Wednesday 13 June 2012

Tweet de Trierweiler : «C'est une bombe à fragmentation»

12 juin 2012 http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/12/tweet-de-trierweiler-c-est-une-bombe-a-fragmentation_825735

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Méli-mélodrame après le tweet de Valérie Trierweiler

Valerie Trierweiler, le 6 mai 2012.
Valerie Trierweiler, le 6 mai 2012. (REUTERS)

Récit En soutenant le dissident PS qui met en difficulté Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle, la compagne de François Hollande a déclenché la tempête.

Par CHARLOTTE ROTMAN
Ah la passion. 22 mots, moins de 140 signes. Le tweet est lâché, il est 11h56. Un geste irrépressible? Irraisonné?
Voilà le message envoyé sur Twitter par Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande. «L'atout cœur» a parlé avec le sien, apparemment. Celle qui ne veut pas être une «première dame», et souhaite rester journaliste s'est emmêlée les pinceaux en envoyant un message de soutien clair et massif  au rival de Ségolène Royal, l'ancienne compagne de François Hollande, en ballottage dans la 1re circonscription de Charente-Maritime. Quand le chef de l'Etat a, lui, signé son encouragement à la candidate et mère de ses quatre enfants dans sa profession de foi. Méli-mélo drame.
Tweet de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni
Quand le tweet arrive sur les écrans, il interrompt les conversations à la rédaction de Libé. «Tu as vu ça?». «C'est pas elle», jure un journaliste politique. Qui envoie dans la minute une demande de confirmation.
En attendant, les hypothèses pleuvent. Sur Twitter, les entomologistes se manifestent. Certains s'improvisent graphologues. Vincent Glad, du Grand Journal de Canal +, signale «ce petit souci avec le d'»,  écrit avec un espace superflu qui, à ses yeux, vaut signature.

Venue à La Rochelle soutenir Royal, la « seule candidate de la majorité présidentielle soutenue par tous les partis de la gauche», Martine Aubry, sollicitée par les médias, n'y croit pas et répète aux micros qui se tendent: «Ce n'est pas vrai».
Dans l'entourage de François Hollande, on croise les doigts en espérant un «piratage» du compte Twitter de «valtrier». Las. A 12h40, une dépêche tombe, classée en «bulletin» (encore plus urgent qu'un «urgent»): «Trierweiler confirme à l’AFP son encouragement à l’opposant de Royal».

Sur le port de La Rochelle, sorte de nouvelle Croisette, Olivier Falorni fanfaronne: «C’est un beau message d’amitié, de soutien personnel, ça fait évidemment plaisir dans un contexte où je subis beaucoup de coups, beaucoup d’attaques injustes». Ségolène Royal, elle, ne veut pas faire de commentaires. Mais l'un de ses lieutenants Jean-Louis Bianco s'énerve: «On a élu François Hollande, pas Valérie Trierweiler: de quoi se mêle-t-elle»?
C'est à peu près à ce moment-là que l'humoriste Sophia Aram propose «une médiation familiale». Pendant ce temps, François Hollande, qui avait promis de ne pas mélanger le privé et le public, comme Nicolas Sarkozy, fait un discours au Conseil économique, social et environnemental sur la croissance. Un journaliste du Figaro sent l'«embarras des ministres» à propos du tweet.
La droite se frotte les mains: «La "République exemplaire" cède le pas à la mauvaise chronique people. Ce matin, la présidence "normale" est définitivement morte. Désormais, c’est "Dallas" à l’Elysée!», a explosé l'UMP Geoffroy Didier.

En avril,  Valérie Trierweiler déclarait à Femme actuelle: «François me fait totalement confiance, sauf pour mes tweets.»
http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/12/meli-melodrame-apres-le-tweet-de-valerie-trierweiler_825707 

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En direct - Royal dénonce les attaques «personnelles» et «méprisantes» la visant

(Mis à jour: )
Ségolène Royal le 12 juin 2012.
Ségolène Royal le 12 juin 2012. (Photo Vincent Nguyen. Riva Press)
Par LIBÉRATION.FR
L'essentiel
• Les candidats aux élections législatives avaient jusqu'à 18 heures aujourd'hui pour déposer ou retirer leur candidature au second tour, qui aura lieu dimanche prochain. Le dissident PS Olivier Falorni, qui a décidé de se maintenir contre Ségolène Royal à La Rochelle, a reçu le soutien de Valérie Trierweiler via Twitter.
• Le FN continue de déchirer la droite. Pour le second tour des législatives, l'UMP a tranché: ni alliance avec l'extrême droite, ni front républicain. Ce qui n'empêche pas certains candidats localement de chercher à se rapprocher du parti de Marine Le Pen.


