Selon les premières estimations, le candidat socialiste a obtenu entre 51,8 et 52,7% des suffrages au second tour de l’élection présidentielle. Nicolas Sarkozy a d'ores et déjà confirmé à l'UMP qu'il ne mènerait pas la bataille des législatives. Suivez en direct cette soirée électorale avec la rédaction du Figaro. » Le vote des Français à travers le monde
Nicolas Sarkozy déclare qu'il "s'apprête à redevenir un Français parmi les Français". En parallèle, l'après-6 mai a commencé à l'UMP. 51 % du vote FN s'est reporté sur Nicolas Sarkozy, selon Ipsos. Marine Le Pen dénonce le fait qu'un "grand nombre d'UMP ont appelé à voter socialiste aux législatives".
Après la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle, Lionel Jospin a décrit, dimanche soir sur le plateau de France 2, sa relation avec le nouveau président : "quand je l'ai appelé auprès de moi en 1995, il n'était pas un de mes proches, mais j'étais saisi par son talent. Et de 1995 à 1997, nous avons découvert que nous aboutissions souvent aux mêmes conclusions politiques. En 1997, il était donc pour moi le meilleur pour diriger le Parti Socialiste. Et il était ensuite totalement associé au gouvernement." A propos de la victoire de la gauche, l'ancien premier ministre a dit : "Non ce n'est pas une revanche, mais un accomplissement. (...) Le score serré ce soir me fait penser que cette élection est plus normale que la victoire de Mitterrand en 1981. Mais la situation et le contexe sont également plus exceptionnels. Sans doute François Hollande est-il plus conscient de la crise qui s'abat sur l'Europe. Et je pense qu'avec les thèmes que le président sortant a, dans sa campagne, essayé de fairesurgir des tréfonds de l'opinion française, les Français se sont dits : il vaut mieux François Hollande, plus simple, plus normal, et une politique plus équilibrée." Répondant aux questions de David Pujadas et d'Elise Lucet, Lionel Jospin a énuméré comme"qualités" de François Hollande : "c'est une très vive intelligence, quelqu'un qui n'est pas tourné vers lui. C'est un calme. Un très bon économiste. Et un homme qui saura rassemblé, et qui ne concentrera pas tous les pouvoirs dans ses mains, au risque de l'impuissance." Quant à "ses défauts", Lionel Jospin a répondu : "un président de la République qui vient d'arriver n'a pas de défauts."
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a adressé dimanche soir un télégramme de félicitations au président élu François Hollande, espérant que sous sa présidence la France trouvera le chemin de "l'assainissement de ses finances", de "la compétitivité et de l'emploi". "Au nom du Mouvement des Entreprises de France et de l'ensemble des chefs d'entreprise que nous représentons, je tiens à vous présenter mes sincères félicitations pour votre élection à la présidence de la République", affirme Mme Parisot dans cette missive. "Nous formons des voeux de réussite pour que sous votre impulsion et dans le cadre d'une grande ambition européenne, notre pays trouve résolument le chemin de l'assainissement de ses finances publiques, de la compétitivité de ses entreprises et de l'emploi", ajoute la présidente du Medef. Lors de sa campagne électorale, François Hollande avait refusé de rencontrer Mme Parisot, qui avait qualifié le travail du président sortant Nicolas Sarkozy d'"extraordinaire".
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a salué dimanche la "belle victoire" de "la force tranquille" de François Hollande, reprenant ainsi le slogan de François Mitterrand lors de la campagne victorieuse de 1981. "Cette belle victoire est d'abord celle de François Hollande, de la force tranquille qu'il a exprimée avec talent et constance", c'est sa "posture présidentielle et ce sens des responsabilités conforme à l'esprit des institutions, qui lui ont fait gagner l'élection" et "cette victoire est aussi plus que la victoire de la gauche, celle de tous les républicains", écrit le sénateur de Belfort dans un communiqué.
Marine Le Pen, la patronne du Front national, appelle "tous les patriotes, de droite comme de gauche, à se détourner des divisions" et à se rassembler derrière son parti.
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