de subsidiarité.........................................
88-6
Services votés ...............................................................................................
47
Services publics

– Réformes : recours au référendum ...............................................................
11
– Rôle du Défenseur des droits........................................................................
71-1
Sessions

– De droit de l’Assemblée nationale ...............................................................
12
– De droit du Parlement .................................................................................
16, 18
– Conséquences sur la détention ou la poursuite d’un membre du Parlement ....
26
– Ordinaires ...................................................................................................
28
– Extraordinaires ............................................................................................
29, 30, 48
– Au cours desquelles le Parlement se prononce sur l’intervention des forces armées à l’étranger.......................................................................................

35
– Limites à l’engagement de responsabilité du Gouvernement...........................
49
– Retard de la clôture des sessions en cas de motion de censure .....................
51
– Adoption de résolutions européennes lors ou en dehors des sessions.............
88-4
Signature
– Des ordonnances et décrets ........................................................................
13
– Des motions de censure ..............................................................................
49
Sincérité
– Des comptes des administrations publiques...................................................
47-2
Souveraineté nationale
– Principes, exercice ......................................................................................
Préambule, 3, 4
Statut

– Statut civil : domaine législatif .......................................................................
34
– Statut personnel ..........................................................................................
75
Successions
– Domaine législatif ........................................................................................
34
Suffrage
– Exercice du droit de suffrage .......................................................................
3
– Suffrage direct ou indirect ............................................................................
3, 24
– Concours des partis politiques .....................................................................
4
– Droit de vote aux élections municipales ........................................................
88-3
Suppléance

– Du Président de la République .....................................................................
21
T
Territoire
– Intégrité ......................................................................................................
5, 16, 89
– Cession, échange, adjonction  .....................................................................
53
Tour de scrutin
– Pour l’élection du Président de la République  ..............................................
7
Traité de Lisbonne ........................................................................................
88-1, 88‑7
Traités (V. Accords internationaux)
Tribunaux de grande instance
– Nomination des présidents  .........................................................................
65
U
Union européenne .........................................................................................
88-1 à 88-7
Urgence
– Pour l’autorisation de percevoir les impôts ...................................................
47
– Pour les décisions du Conseil constitutionnel ................................................
61
– Voir aussi : Procédure accélérée.
V
Vacance

– De la Présidence de la République ...............................................................
7
– D’un siège de membre du Parlement ............................................................
25
Vote

– Absence à l’issue de la déclaration du Président de la République devant le Congrès.......................................................................................................
18
– Absence à l’issue de l’information du Parlement sur l’intervention des forces armées à l’étranger........................................................................................
35
– Des textes législatifs ....................................................................................
44
– Des lois organiques .....................................................................................
46, 88-3
– De la motion de censure ..............................................................................
49
– À l’issue d’un débat sur une déclaration du Gouvernement............................
50-1
– Des décisions relatives à la destitution du Président de la République ............
68
– Des résolutions sur les projets ou propositions d’actes européens..................
88-4
– Des résolutions européennes........................................................................
88-4
– D’une motion autorisant l’adoption par le Congrès d’un projet de loi autorisant l’adhésion d’un État à l’Union européenne.....................................
88-5
– De résolutions sur le non-respect du principe de subsidiarité .........................
88-6
– Des motions d’opposition à une modification des règles d’adoption d’actes de l’Union européenne ................................................................................

88-7
– De la révision de la Constitution ...................................................................
89
– Voir aussi : Adoption, Suffrage.

Vote bloqué ....................................................................................................
44
Vote personnel

– Des membres du Parlement .........................................................................
27
– Des membres de la Haute Cour ...................................................................
68


*

tieng Viet

Hiến pháp của nước Cộng hòa Pháp

Hiến pháp 04 tháng mười 1958
(Cập nhật phiên bản tháng 11 năm 2011)
Xem thêm:
(1) Chú ý
1 phiên bản nghiêng Điều 11 của Hiến pháp có hiệu lực theo các điều kiện được thành lập theo quy định của pháp luật và pháp luật hữu cơ cần thiết cho ứng dụng của họ theo quy định tại Điều 46 của Luật Hiến pháp n ° 2008-724 ngày 23 tháng 7 năm 2008,
2 ° Điều 88-5 không áp dụng cho các thành viên sau một hội nghị liên chính phủ triệu tập được quyết định bởi Hội đồng châu Âu trước ngày 1 tháng 7 năm 2004, theo quy định tại Điều 47 của Luật Hiến pháp số 2008-724 ngày 23 tháng 7 năm 2008.
BẢNG CHỨNG KHOÁN CỦA HIẾN PHÁP
LỜI MỞ ĐẦU
TITLE I. - Chủ quyền (Điều 2-4)
TITLE II. - Tổng thống Cộng hòa (Điều 5-19)
TITLE III. - Chính phủ (Điều 20 đến 23)
TITLE IV. - Quốc hội (Điều 24 đến 33)
TITLE V. - Mối quan hệ giữa Quốc hội và Chính phủ (Điều 34 đến 51-2)
TITLE VI. - Điều ước quốc tế và thỏa thuận quốc tế (Điều 52 đến 55)
TITLE VII. Hội đồng Hiến pháp (Điều 56 đến 63)
TITLE VIII. - Trong các cơ quan tư pháp (Điều 64 đến 66-1)
TITLE IX. - Tòa án tối cao (Điều 67 và 68)
TITLE X. - Trách nhiệm hình sự của các thành viên của Chính phủ (Điều 68-1 đến 68-3)
TITLE XI. Kinh tế, xã hội và môi trường (Điều 69 đến 71)
TITLE XI BIS. - Hậu vệ Nhân quyền (Điều 71-1)
TITLE XII. - Các chính quyền địa phương (các Điều từ 72 đến 75-1)
TITLE XIII. Chuyển tiếp quy định liên quan đến New Caledonia (Điều 76 và 77)
TITLE XIV. - De la Francophonie và Hiệp hội Hiệp định (Điều 87 và 88)
CHƯƠNG XV. - Liên minh châu Âu (Điều 88-1 đến 88-7)
TITLE XVI. - Xem xét lại (Điều 89)
TITLE XVII. - Bãi bỏ

Tuyên ngôn về quyền con người và của công dân năm 1789
Lời nói đầu Hiến pháp 27 Tháng 10 1946
ĐIỀU LỆ MÔI TRƯỜNG 2004