23h40. Ségolène Royal dénonce sur France 3 Poitou-Charentes les attaques «personnelles» et «méprisantes» la visant comme candidate aux législatives à La Rochelle. «J’en ai beaucoup subi, de très méprisantes, sous tous les tons, sous toutes les formes mais ma responsabilité (...) c’est d'élever le débat». «Lorsqu’il y a des divisions, lorsqu’il y a des petites phrases, des attaques personnelles, les gens se sentent méprisés parce qu’ils attendent autre chose de la politique», a-t-elle ajouté.
Interrogée sur le message de soutien de la première dame de France Valérie Trierweiler à son adversaire, Ségolène Royal a déclaré: «Je n’ai pas de commentaire à faire», après avoir souligné qu’elle était soutenue par François Hollande.
23h15. Le député UMP de Paris, Jean-François Lamour, proche de François Fillon, estime que la création de «courants» au sein de l’ancien parti majoritaire entraînerait «beaucoup de tensions» et constituerait «un grand danger pour l’UMP». «Faut-il des courants bien déterminés au sein de l’UMP ? Moi, je suis beaucoup plus circonspect quant à (leur) création et leur autonomie en quelque sorte au sein de l’UMP», a-t-il déclaré au Talk Orange-Le Figaro.
22 heures. Marine Le Pen, estime que le mur anti-FN «a implosé» et que le front républicain «est enterré», dans une interview à paraître mercredi dans le Télégramme. Le mur anti-FN ? «Il a implosé. Ne serait-ce qu’avec la consigne donnée par l’UMP qui a enterré ce qu’ils appelaient le "front républicain"», déclare-t-elle. «Maintenant, ils ont évolué sous la pression de leurs électeurs et de leur base. Une très grande majorité des électeurs UMP se sentent plus proches de nos options alors que la plupart des dirigeants de l’UMP se sentent plus proches des socialistes», ajoute la dirigeante frontiste.
21h30. Jean-François Copé lance un appel aux électeurs du Front national en leur disant que «la gauche et la droite, c’est pas pareil». Le secrétaire général de l’UMP a rappelé le refus de son parti de toute alliance avec l’extrême droite et a de nouveau renvoyé dos à dos FN et Front de gauche, ne voyant «aucune différence» entre les deux formations. Ce sont «des extrêmes» et «nous, nous ne sommes pas alliés avec les extrêmes». «C’est ce qui fait la différence avec le Parti socialiste qui, lui, a fait le choix de l’alliance avec l’extrême gauche», a déclaré M. Copé.
20h40. Jean-François Copé se dit «très mal à l’aise» pour évoquer le message d’encouragement de la compagne du président François Hollande, Valérie Trierweiler, à l’opposant de Ségolène Royal, y voyant une «affaire d’une incroyable légèreté». Interrogé par France 2 sur cette initiative, le secrétaire général de l’UMP a répondu: «Ecoutez, je suis très mal à l’aise pour commenter cette affaire qui est d’une incroyable légèreté. Je me mets à la place des Français qui doivent être effarés». «Vous vous rendez compte que (pendant) cette élection majeure qu’est l'élection législative dans un climat de crise -- attendez ! L’Italie quasiment au dépôt de bilan, l’Espagne qui a un renflouement de 100 milliards d’euros pour ses banques, une crise dont François Hollande ne parle pas -- on nous demande de faire des commentaires sur quelque chose qui, excusez-moi, n’est pas du niveau», a-t-il ajouté.
20h30. La candidate du FN éliminée dans la 9e circonscription de Loire-Atlantique, Marguerite Lussaud, appelle à voter pour le député UMP sortant Philippe Boënnec, à la demande de celui-ci, suscitant de vives réactions du PS. «J’invite tous ceux qui m’ont apporté leur voix au premier tour à voter au second pour Philippe Boënnec», déclare t-elle dans un communiqué, soulignant «partage(r) avec lui un certain nombre "de vraies valeurs"».
20h20. Le président UMP de la commission des Finances du Sénat, Philippe Marini, estime lors de l'émission «Preuves par trois Public Sénat/AFP» que «s’il y a quelques députés du Front national», «la République ne va pas être transformée». «S’il y a quelques députés en nombre très limité du Front national, la République ne va pas être transformée», a lancé le sénateur-maire de Compiègne (Oise). «A l’inverse, si le Parti socialiste a vraiment tous les pouvoirs dans cette République, nous serions en très grave danger», a-t-il ajouté.
19h15. Martine Furioli-Beaunier, candidate FN arrivée dimanche en 3ème position dans la circonscription de Carpentras-Nord, décide de se retirer pour le second tour, afin de «faire barrage à la gauche». «J’ai mûrement réfléchi, j’ai décidé de me retirer pour faire barrage à la gauche», a-t-elle expliqué, laissant le champ libre au second tour à l’UMP Julien Aubert, arrivé deuxième au premier tour, face au candidat PS Jean-François Lovisolo (35,27%). Mais Marine Le Pen a condamné «fermement» cette décision quelques minutes plus tard.
18h50. Jean-Marc Ayrault déclare que le président François Hollande et lui-même soutiennent «à fond» la candidature de Ségolène Royal à La Rochelle, assurant que le reste n'était «que des péripéties», en allusion au soutien de Valérie Trierweiler au dissident PS. «Le message est très clair: le président de la République et moi-même nous soutenons à fond la candidature de Ségolène Royal à La Rochelle». Il dit «ne pas vouloir commenter les commentaires». «Ce n’est que des péripéties», selon lui.
18h40. Jean-Marc Ayrault affirme que l’UMP, avec sa stratégie du «ni-ni», était «en train de préparer une alliance stratégique avec le Front national». Reprenant la même idée que Martine Aubry plus tôt dans la journée, le Premier ministre a déclaré «je crois que c'était en marche avec Nicolas Sarkozy mais, là, l’UMP est en train de franchir un cap».
18 heures. Une bonne nouvelle dans la journée de François Hollande: il a gagné onze points de popularité depuis avril ce qui lui permet, avec 69% d’opinions favorables, d’accèder à la deuxième place du tableau de bord Paris-Match Ifop des personnalités politiques préférées des Français, derrière le maire de Paris Bertrand Delanoë (+7 points à 72%). Le chef de l’Etat était seulement à la 11ème place en avril.
17h40. Le dissident de l’UMP Thierry Solère a déposé mardi sa candidature pour le second tour de l'élection législative de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), où il sera opposé à Claude Guéant et à la socialiste Martine Even. L'ancien ministre de l'Intérieur est arrivé en tête dimanche soir, dans cette 9e circonscription des Hauts-de-Seine avec 30,41% des voix, talonné par son adversaire de droite, qui a totalisé 26,89% des suffrages exprimés.
17h25. Jean Urbaniak, candidat Modem soutenu par l’UMP dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, éliminé au premier tour des législatives, appelle à «empêcher l’entrée à l’Assemblée nationale» de Marine Le Pen et implicitement à voter pour son rival socialiste Philippe Kemel (PS).
17h10. Daniel Cohn-Bendit attaque le ministre de l’Intérieur Manuel Valls concernant la réforme de Schengen. «Bizarrement je crois que M. Valls a trouvé les pantoufles de M. Guéant au ministère de l’Intérieur, et qu’il n’a pas fait autre chose que d’adapter ces pantoufles à ses pieds et de continuer la politique de M. Guéant, ce qui est quand même bizarre», a déclaré l’eurodéputé, élu sur une liste Europe Ecologie en France. Valls a endossé la semaine dernière avec ses homologues européens une réforme permettant de rétablir de façon temporaire les contrôles aux frontières nationales en cas de pression migratoire incontrôlable à une des frontières extérieures de l’espace Schengen. Alors que la question de Schengen «faisait partie du débat présidentiel», Cohn-Bendit juge «surprenant qu’une semaine après, M. Valls ressemble comme un frère siamois à M. Guéant». «Il y en a marre des grands discours, et que dès que l’on arrive aux affaires on fasse comme les autres. Ce n'était pas la peine de changer Sarkozy pour Hollande si c’est pour arriver à cela», a-t-il ajouté, avec son franc-parler habituel.