Phân tích Mục lục

HIẾN PHÁP
LỜI MỞ ĐẦU
Người Pháp long trọng tuyên bố gắn bó của họ về quyền con người và các nguyên tắc của chủ quyền quốc gia như họ đã được xác định trong Tuyên bố năm 1789, xác nhận và bổ sung Lời nói đầu của Hiến pháp năm 1946 và các quyền và nhiệm vụ đề ra trong Hiến chương của Môi trường năm 2004.
Dưới những nguyên lý và tự quyết của các dân tộc, Cộng hòa cung cấp các vùng lãnh thổ ở nước ngoài thể hiện ý tuân thủ cho họ tổ chức mới được thành lập trên lý tưởng, bình đẳng, tự do và tình huynh đệ và hình thành với một cái nhìn cho sự phát triển dân chủ của họ.
Điều 1
Pháp là một, tách rời thế tục, dân chủ và xã hội. Nó đảm bảo bình đẳng trước pháp luật đối với mọi công dân, không phân biệt chủng tộc, nguồn gốc, tôn giáo. Nó phải tôn trọng tất cả các niềm tin. Tổ chức của ông được phân cấp.
Pháp luật ủng hộ tiếp cận bình đẳng của phụ nữ và nam giới đến nhiệm vụ bầu cử và chức năng tự chọn, cũng như trách nhiệm chuyên nghiệp và xã hội.
TITLE I
Chủ quyền
Điều 2
Ngôn ngữ của nước Cộng hòa Pháp.
Quốc huy nước là tricolor, màu xanh, trắng, đỏ.
Quốc ca là "Marseillaise".
Phương châm của Cộng hòa là "Tự do, Bình đẳng, Bác ái".
Nguyên tắc của nó là: chính phủ của dân, do dân và vì dân.
Điều 3
Chủ quyền quốc gia thuộc về những người thực hiện nó thông qua đại diện của họ và bằng các phương tiện trưng.
Không có phần của người dân cũng không phải bất cứ cá nhân nào có thể giả định tập thể dục.
Quyền bầu cử có thể là trực tiếp hoặc gián tiếp theo quy định của Hiến pháp. Nó luôn luôn là phổ quát, bình đẳng và bí mật.
Là đại cử tri, theo các điều kiện được xác định theo quy định của pháp luật, tất cả các công dân Pháp hoặc quan hệ tình dục, được hưởng quyền dân sự và chính trị của họ.
Điều 4
Các đảng phái chính trị và các nhóm đóng góp vào việc thực hiện quyền bầu cử. Họ hình thành và thực hiện các hoạt động của mình một cách tự do. Họ phải tôn trọng các nguyên tắc của chủ quyền quốc gia và dân chủ.
Họ đóng góp vào việc thực hiện các nguyên tắc trong đoạn thứ hai của Điều 1 theo các điều kiện được xác định theo quy định của pháp luật.
Pháp luật đảm bảo các biểu thức đa nguyên của các ý kiến ​​và tham gia bình đẳng của các đảng phái chính trị và các nhóm trong đời sống dân chủ của dân tộc.
PHẦN II
CHỦ TỊCH NƯỚC CỘNG HÒA
Điều 5
Tổng thống Cộng hòa phải tôn trọng Hiến pháp. Nó đảm bảo, bằng trọng tài của mình, đúng chức năng của các cơ quan công quyền và liên tục của Nhà nước.
Ông là người bảo lãnh độc lập dân tộc, toàn vẹn lãnh thổ và thực hiện các điều ước quốc tế.
Điều 6
Chủ tịch nước Cộng hòa được bầu với nhiệm kỳ năm năm theo phổ thông đầu phiếu trực tiếp.
Không có người nào có thể phục vụ quá hai nhiệm kỳ liên tiếp.
Sắp xếp để thực hiện Điều này được thành lập bởi một pháp luật hữu cơ.
Điều 7
Chủ tịch nước Cộng hòa được bầu theo đa số tuyệt đối số phiếu bầu. Nếu điều này không đạt được trong lá phiếu đầu tiên, sẽ có ngày mười bốn sau một vòng thứ hai. Chỉ có thể trình bày hai ứng viên, nếu có thu hồi của các ứng cử viên được ưa thích hơn, được tìm thấy đã nhận được nhiều phiếu ở vòng đầu tiên.
Cuộc thăm dò được mở họp của Chính phủ.
Cuộc bầu cử của một Tổng thống mới sẽ được tổ chức ít nhất là hai mươi ngày và 35 ngày trước khi hết hạn sử dụng quyền hạn của Chủ tịch nước.
Trong trường hợp khuyết Chủ tịch nước Cộng hòa đối với bất kỳ lý do nào, hoặc luận tội bởi Hội đồng Hiến pháp của Chính phủ và hoạt động bởi một đa số tuyệt đối của các thành viên, các chức năng của Tổng thống Cộng hòa, ngoại trừ những người quy định tại Điều 11 và 12 dưới đây, được tạm thời thực hiện bởi Chủ tịch Thượng viện, và nếu nó là lại không thể thực hiện những chức năng của Chính phủ.
Trong trường hợp khuyết hoặc không đủ năng lực được tuyên bố vĩnh viễn do Hội đồng Hiến pháp, bỏ phiếu cho cuộc bầu cử của một Tổng thống mới trong phạm vi nhiệm vụ, trừ trường hợp bất khả kháng được công nhận bởi Hội đồng Hiến pháp, ít nhất là hai mươi ngày và 35 ngày sau khi bắt đầu của vị trí tuyển dụng hoặc tuyên bố mất khả năng vĩnh viễn.
Nếu trong thời hạn bảy ngày trước khi thời hạn nộp hồ sơ đề cử, một người, ít hơn ba mươi ngày trước ngày công bố công khai quyết định của mình là một ứng cử viên chết hoặc trở nên bất lực, Hội đồng Hiến pháp có thể quyết định trì hoãn cuộc bầu cử.
Nếu, trước khi vòng đầu tiên, một ứng cử viên chết hoặc trở nên bất lực, Hội đồng Hiến pháp quyết định hoãn cuộc bầu cử.
Trong trường hợp tử vong hoặc không đủ năng lực của một trong hai ứng cử viên ủng hộ trong vòng đầu tiên trước khi bất kỳ lần rút, Hội đồng Hiến pháp tuyên bố rằng nó phải được thực hiện trở lại toàn bộ quá trình bầu cử, đó là ngay cả trong trường hợp tử vong hoặc không đủ năng lực của một trong hai ứng cử viên vẫn còn đứng vòng thứ hai.
Trong tất cả các trường hợp, Hội đồng Hiến pháp bị thu giữ trong các điều kiện quy định trong đoạn thứ hai của Điều 61 hoặc thấp hơn những người được xác định cho sự đề cử của một ứng cử viên của pháp luật hữu cơ theo phần 6 ở trên.
Hội đồng Hiến pháp có thể kéo dài thời gian được đề cập đến trong đoạn thứ ba và thứ năm, rằng cuộc bầu cử có thể diễn ra hơn 35 ngày, kể từ ngày quyết định của Hội đồng Hiến pháp. Nếu các quy định của điều khoản này có tác dụng trì hoãn cuộc bầu cử đến một ngày sau khi hết thời hạn của các quyền hạn của Chủ tịch, ông sẽ tiếp tục có văn phòng cho đến khi công bố người kế nhiệm ông.