 (...)

16h50. Martine Aubry a dénonce, à propos du «ni-ni» de l’UMP, les «passerelles» avec le FN, et renomme Minute devenait «le journal officiel de l’UMP» après l'entretien de Nadine Morano à l’hebdomadaire d’extrême droite.  «L’ex-président Jacques «Chirac avait mis des digues avec le Front national, Nicolas Sarkozy a mis des passerelles. Et ce qui se passe depuis le comité politique de l’UMP hier, qui ne choisit pas entre le Front national et le Parti socialiste, est extrêmement grave, c’est une vraie rupture pour la droite», a-t-elle estimé. Pendant ce temps, Morano raille le "ValérieGate" sur Twitter.
Commentaire de Nadine Morano sur Twitter
16h15. La droite profite du tweet de Valérie Trierweiler, qui détourne l'attention des médias des soupçons d'alliance avec le FN. «Le vaudeville entre à l’Elysée», tweete le député UMP Eric Ciotti. «Ce matin, la présidence "normale" est définitivement morte. Désormais, c’est "Dallas" à l’Elysée!», s'exclame Geoffroy Didier, un conseiller régional UMP, en allusion à la normalité que Français Hollande veut incarner par opposition à l’hyper-présidence de Nicolas Sarkozy. Pendant que l'UMP s'amuse, le PS fait grise mine.
15h45. Pour Daniel Cohn-Bendit, le tweet de Valérie Trierweiler est «indécent». Dans un entretien au Parisien, l'écologiste déclare: «Ce sont des choses qui ne se font pas. Il n’y a pas à parler d’indépendance, là, c’est un coup indécent. Royal est la mère des quatre enfants de Hollande. Que Valérie Trierweiler ne l’oublie pas, il faut avoir la décence, au moins, de ne pas égratigner celle qui est la mère des enfants de son compagnon François Hollande. Je le répète, c’est indécent de sa part.» Et ne se prive pas d'une petite pique supplémentaire: «Déjà, ses sorties sur son rôle public commencent à me taper sur les nerfs...».
15h35. A l'UMP, une voix dissonante se fait entendre face à la stratégie de «ni-ni» adoptée par le parti: celle du sénateur UMP (tendance gaulliste social, proche de Jean-Pierre Raffarin) Jean-René Lecerf. Il estime que c'est une «solution de court terme» risquant de conduire à une «banalisation de l’extrême droite».
15h20. Le député sortant UMP Etienne Mourrut, arrivé 3e dans la 2e circonscription du Gard avec 23,89% des suffrages, a annoncé qu’il se maintenait pour le second tour des législatives pour «porter haut et dignement les valeurs de la droite et du centre». Son retrait aurait nettement avantagé le candidat du FN Gilbert Collard (34,57%) arrivé en tête devant la socialiste Katy Guyot (32,87%).
15h10. Depuis le la publication du tweet de Valérie Trierweiler, le «hashtag» (mot clef sur le réseau social) #Trierweiler est en tête. De l'homme d'affaires Arnaud Dassier au compte parodique - de droite - «Drôle de gauche», on s'en donne à coeur joie.