Nó có thể không được áp dụng hoặc Điều 49 và Điều 50 của Điều 89 của Hiến pháp trong chức vụ Chủ Tịch Đoàn của nước Cộng hòa hoặc trong khoảng thời gian mà gian giữa các tuyên bố mất khả năng thường trực của Tổng thống của nước Cộng hòa và cuộc bầu cử của người kế nhiệm ông.
Điều 8
Tổng thống Cộng hòa bổ nhiệm Thủ tướng Chính phủ. Nó chấm dứt chức năng của mình trình bày một từ chức của Chính phủ.
Theo đề nghị của Thủ tướng Chính phủ, ông bổ nhiệm các thành viên khác của Chính phủ và chấm dứt các cuộc hẹn của họ.
Điều 9
Chủ tịch nước Cộng hòa chủ trì Hội đồng Bộ trưởng.
Điều 10
Tổng thống Cộng hòa ban hành pháp luật trong thời hạn mười lăm ngày kể từ ngày nhận của Chính phủ cuối cùng đã thông qua pháp luật.
Anh ta có thể, trước khi hết thời hạn đó thời gian, yêu cầu Quốc hội xem xét lại pháp luật hoặc một số điều của nó. Không được từ chối xem xét lại.
Điều 11
Chủ tịch nước Cộng hoà theo đề nghị của Chính phủ trong các phiên họp hoặc trên đề nghị của các hai quốc hội, được công bố trong các tạp chí Officiel, trình một cuộc trưng cầu bất cứ đạo luật về tổ chức của các cơ quan công quyền, hoặc với những cải cách liên quan đến chính sách kinh tế và xã hội của đất nước và các dịch vụ công cộng góp phần khắc phục, hoặc uỷ quyền cho việc phê chuẩn một hiệp ước đó, mà không trái với Hiến pháp, sẽ ảnh hưởng đến hoạt động của các tổ chức.
Khi trưng cầu dân ý được tổ chức theo đề nghị của Chính phủ, đó là trước mỗi cuộc họp, một tuyên bố được theo sau bởi một cuộc thảo luận.
Khi cuộc trưng cầu kết thúc với việc thông qua dự luật, Tổng thống Cộng hòa ban hành trong thời hạn mười lăm ngày, kể sau khi công bố kết quả của cuộc tham vấn.
Điều 11 (1)
Chủ tịch nước Cộng hoà theo đề nghị của Chính phủ trong các phiên họp hoặc trên đề nghị của các hai quốc hội, được công bố trong các tạp chí Officiel, trình một cuộc trưng cầu bất cứ đạo luật về tổ chức của các cơ quan công quyền, hoặc với những cải cách liên quan đến Nation kinh tế, xã hội hay môi trường và các dịch vụ công cộng góp phần khắc phục, hoặc uỷ quyền cho việc phê chuẩn một hiệp ước đó, mà không trái với Hiến pháp, sẽ ảnh hưởng đến hoạt động của các tổ chức.
Khi trưng cầu dân ý được tổ chức theo đề nghị của Chính phủ, đó là trước mỗi cuộc họp, một tuyên bố được theo sau bởi một cuộc thảo luận.
Trưng cầu dân ý về một đối tượng được đề cập trong đoạn đầu tiên có thể được tổ chức theo sáng kiến của 1/5 của các thành viên của Quốc hội, được hỗ trợ bởi một phần mười của cử tri về danh sách cử tri. Sáng kiến này có dạng của một dự luật và có thể không có việc bãi bỏ một đạo luật ban hành chưa đầy một năm.
Các điều kiện của bài trình bày của mình và những người trong đó Hội đồng Hiến pháp giám sát phù hợp với các khoản trên được xác định bởi một pháp luật hữu cơ.
Nếu dự luật đã không được kiểm tra do hai hội đồng trong một khoảng thời gian quy định của pháp luật hữu cơ, Chủ tịch phải nộp cho trưng cầu dân ý.
Khi dự luật không được thông qua bởi những người Pháp, không có đề nghị trưng cầu mới trên cùng một chủ đề không thể được thực hiện trước khi hết thời hạn hai năm kể từ ngày bầu cử.
Khi cuộc trưng cầu tổ chức trong hóa đơn hoặc hóa đơn, Tổng thống Cộng hòa ban hành trong thời hạn mười lăm ngày sau khi công bố kết quả của cuộc tham vấn.
Điều 12
Chủ tịch Cộng hòa có thể, sau khi có ý kiến ​​của Thủ tướng Chính phủ và Chủ tịch các hội đồng, tuyên bố giải thể của Quốc hội.
Cuộc tổng tuyển cử được tổ chức ít nhất là hai mươi ngày và bốn mươi ngày sau khi giải thể.
Quốc hội họp vào ngày thứ Năm thứ hai sau cuộc bầu cử. Nếu cuộc họp này diễn ra bên ngoài khoảng thời gian cho phiên họp thường kỳ, kỳ họp được mở ra bằng cách phải trong một thời gian mười lăm ngày.
Có thể có không có quá trình giải thể hơn nữa trong năm sau cuộc bầu cử.
Điều 13
Tổng thống Cộng hòa ký pháp lệnh, nghị định thảo luận thuận trong Hội đồng Bộ trưởng.
Ông bổ nhiệm nhà nước dân dụng và quân sự.
Nghị Viên Nhà nước, Grand Chancellor của Legion of Honor, đại sứ và các phái viên, cố vấn chủ Tòa án của Kiểm toán viên, các prefects, các quan chức nhà nước trong cộng đồng phối bởi nước ngoài Điều 74 và ở New Caledonia, các tướng, Chủ tịch học viện và người đứng đầu chính quyền trung ương được chỉ định bởi Hội đồng Bộ trưởng.
Một luật hữu cơ xác định các bài viết khác được lấp đầy bởi Hội đồng Bộ trưởng cũng như các điều kiện mà theo đó quyền bổ nhiệm của Tổng thống Cộng hòa có thể được uỷ nhiệm được thực hiện trên danh nghĩa của mình.
Một luật hữu cơ xác định các công việc hoặc chức năng, khác hơn so với những người được đề cập trong đoạn thứ ba, ở đâu, vì tầm quan trọng của họ cho bảo đảm các quyền và tự do đời sống kinh tế và xã hội của dân tộc, sức mạnh để bổ nhiệm Chủ tịch Cộng hòa được thực hiện sau khi thông báo công cộng của ủy ban thường trực của mỗi Viện có liên quan. Tổng thống không thể làm cho một cuộc hẹn khi thêm phiếu chống trong mỗi ban đại diện cho ít nhất 3/5 phiếu bầu trong hai hoa hồng. Pháp luật xác định các ủy ban thường trực là việc làm hoặc văn phòng có liên quan.
Điều 14
Tổng thống Cộng hòa có trách nhiệm công nhận các đại sứ và phái viên bất thường để các cường quốc nước ngoài, đại sứ và phái viên đặc biệt được công nhận với anh ta.
Điều 15
Tổng thống Cộng hòa là người đứng đầu của quân đội. Ông chủ tịch Hội đồng và các ủy ban của Quốc phòng cấp cao.
Điều 16
Khi các tổ chức của nước Cộng hòa, sự độc lập của quốc gia, toàn vẹn lãnh thổ của mình hoặc việc thực hiện các cam kết quốc tế của mình đang được một nghiêm trọng và ngay lập tức và các hoạt động thường xuyên của các cơ quan công quyền hiến pháp bị gián đoạn, Tổng thống Cộng hòa phải thực hiện các biện pháp theo yêu cầu của những trường hợp này, sau khi chính thức có ý kiến ​​của Thủ tướng Chính phủ, Chủ tịch hội đồng và Hội đồng Hiến pháp.
Nó thông báo cho quốc gia với một tin nhắn.
Những biện pháp này phải được lấy cảm hứng từ mong muốn cung cấp cho các cơ quan công quyền hiến pháp kịp thời, có nghĩa là để hoàn thành sứ mệnh của họ. Hội đồng Hiến pháp được tư vấn về họ.
Quốc hội đáp ứng đúng.
Quốc hội không thể bị giải thể trong thời gian tập thể dục, quyền hạn trong trường hợp khẩn cấp.
Sau ba mươi ngày kể từ ngày tập thể dục, quyền hạn trong trường hợp khẩn cấp, Hội đồng Hiến pháp có thể bị tịch thu bởi Chủ tịch Quốc hội, Chủ tịch Thượng viện, 60 đại biểu hoặc 60 thượng nghị sĩ, để xem xét nếu các điều kiện vẫn được giữ nguyên trong đoạn đầu tiên . Nó được phát âm trong thời gian ngắn nhất có thể bằng cách thông báo công khai. Nó đi từ bên phải để xem xét và biểu quyết về các điều khoản tương tự vào cuối sáu mươi ngày, tập thể dục, quyền hạn khẩn cấp bất cứ lúc nào quá thời hạn này.
Điều 17
Chủ tịch nước Cộng hòa có quyền tha thứ cho một cơ sở cá nhân.
Điều 18
Tổng thống Cộng hòa có trách nhiệm giao tiếp với hai hội đồng của Quốc hội bằng tin nhắn, ông đã đọc và không phát sinh bất kỳ cuộc tranh luận.
Ông có thể nói chuyện trước khi Quốc hội triệu tập cho mục đích này tại Quốc hội. Tuyên bố của ông có thể làm phát sinh, trong sự hiện diện của mình, một cuộc tranh luận đó không phải là bỏ phiếu bất kỳ.
Out, hội đồng nghị viện được đáp ứng cho mục đích này.
Điều 19
Hành vi của Chủ tịch nước Cộng hoà khác hơn so với những quy định tại Điều 8 (đoạn), 11, 12, 16, 18, 54, 56 và 61 được countersigned Thủ tướng Chính phủ và khi thích hợp, các bộ trưởng.
PHẦN III
CHÍNH PHỦ
Điều 20
Chính phủ quy định và thực hiện chính sách của quốc gia.
Nó có chính quyền và các lực lượng vũ trang.
Đó là trách nhiệm trước Quốc hội theo các điều kiện và thực hiện theo các thủ tục quy định tại Điều 49 và 50.
Điều 21
Thủ tướng Chính phủ dẫn hành động của Chính phủ. Ông chịu trách nhiệm cho quốc phòng. Nó đảm bảo việc thực hiện pháp luật. Theo quy định của Điều 13, thực hiện thẩm quyền theo luật định và bổ nhiệm dân sự và quân sự.
Ông có thể ủy quyền một số quyền hạn của mình cho các bộ trưởng.
Ngài sẽ thay mặt, khi thích hợp, Chủ tịch nước Cộng hoà làm Chủ tịch Hội đồng và các ủy ban quy định tại Điều 15.
Nó có thể, trong một số trường hợp ngoại lệ, thay mặt cho Chủ Tịch Đoàn của Hội đồng Bộ trưởng theo một phái đoàn rõ ràng cho một chương trình nghị sự cụ thể.
Điều 22
Hành vi của Thủ tướng Chính phủ được countersigned, khi cần thiết, do Bộ trưởng chịu trách nhiệm thực hiện của họ.
Điều 23
Văn phòng của các thành viên Chính phủ sẽ không tương thích với việc thực hiện bất kỳ nhiệm vụ quốc hội, bất kỳ văn phòng đại diện chuyên nghiệp trong nhân vật quốc gia và việc làm công cộng hoặc bất kỳ hoạt động chuyên nghiệp.
Một luật hữu cơ xác định các điều kiện mà theo đó nó được cung cấp để thay thế cho chủ sở hữu của văn phòng, vị trí, công việc.
Việc thay thế các thành viên của Quốc hội đã tổ chức phù hợp với các quy định của Điều 25.
TITLE IV
Quốc hội
Điều 24
Quốc hội đã thông qua pháp luật. Nó điều khiển các hành động của Chính phủ. Nó đánh giá các chính sách công.
Nó bao gồm Quốc hội và Thượng viện.
Đại biểu Quốc hội, có số lượng không được vượt quá 577 được bầu trực tiếp.
Thượng viện, mà thành viên không thể vượt quá 348, là gián tiếp bầu ra. Nó đại diện cho chính quyền địa phương của Cộng hòa.
Nước Pháp bên ngoài nước Pháp được đại diện trong Quốc hội và Thượng viện.
Điều 25
Một luật hữu cơ xác định thời hạn, quyền hạn của mỗi cuộc họp, số lượng thành viên, bồi thường của họ, đủ điều kiện, quy tắc quản lý không đủ điều kiện và không tương thích.
Nó cũng đặt ra các điều kiện theo đó người được bầu để đảm bảo được gọi là trong trường hợp của vị trí tuyển dụng, sự thay thế của các vị đại biểu, thượng nghị sĩ để đổi mới nói chung hay một phần của cộng đoàn mà họ thuộc hoặc thay thế tạm thời nếu chấp nhận của họ về chức năng của chính phủ.
Một ủy ban độc lập, mà pháp luật xác định thành phần và quy tắc của tổ chức và hoạt động, quyết định theo ý kiến ​​công chúng về dự thảo các dự án luật phân chia ranh giới bầu cử cho cuộc bầu cử đại biểu hoặc làm thay đổi sự phân bố chỗ ngồi của các vị đại biểu, thượng nghị sĩ.
Điều 26
Không một thành viên của Quốc hội phải được khởi tố, điều tra, bắt, giam giữ hoặc đã cố gắng trong sự tôn trọng các ý kiến ​​bày tỏ, phiếu bầu của anh ta trong việc thực hiện chức năng của mình.
Không một thành viên của Quốc hội có thể là trong việc bắt, hình sự hoặc khinh tội hoặc thiếu thốn khác hoặc hạn chế tự do với sự cho phép của Cục cuộc họp mà nó thuộc về. Giấy phép này là không cần thiết trong trường hợp flagrante phạm pháp luật quả hoặc phạm tội hoặc phán quyết cuối cùng.
Giam giữ, thiếu thốn hoặc hạn chế tự do hoặc theo đuổi của một thành viên của Quốc hội bị tạm đình chỉ trong thời gian của phiên họp nếu việc lắp ráp mà ông là một phần bắt buộc.