15 heures. Le FN dénonce un appel implicite lancé par le PS à voter pour sa candidate dissidente Sylvie Andrieux (mise en cause dans une affaire de détournement de fonds publics) dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, qui affrontera au second tour le frontiste Stéphane Ravier. Lundi, le PS a appelé à voter «contre le Front national» dans cette circonscription, conformément à la règle édictée sur tout le territoire.
14h40. Irina Kortanek, candidate FN dans la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, retire sa candidature pour faire barrage au PS. «Nous avons décidé de retirer la candidature d’Irina Kortanek sans aucune contrepartie», a déclaré le vice-président du FN Louis Aliot. Après le premier tour dimanche, Toussainte Calabrèse (PS), qui avait défait Louis Aliot aux cantonales de 2011, semblait bien placée dans la 2e circonscription Perpignan-Rivesaltes avec 32,14% des suffrages face à Fernand Siré (27,7%) et à la candidate FN Irina Kortanek (23,59%).
14h15. Ségolène Royal a dit mardi n’avoir «pas de commentaire» à faire sur les encouragements de Valérie Trierweiler à son opposant dans la bataille des législatives à La Rochelle, Olivier Falorni, tandis que Martine Aubry, venue soutenir l’ex-candidate à l’Elysée, les a minimisés. «Je n’ai pas de commentaire, je m’occupe des Rochelais, des électeurs de cette circonscription», a répondu Ségolène Royal à la presse après un déjeuner avec la première secrétaire du PS sur le port charentais. «La seule chose qui nous importe, c’est le soutien de François Hollande à Ségolène Royal, il est clair, il est net», a déclaré de son côté Martine Aubry.
13h20. Ce soir, France 3 Poitou-Charentes organise un débat entre Ségolène Royal et Olivier Falorni à 22h50.
13h05. Olivier Falorni, adversaire de Ségolène Royal «se réjouit» du soutien de Valérie Trierweiler. «C’est un message de soutien personnel, amical auquel je suis très sensible», ajoute-t-il.
13 heures. Jean-Louis Bianco, député PS et président du Conseil général d'Alpes de Haute-Provence réagit au tweet de Valérie Trierweiler: «On a élu François Hollande, pas Valérie Trierweiler: de quoi se mêle-t-elle»? «Moi, j’ai travaillé avec Danielle Mitterrand, qui était une grande dame, qui avait des causes, qui travaillait pour des causes, mais jamais elle se serait permis de se mêler de politique intérieure», rappelle celui qui a été secrétaire général de l’Elysée sous François Mitterrand. «On dit que Lionel Jospin soutiendrait Olivier Falorni. Moi j’attends de celui qui a été premier secrétaire du PS qu’il dise publiquement qu’il soutient Ségolène Royal», ajoute Bianco.
12h45. On se pose la question depuis trois quarts d'heure, et c'est vérifié: Valérie Trierweiler confirme à l'AFP son encouragement à l’opposant de Ségolène Royal. Au moment même où tout l'appareil du PS fait pression sur le dissident socialiste Olivier Falorni pour qu'il abandonne. François Hollande a par ailleurs apporté son soutien ce matin même à Ségolène Royal.


12 heures. L'équipe de campagne de Marine Le Pen pour l'élection législative de la 11e circonscription du Pas-de-Calais traite son adversaire PS Philippe Kemel de «dégonflé» pour avoir refusé un débat télévisé avec elle avant le second tour.
11h50. Daniel Cohn-Bendit veut «imposer la proportionnelle» comme mode d'élection des députés en France, car, selon le chef du groupe écologiste au Parlement européen, «mieux vaut un FN à l’Assemblée avec la proportionnelle que des accords exécrables entre l’UMP et le FN».
11h30. Hier, Nadine Morano a revendiqué «sans états d'âme» une proximité avec l'électorat d’extrême droite. Elle a aujourd'hui accordé une interview sur deux pages au journal d'extrême droite Minute. Le dessinateur Willem a croqué pour Libé cette prise de position:
A lire aussi : l'éditorial de Paul Quinio, Porosité.
11h20. Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des finances, critique le «ni-ni» de l'UMP. Au micro d'Europe 1, il s'est exclamé: «la droite est incapable de faire la distinction entre la gauche républicaine et l’extrême droite. Cette droite républicaine n’existe plus, n’a plus de principes. Que reste-t-il de la droite ? De ces principes ? Pas grand-chose». Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, affirme lui que «sur le terrain, la stratégie de l’UMP, c’est une stratégie de recherche d’alliance sans le dire» avec le parti de Marine Le Pen. «Pourquoi ils ne peuvent pas passer d’alliance ? Parce que l'électorat modéré, du centre droit, n’accepte pas les valeurs du Front national», analyse-t-il.

(...)
10h30. François Hollande apporte son soutien à Ségolène Royal sur la profession de foi de second tour de la candidate à la députation dans la 1re circonscription de Charente-Maritime, où elle affrontera le socialiste dissident Olivier Falorni. Dans un encadré assorti de sa photographie, le président de la République indique: «Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est l’unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui».
Le tract de Ségolène Royal, qui affiche ses soutiens.
9h30. Le porte-parole du Rassemblement Bleu Marine (FN et alliés), Florian Philippot, juge sur France 2 «parfaitement faisable» d’obtenir de 5 à 7 sièges pour son mouvement.


9h15. Ségolène Royal (PS) assure qu’elle n’arrêterait pas la politique si elle était battue aux législatives à La Rochelle, élection dans laquelle elle se prévaut «bien évidemment» du soutien de François HollandeMartine Aubry et Cécile Duflot sont attendues à La Rochelle pour prêter main forte à l'ancienne candidate à la présidentielle.





http://www.liberation.fr/politiques/2012/06/12/en-direct-l-opposante-fn-a-nkm-appelle-bien-a-voter-ps_825635
 

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