Việc lắp ráp có liên quan sẽ được triệu tập quyền cho các phiên bổ sung để cho phép, khi thích hợp, các ứng dụng của đoạn văn trên.
Điều 27
Bất kỳ nhiệm vụ bắt buộc là null.
Các thành viên đã bỏ phiếu nhân viên của Quốc hội.
Luật pháp hữu cơ đặc biệt có thể ủy quyền cho đoàn đại biểu bỏ phiếu. Trong trường hợp này, không ai có thể được giao cho nhiều hơn một nhiệm kỳ.
Điều 28
Quốc hội đáp ứng ngay trong phiên họp thường kỳ bắt đầu vào ngày làm việc đầu tiên của tháng Mười và kết thúc vào ngày cuối cùng của tháng Sáu
Số ngày mà mỗi cuộc họp có thể diễn ra trong phiên họp thường kỳ không được vượt quá 120. Những tuần ngồi được xác định bởi mỗi lắp ráp.
Thủ tướng Chính phủ, sau khi tham khảo ý kiến ​​với Chủ tịch cuộc họp trong câu hỏi, hoặc đa số các thành viên của mỗi lắp ráp có thể quyết định tổ chức các ngày ngồi thêm.
Những ngày và thời gian của các cuộc họp được xác định theo các quy tắc của mỗi cuộc họp.
Điều 29
Quốc hội gặp nhau trong phiên họp bất thường theo yêu cầu của Thủ tướng Chính phủ hoặc đa số các thành viên của Quốc hội, trên một chương trình nghị sự cụ thể.
Khi phiên làm việc được tổ chức theo yêu cầu của các thành viên của Quốc hội, Nghị định đóng cửa ngay sau khi Quốc hội đã cạn kiệt các chương trình nghị sự mà nó đã được triệu tập và không muộn hơn 12 ngày sau khi cuộc họp .
Thủ tướng Chính phủ có thể yêu cầu một phiên làm việc mới trước khi kết thúc tháng sau đóng cửa Nghị định.
Điều 30
Ngoại trừ trong trường hợp mà trong đó Quốc hội phải đáp ứng, các phiên họp được mở ra và đóng cửa bằng nghị định của Chủ tịch nước Cộng hòa.
Điều 31
Các thành viên Chính phủ có quyền truy cập cho cả hai cuộc họp. Họ được nghe khi họ yêu cầu.
Chúng có thể được sự hỗ trợ của các ủy viên chính phủ.
Điều 32
Chủ tịch Quốc hội được bầu trong thời hạn của cơ quan lập pháp. Chủ tịch Thượng viện được bầu sau mỗi lần đổi mới một phần.
Điều 33
Các phiên họp của cả hai cuộc họp công cộng. Báo cáo của các cuộc tranh luận được công bố trên tạp chí chính thức.
Mỗi Viện có thể ngồi trong máy ảnh theo yêu cầu của Thủ tướng Chính phủ hoặc một phần mười của các thành viên.
TITLE V
MỐI QUAN HỆ GIỮA Quốc hội
VÀ CHÍNH PHỦ
Điều 34
Pháp luật thiết lập các quy tắc:
- Các quyền Dân sự và những bảo đảm cơ bản cấp cho công dân thực hiện quyền tự do dân sự, tự do, đa nguyên và các phương tiện truyền thông độc lập, và những hạn chế áp đặt bởi các công dân quốc phòng ở người và hàng hoá của mình;
- Quốc tịch, tình trạng và năng lực của người, chế độ hôn nhân, thừa kế và quà tặng;
- Việc xác định tội phạm và các vi phạm và các hình phạt áp dụng thủ tục tố tụng hình sự, ân xá, việc tạo ra các cấp độ mới về thẩm quyền và tình trạng của các thẩm phán;
- Các cơ sở, mức giá và phương pháp thu thuế các loại, hệ thống phát hành các loại tiền tệ.
Pháp luật cũng đặt ra quy tắc:
- Các hệ thống bầu cử của hội đồng quốc hội, hội đồng và các cơ quan địa phương đại diện cho bên ngoài của Pháp Pháp cũng như các điều kiện cho việc thực hiện nhiệm vụ bầu cử và chức năng tự chọn của các thành viên của hội đồng thảo luận của chính quyền địa phương;
- Việc tạo ra các chủng loại của các tổ chức công cộng;
- Các cơ bản đảm bảo cấp cho chính phủ dân sự và quân sự;
- Quốc hữu của các công ty và chuyển giao quyền sở hữu của các doanh nghiệp khu vực công với khu vực tư nhân.
Pháp luật xác định các nguyên tắc cơ bản:
- Tổ chức chung của quốc phòng;
- Chính quyền miễn phí của chính quyền địa phương, quyền hạn của mình và các nguồn lực của họ;
- Giáo dục;
- Bảo vệ môi trường;
- Chế độ tài sản, quyền thực sự và nghĩa vụ dân sự và thương mại;
- Luật lao động, pháp luật lao động và an sinh xã hội.
Hành vi Tài chính xác định doanh thu và chi phí của Nhà nước theo cách thức và với các đặt phòng được quy định trong một đạo luật thể chế.
Pháp luật tài chính an sinh xã hội xác định các điều kiện của cân bằng tài chính và đưa ra dự báo doanh thu của họ, xác định mục tiêu chi tiêu theo cách thức và với các đặt phòng được quy định trong một đạo luật thể chế.
Pháp luật lập trình xác định các mục tiêu của các hành động của Nhà nước.
Các hướng dẫn trong từng thời kỳ cho tài chính công theo quy định của pháp luật về lập trình. Họ là một phần của mục tiêu của các tài khoản của chính phủ cân bằng.
Các quy định của bài viết này có thể được bổ sung bởi một pháp luật hữu cơ.
Điều 34-1
Cuộc họp có thể thông qua các quyết theo các điều kiện quy định của pháp luật hữu cơ.
Là không thể chấp nhận và không thể được bao gồm trong chương trình nghị sự của các giải pháp đề xuất, Chính phủ tin rằng thông qua hoặc từ chối của họ sẽ có khả năng làm giảm trách nhiệm của mình hoặc có chứa các huấn thị chống lại ông.
Điều 35
Tuyên bố chiến tranh được ủy quyền của Quốc hội.
Chính phủ thông báo cho Quốc hội quyết định của mình liên quan đến các lực lượng vũ trang ở nước ngoài, chậm nhất là ba ngày sau khi bắt đầu can thiệp. Ông tuyên bố mục tiêu. Thông tin này có thể làm phát sinh một cuộc tranh luận được theo sau bằng cách bỏ phiếu.
Khi thời gian can thiệp vượt quá bốn tháng, Chính phủ trình mở rộng của nó tới các cơ quan của Quốc hội. Anh ấy có thể yêu cầu Quốc hội quyết định cuối cùng.
Nếu Quốc hội không họp vào cuối bốn tháng, ông phát biểu tại lễ khai mạc của phiên họp tiếp theo.
Điều 36
Nhà nước bao vây được ban hành năm Hội đồng Bộ trưởng.
Mở rộng của nó vượt quá mười hai ngày có thể được ủy quyền của Quốc hội.
Điều 37
  
Khác hơn so với những người trong lĩnh vực pháp luật về quy định vấn đề này.Hành vi của Quốc hội liên quan đến những vấn đề này có thể được sửa đổi bằng nghị định ban hành sau khi tham khảo ý kiến ​​với Hội đồng của Nhà nước. Những người trong các hành vi sau khi có hiệu lực của Hiến pháp này có thể được sửa đổi bằng nghị định nếu Hội đồng Hiến pháp tuyên bố rằng họ có một điều tiết theo đoạn trước.Điều 37-1Luật và các quy định có thể chứa một chủ đề và thời gian hạn chế, quy định tính chất thử nghiệm.Điều 38Chính phủ có thể cho việc thực hiện các chương trình của mình, yêu cầu Quốc hội cho phép nhận đơn đặt hàng trong một thời gian hạn chế, biện pháp thông thường các lĩnh vực pháp luật.Đơn đặt hàng được thực hiện bởi Hội đồng Bộ trưởng sau khi tham khảo ý kiến ​​với Hội đồng của Nhà nước. Họ sẽ có hiệu lực khi xuất bản của họ, nhưng sẽ mất hiệu lực nếu dự luật phê chuẩn này được đệ trình tại Quốc hội trước ngày cố định của pháp luật cho phép. Họ không thể được phê chuẩn một cách rõ ràng.Vào cuối giai đoạn được đề cập trong đoạn đầu tiên của bài viết này, các đơn đặt hàng không có thể được thay đổi theo quy định của pháp luật trong các vấn đề đó là lĩnh vực lập pháp.Điều 39Lập pháp sáng kiến ​​thuộc cùng Thủ tướng Chính phủ và các thành viên của Quốc hội.Dự án luật được thảo luận trong Hội đồng Bộ trưởng sau khi Hội đồng Nhà nước và gửi vào văn phòng của một trong hai quốc hội. Bills Luật Tài chính và an ninh tài trợ xã hội được cung cấp đầu tiên của Quốc hội. Nếu không có ảnh hưởng đến đoạn đầu tiên của Điều 44 dự án luật mà đối tượng chính tổ chức của các cơ quan chính quyền địa phương được cung cấp đầu tiên vào Thượng viện.Trình bày các dự án luật trình Quốc hội hoặc Thượng viện đáp ứng các điều kiện quy định bởi pháp luật hữu cơ.Hóa đơn có thể không được bao gồm trong chương trình nghị sự nếu Hội nghị các Chủ tịch của các hội đồng đầu tiên tìm thấy rằng các quy tắc được thành lập theo Luật hữu cơ chưa được biết. Trong trường hợp bất đồng giữa Hội nghị các Chủ tịch và Chính phủ, Chủ tịch của Đại hội đồng có liên quan hoặc Thủ tướng Chính phủ có thể nắm bắt Hội đồng Hiến pháp sẽ hoạt động trong vòng tám ngày.Theo các điều kiện theo quy định của pháp luật, Chủ tịch một cuộc họp có thể được đệ trình cho ý kiến ​​của Hội đồng Nhà nước, trước khi ủy ban xem xét, một dự luật đệ trình bởi một trong những thành viên của Hội đồng, trừ khi sau này s của đối tượng.Điều 40Các kiến ​​nghị, sửa đổi được giới thiệu bởi thành viên của Quốc hội là không chấp nhận được thông qua sẽ dẫn đến giảm các nguồn lực công, hoặc tạo ra các tăng nặng hoặc một văn phòng công cộng.Điều 41Nếu nó xuất hiện trong quá trình lập pháp đề xuất, sửa đổi không phải là trong lĩnh vực của pháp luật hoặc trái với đoàn đại biểu cấp theo Điều 38, Chính phủ, Chủ tịch của cuộc họp thu giữ có thể phản đối việc sa thải.Trong trường hợp bất đồng ý kiến ​​giữa Chính phủ và Chủ tịch của Đại hội đồng có liên quan, Hội đồng Hiến pháp, theo yêu cầu của một hay khác quyết định trong vòng tám ngày.Điều 42Các cuộc thảo luận dự thảo các đề xuất lập pháp và cửa, ngồi trên văn bản được thông qua bởi Ủy ban bị bắt giữ theo mục 43 hoặc, không rằng, các văn bản trong đó lắp ráp đã được nhập.Tuy Nhiên CAC Cuộc thao luan CAC án Luật hop trà Toàn Hiền Pháp Cách Cai Tai Chinh Hoa Tai Chinh khuôn Đồn cua cua cac năm ninh Xenon Hội Lan the first chi Read before Lap Rap input tien Văn Bàn Chính Phú Trinh , khuôn cho cac token Đốc, Truyền Văn Bàn Bường Khắc 4.Thao luan tai cac Cuốc Cuốc Hợp Nhất Cửa token reading Thu Thảo Luật lời ECD Co export có thể Thiệp before Chí Lập Rap the first, chi cho to Het Cửa han thoi gian từ Khoang chi sau sau Tuấn Đồn NOP. It Co CAC có thể Thiệp before chi entries Cuộc Hop Thu Lan Hải Cửa Hàn Chí Het từ Khoang Thới gian tốt Tuấn Ngãi Truyền TU.Khoan Tren Neu Khong AP CAC Thu Dung Tang toc tuc ADI not Start theo điệu 45. It Khong Dung cho AP CAC Tai Chinh Hoa Đôn, Hoa Tai Tro Đôn năm sinh Xenon khuôn Hội của CAC án Liên related to từ Trang Hoàng Thái Khung.Terms 43Dự án và hóa đơn được gửi để kiểm tra một trong các ủy ban thường trực có số lượng được giới hạn đến tám trong lắp ráp mỗi.Theo yêu cầu của Chính phủ, hội nhập, dự án hoặc đề nghị lập pháp được gửi để kiểm tra cho một ủy ban chỉ định đặc biệt cho mục đích này.Điều 44Các thành viên của Quốc hội và Chính phủ có quyền sửa đổi. Quyền này là trong phiên hoặc trong uỷ ban theo các điều kiện quy định bởi các quy định của cuộc họp trong khuôn khổ xác định bởi một luật hữu cơ.Sau khi mở các cuộc tranh luận, Chính phủ có thể phản đối việc xem xét bất kỳ sửa đổi nào mà trước đây chưa được nộp cho ủy ban.Nếu Chính phủ có yêu cầu, họp sẽ phát âm bằng một cuộc bỏ phiếu duy nhất trên tất cả hoặc một phần của văn bản được thảo luận, chỉ giữ lại các đề nghị sửa đổi hoặc chấp nhận của Chính phủ.Điều 45Bất kỳ hóa đơn hoặc đề nghị lập pháp được coi là liên tiếp trong hai Viện của Quốc hội cho việc thông qua một văn bản giống hệt nhau. Nếu không có ảnh hưởng đến việc áp dụng các Điều 40 và 41, sửa đổi nào được thừa nhận trên bài đọc thứ nhất khi nó có một kết nối, mặc dù gián tiếp, với các văn bản nộp hoặc truyền.Trường hợp sau một bất đồng giữa hai viện, một dự án hoặc một dự luật có thể được thông qua sau khi hai bài đọc bởi mỗi nhà hoặc, nếu Chính phủ quyết định bắt đầu các thủ tục mà không có các Hội nghị tăng tốc Chủ tịch sẽ được phối hợp phản đối, sau khi đọc duy nhất bằng cách mỗi người trong số họ, Thủ tướng Chính phủ hoặc một dự luật, Chủ tịch của cả hai phòng cùng với nhau, có quyền để gọi một cuộc họp của một ủy ban chung yêu cầu đề xuất một văn bản chung về các quy định vẫn còn đang được thảo luận.Các văn bản được soạn thảo bởi Ủy ban hỗn hợp có thể được cung cấp của Chính phủ về phê duyệt hai quốc hội. Không sửa đổi sẽ được chấp nhận mà không có sự đồng ý của Chính phủ.Cộng hòa tham gia Liên minh châu Âu được thành lập bởi các quốc gia đã tự do chọn để thực hiện chung một số quyền hạn của mình theo Hiệp ước về Liên minh châu Âu và Hiệp ước về các hoạt động của Liên minh châu Âu, kết quả của điều ước quốc tế đã ký kết tại Lisbon ngày 13 tháng 12 năm 2007.Điều 88-2Pháp luật thiết lập các quy tắc cho lệnh bắt giữ châu Âu theo hành vi được chấp nhận bởi các tổ chức của Liên minh châu Âu.Điều 88-3Tiêu đề có đi có lại và theo cách thức theo quy định của Hiệp ước về Liên minh châu Âu ký kết vào ngày 07 tháng hai năm 1992, quyền bầu cử và trong cuộc bầu cử, thành phố trực thuộc Trung ương được chỉ cấp cho công dân của Liên minh cư trú tại Pháp. Những người này không thể thực hiện các chức năng của thị trưởng, phó thị trưởng hoặc tham gia trong việc chỉ định đại cử tri của Thượng viện và cuộc bầu cử của thượng nghị sĩ. Một luật hữu cơ thông qua trong điều kiện giống hệt nhau do hai hội đồng xác định các điều kiện áp dụng của Điều này.Điều 88-4Chính phủ trình Quốc hội và Thượng viện, khi trình Hội đồng Liên minh châu Âu, hành vi lập pháp dự thảo châu Âu và các dự án khác hoặc đề xuất của Liên minh châu Âu.Cách thức quy định trong các quy tắc của mỗi Viện, nghị quyết của châu Âu có thể được thông qua, nếu không phải là trong phiên giao dịch, dự án hoặc kiến ​​nghị được đề cập trong đoạn đầu tiên, cũng như bất kỳ tài liệu nào được phát hành bởi một tổ chức của Liên minh Châu Âu.Trong mỗi quốc hội được thành lập một ủy ban cho các vấn đề châu Âu.Điều 88-5 (1)Bất cứ đạo luật cho phép việc phê chuẩn điều ước quốc tế về sự gia nhập của một Nhà nước Liên minh châu Âu là để trưng do Chủ tịch nước Cộng hòa.Tuy nhiên, bằng phiếu biểu quyết của một chuyển động thông qua trong điều kiện giống hệt nhau bởi mỗi viện bởi đa số ba phần năm của Quốc hội có thể ủy quyền cho việc thông qua dự luật bởi các thủ tục quy định trong đoạn thứ ba của Điều 89.Điều 88-6Quốc hội hoặc Thượng viện có thể đưa ra một ý kiến ​​hợp lý về sự phù hợp của hành động dự thảo lập pháp châu Âu với nguyên tắc phụ đới. Thông báo phải được gửi do Chủ tịch cuộc họp liên quan đến Chủ tịch Nghị viện châu Âu, Hội đồng và Ủy ban châu Âu. Chính phủ sẽ được thông báo.Mỗi Viện có thể kháng cáo lên Tòa án Tư pháp của Liên minh châu Âu chống lại một đạo luật châu Âu vi phạm nguyên tắc phụ đới. Kháng cáo này được chuyển tiếp đến Tòa án Tư pháp của Liên minh châu Âu của Chính phủ.Để kết thúc này, các nghị quyết có thể được thông qua, nếu không phải là trong phiên giao dịch, theo các điều khoản của cuộc thảo luận và sáng kiến ​​được thành lập theo các quy tắc của mỗi cuộc họp. Theo yêu cầu của 60 đại biểu hoặc 60 thượng nghị sĩ, biện pháp khắc phục là đúng.Điều 88-7Phiếu biểu quyết của một chuyển động về giống hệt nhau thông qua bởi Quốc hội và Thượng viện, Quốc hội có thể phản đối thay đổi các quy tắc của việc áp dụng các hành vi của Liên minh châu Âu trong các trường hợp quy định đối với các đơn giản hóa sửa đổi của hiệp định hoặc hợp tác tư pháp dân sự, Hiệp ước về Liên minh châu Âu và Hiệp ước về các hoạt động của Liên minh châu Âu, khi họ là kết quả của hiệp ước ký kết tại Lisbon vào ngày 13 tháng 12 năm 2007.TRE XVIREVISIONĐiều 89Sáng kiến ​​cho việc sửa đổi Hiến pháp thuộc đồng thời với Tổng thống Cộng hòa đề nghị của Thủ tướng Chính phủ và các thành viên của Quốc hội.Dự án hoặc đề nghị sửa đổi phải được kiểm tra về thời gian đặt trong đoạn thứ ba của Điều 42 và thông qua cả hai viện trong điều kiện giống hệt nhau. Việc sửa đổi quy định sau khi được phê duyệt theo trưng.Tuy nhiên, đề xuất việc sửa đổi không được trình trưng nơi Tổng thống nước Cộng hòa quyết định trình Quốc hội triệu tập tại Quốc hội, trong trường hợp này, việc sửa đổi đề xuất được phê duyệt, nếu có đủ đa số ba phần năm số phiếu bầu. Văn phòng của Quốc hội là của Quốc hội.Không có thủ tục sửa đổi không thể được bắt đầu hoặc tiếp tục khi vi phạm toàn vẹn lãnh thổ.Các hình thức cộng hòa của chính phủ có thể không được sửa đổi.TITLE XVIIBãi bỏTuyên ngôn nhân quyềnVà công dân 1789Đại diện của người Pháp, tổ chức tại Quốc hội, xem xét rằng sự ngu dốt, sự lãng quên hay coi thường các quyền của con người là nguyên nhân duy nhất của nỗi bất hạnh công cộng và tham nhũng của chính phủ, đã giải quyết được quy định tại một tuyên bố long trọng các quyền tự nhiên, bất khả xâm phạm và thiêng liêng của con người, rằng tuyên bố này, được liên tục trước khi tất cả các thành viên của cơ thể xã hội, trách nhiệm nhắc nhở liên tục của các quyền và nghĩa vụ của mình, vì vậy mà các hành vi của cơ quan lập pháp, và những người quyền hành pháp, có thể được so sánh bất cứ lúc nào với mục đích của tất cả các tổ chức chính trị, được tôn trọng hơn, do đó, nhu cầu của công dân, sau đây dựa trên các nguyên tắc đơn giản và không thể chối cãi, sẽ có xu hướng duy trì của Hiến pháp và hạnh phúc tất cả.Theo đó, Quốc hội ghi nhận và tuyên bố, trong sự có mặt và dưới sự bảo trợ của Đấng Tối Cao, các quyền sau đây của con người và công dân.Điều I.Đàn ông sinh ra và vẫn còn tự do và bình đẳng về quyền. Phân biệt xã hội có thể được thành lập chỉ trên các tiện ích phổ biến.Điều IIMục đích của tất cả các hiệp hội chính trị là bảo tồn các quyền tự nhiên và vinh viển của con người. Những quyền tự do, tài sản, an ninh và khả năng chống lại sự áp bức.Điều IIINguyên tắc chủ quyền cư trú cơ bản trong cả nước. Không có cơ thể cũng như cá nhân có thể thực hiện bất kỳ thẩm quyền mà không phát ra rõ ràng.Điều IVTự do là để có thể làm bất cứ điều gì mà không làm hại người khác: do đó, việc thực hiện các quyền tự nhiên của mỗi người không có giới hạn, ngoại trừ những đảm bảo cho các thành viên khác của xã hội có thể tận dụng những quyền tương tự. Các giới hạn này chỉ có thể được xác định theo quy định của pháp luật.Điều VPháp luật có quyền để bảo vệ các hành động gây hại cho Công ty. Tất cả những gì pháp luật không cấm không thể được ngăn chặn, và không ai có thể bị buộc phải làm những gì cô ấy đã không đặt.Điều VILuật là sự biểu hiện của ý chí chung. Tất cả các công dân có quyền tham gia cá nhân, hoặc thông qua đại diện của họ, trong sự hình thành của nó. Nó phải giống nhau cho tất cả, cho dù nó bảo vệ hay trừng phạt. Tất cả các công dân, bình đẳng trong mắt của nó, đều chấp nhận tất cả dignities công cộng, địa điểm, và công ăn việc làm, theo khả năng của họ và không có sự phân biệt khác hơn so với những đức tính và tài năng của họ.Điều VIIKhông ai có thể bị buộc tội, bị bắt hoặc bị giam giữ ngoại trừ trong các trường hợp được xác định theo quy định của pháp luật, và theo các hình thức quy định. Những người thu hút, xúc tiến, thực hiện hoặc gây ra được thực hiện bất kỳ đơn đặt hàng phải bị trừng phạt, nhưng bất kỳ công dân triệu tập hoặc bị bắt giữ trong đức hạnh của Đạo luật phải tuân thủ ngay lập tức ông đã làm cho mình có tội với kháng chiến.Điều VIIIPháp luật phải thiết lập các hình phạt rất nghiêm khắc và rõ ràng là cần thiết, và không ai có thể bị phạt trừ bởi đức hạnh của pháp luật thành lập và ban hành trước khi hành vi phạm tội và áp dụng một cách hợp pháp.Điều IXMỗi người đàn ông được coi là vô tội cho đến khi ông đã bị tuyên bố có tội, nếu thấy không thể thiếu để bắt giữ ông, tất cả các mức độ nghiêm trọng sẽ không cần thiết để đảm bảo người của ông phải bị đàn áp theo quy định của pháp luật .Điều XKhông ai có được disquieted trên tài khoản của các ý kiến ​​của mình, ngay cả tôn giáo, biểu hiện của họ không làm ảnh hưởng trật tự công cộng được thành lập theo quy định của pháp luật.Điều XICác thông tin liên lạc của những suy nghĩ và dùng thử miễn phí là một trong những quyền quý giá nhất của con người: Do đó, bất kỳ công dân nào có thể nói, viết và xuất bản một cách tự do, ngoại trừ để trả lời việc lạm dụng các quyền tự do này trong các trường hợp được xác định theo quy định của pháp luật.Điều XIIBảo đảm quyền con người và của công dân đòi hỏi một lực lượng công cộng: Vì vậy, lực lượng này được thành lập vì lợi ích của tất cả, và không vì lợi ích cụ thể của những người mà nó được giao phó.Điều XIIIĐối với việc duy trì lực lượng công cộng và các chi phí hành chính, góp phần phổ biến là cần thiết. Nó sẽ được phân bổ đồng đều trong tất cả các công dân, bởi vì các khoa của họ.Điều XIVTất cả các công dân có quyền để xác định, tự mình hoặc thông qua người đại diện của họ, sự cần thiết của sự đóng góp công cộng, cấp cho người này một cách tự do, để giám sát việc sử dụng và sửa chữa các tỷ lệ, các cơ sở, bộ sưu tập và thời gian.Điều XVCông ty có quyền yêu cầu của tất cả các chính quyền đại lý công cộng.Điều XVIBất kỳ xã hội, trong đó bảo đảm quyền, không được đảm bảo, cũng không tách biệt của quyền hạn quy định, không có hiến pháp.Điều XVIITài sản là một quyền bất khả xâm phạm và thiêng liêng, không ai có thể bị tước trừ nơi công cộng cần thiết, hợp pháp xác định chắc chắn, rõ ràng đòi hỏi nó, và trong điều kiện của một bồi thường và trước khi.Lời nói đầu Hiến pháp27 Tháng Mười 1946Sau chiến thắng của các dân tộc miễn phí qua các chế độ đã cố gắng để nô dịch và làm suy giảm con người, người dân Pháp một lần nữa tuyên bố rằng tất cả mọi người, không phân biệt tôn giáo, chủng tộc hay niềm tin, sở hữu quyền bất khả xâm phạm và thiêng liêng. Ông long trọng tái khẳng định các quyền và tự do của con người và công dân được ghi nhận trong Tuyên ngôn Nhân quyền năm 1789 và các nguyên tắc cơ bản được công nhận bởi luật pháp của nước Cộng hòa.Nó tuyên bố: ngoài ra, đặc biệt cần thiết trong thời đại của chúng ta, các nguyên tắc chính trị, kinh tế và xã hội dưới đây:Pháp luật đảm bảo phụ nữ trong tất cả các lĩnh vực, quyền bình đẳng với nam giới.Mỗi người bị ngược đãi cho hành động của mình trong lợi của tự do tị nạn trên lãnh thổ của nước Cộng hòa.Mọi người đều có nghĩa vụ làm việc và bên phải để có được một công việc. Không ai có thể bị thương trong công việc hoặc việc làm của mình, bởi vì nguồn gốc, ý kiến ​​hay tín ngưỡng.Bất kỳ người đàn ông có thể bảo vệ quyền và lợi ích của họ thông qua hoạt động công đoàn và tham gia tổ chức công đoàn của sự lựa chọn của mình.Quyền đình công được thực hiện trong khuôn khổ của pháp luật điều chỉnh nó.Mọi công nhân đều tham gia, thông qua các đại biểu được xác định tập thể của điều kiện làm việc và quản lý của các công ty.Bất kỳ tài sản, kinh doanh, điều hành hoặc mua lại các nhân vật của một dịch vụ công cộng hoặc độc quyền quốc gia, sẽ trở thành tài sản của cộng đồng.Quốc gia sẽ cung cấp cho các cá nhân và điều kiện gia đình cần thiết cho sự phát triển của họ.Nó đảm bảo cho tất cả, đặc biệt là trẻ em, mẹ và người lao động cao tuổi, bảo vệ sức khỏe, tài liệu, phần còn lại, an ninh và giải trí. Mỗi con người, bởi vì tuổi tác, thể chất hoặc tinh thần, tình hình kinh tế, không thể làm việc có quyền có được từ các phương tiện cộng đồng phù hợp của sự tồn tại.Quốc gia tuyên bố đoàn kết và bình đẳng của tất cả các chi phí của Pháp do thiên tai.The Nation đảm bảo sự tiếp cận bình đẳng cho trẻ em và người lớn để đào tạo giáo dục nghề nghiệp và văn hóa. Việc tổ chức giáo dục công cộng miễn phí và thế tục ở tất cả các cấp là một nhiệm vụ của Nhà nước.Cộng hòa Pháp, trung thành với truyền thống của nó, tuân thủ các quy tắc của luật pháp quốc tế công cộng. Nó sẽ không chịu bất cứ điểm chiến tranh chinh phục và không bao giờ sử dụng lực lượng của mình chống lại sự tự do của bất kỳ người nào.Đối tượng có đi có lại, Pháp đồng ý hạn chế chủ quyền cần thiết cho việc tổ chức và bảo vệ hòa bình.Pháp đào tạo với những người ở nước ngoài Liên minh được thành lập về quyền và nghĩa vụ ngang nhau, không phân biệt chủng tộc hay tôn giáo.Liên hiệp Pháp được sáng tác của các quốc gia và các dân tộc có chung hoặc phối hợp các nguồn lực của họ và những nỗ lực để phát triển nền văn minh của mình, nâng cao khả năng của họ và đảm bảo sự an toàn của họ.Trung thành với nhiệm vụ truyền thống của mình, Pháp dự định để dẫn dắt những người mà cô đã chăm sóc của sự tự do tự quản và quản lý công việc của họ một cách dân chủ, loại bỏ bất kỳ hệ thống thực dân dựa trên tùy ý, nó đảm bảo tiếp cận bình đẳng với tất cả các chức năng công cộng và việc thực hiện các quyền và các quyền tự do cá nhân và tập thể được thiết lập trước hoặc xác nhận.ĐIỀU LỆ MÔI TRƯỜNG 2004Người Pháp,Xem xétCác nguồn lực và các cân đối tự nhiên đã có điều kiện sự xuất hiện của nhân loại;Tương lai và sự tồn tại của nhân loại là không thể tách rời khỏi môi trường tự nhiên của nó;Rằng môi trường là di sản chung của con người;Đó là người đàn ông có ảnh hưởng ngày càng tăng trên các điều kiện của cuộc sống và sự tiến hóa của chính mình;Sự đa dạng sinh học, phát triển cá nhân và sự tiến bộ của xã hội loài người đang bị ảnh hưởng bởi các mẫu nhất định của tiêu dùng và sản xuất và khai thác quá mức các nguồn tài nguyên thiên nhiên;Bảo vệ môi trường phải giống như các lợi ích cơ bản của một quốc gia khác;Để đảm bảo phát triển bền vững, những lựa chọn thiết kế để đáp ứng nhu cầu của ngày hôm nay không phải thỏa hiệp khả năng của các thế hệ tương lai và các dân tộc khác để đáp ứng nhu cầu riêng của họ;Công bố:Điều 1Mọi người đều có quyền sống trong một môi trường cân bằng sức khỏe.Điều 2Mọi người đều có trách nhiệm tham gia vào việc bảo tồn và cải thiện môi trường.Điều 3Mọi người đều theo các điều kiện theo quy định của pháp luật, ngăn chặn thiệt hại có thể gây ra đối với môi trường, hoặc cách khác, để hạn chế hậu quả.Điều 4Tất cả mọi người phải giúp đỡ sửa chữa thiệt hại gây ra cho môi trường, theo các điều kiện theo quy định của pháp luật.Điều 5Khi xảy ra bất kỳ thiệt hại nào, mặc dù không chắc chắn trong trạng thái của kiến ​​thức khoa học, có thể ảnh hưởng nghiêm trọng và không thể phục hồi môi trường, cơ quan công quyền có trách nhiệm áp dụng các nguyên tắc phòng ngừa trong các lĩnh vực của họ về thẩm quyền, thực hiện các thủ tục đánh giá rủi ro và áp dụng các biện pháp tạm thời và tương xứng để đối phó với sự xuất hiện của chấn thương.Điều 6Chính sách công cần thúc đẩy phát triển bền vững. Để kết thúc này, họ hòa giải việc bảo vệ và tăng cường môi trường, phát triển kinh tế và tiến bộ xã hội.Điều 7Mọi người đều có quyền, trong các điều kiện và giới hạn quy định của pháp luật, tiếp cận thông tin về môi trường được tổ chức bởi các cơ quan công quyền và tham gia trong các quyết định ảnh hưởng đến môi trường.Điều 8Môi trường giáo dục và đào tạo có trách nhiệm đóng góp vào việc thực hiện các quyền và nghĩa vụ được thành lập theo Điều lệ này.Điều 9Nghiên cứu và đổi mới nên cho vay hỗ trợ của họ vào việc bảo tồn và tăng cường môi trường.Điều 10Điều lệ này sẽ truyền cảm hứng cho các hành động châu Âu và quốc tế tại Pháp.

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