Mots clés : Présidentielle, Infographie, François Hollande
INFOGRAPHIE ANIMÉE - Traversée du désert, désillusions et revirements: revivez les grands moments de la carrière politique du candidat PS, des banc de l'ENA à la campagne présidentielle.
1981
De Rouen à l’ENA
| Après une enfance à Rouen et des études à HEC et l’ENA, où il séduit Ségolène Royal, François Hollande entre à la Cour des Comptes. Militant à l’Unef, adhérent au PS depuis 1979, il s’engage pour François Mitterrand. Il se fait remarquer par Jacques Attali et Jacques Delors. Mitterrand élu, Hollande devient à 27 ans conseiller à l’Elysée. Delors l’envoie se présenter à en Corrèze, son département d’origine. Opposé à Jacques Chirac, il ne perd l’élection que de justesse. |
1983
L’ancrage en Corrèze
François Hollande poursuit son ancrage local en Corrèze. En 1983, il est élu conseiller municipal d'Ussel. En ligne de mire : les législatives de 1988. Il explique à France 3 pourquoi il poursuit son combat dans une circonscription acquise à la droite : «Il n'y a pas besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer». A Paris, François Hollande est nommé directeur de cabinet des deux porte-parole successifs du gouvernement Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas.Vidéo Ina
1988
Élection à l’Assemblée
François Hollande est élu député de Corrèze, dans la circonscription de Tulle, avec 53% des suffrages. Il entre à l'Assemblée en même temps que Ségolène Royal, sa compagne, élue dans les Deux-Sèvres. C'est le seul couple de l'hémicycle. «C'est un problème. (…) Il faut préserver notre vie de famille. [Mais] on est à la disposition des électeurs, c'est le jeu», explique Hollande à l'époque. Au palais Bourbon, il est élu à la commission des Finances et rapporte le budget de la Défense.Vidéo Ina
1992
Mitterrand l’écarte
| Alors que Ségolène Royal entre au gouvernement, Hollande reste à la porte. François Mitterrand ne veut pas d'un couple au sein du gouvernement. «Mitterrand n'était pas convaincu que je puisse entrer au gouvernement. J'avais critiqué l'entrée de Tapie et la sortie de Jospin», dit aujourd'hui François Hollande. A côté de ses activités politiques, il enseigne l'économie à Sciences Po et rejoint un temps le cabinet d'avocats de son ami Jean-Pierre Mignard. |
1993
La désillusion Delors
François Hollande perd son siège de député de Corrèze, victime de la « vague bleue » qui marque la fin du règne mitterrandien, il se rapproche de Jacques Delors, son mentor, pressenti pour la présidentielle de 1995. A 39 ans, il préside le club Témoin, un cercle social-démocrate qui réunit les apôtres du delorisme. Lorsque, deux ans plus tard, Jacques Delors renonce à se porter candidat pour l'élection présidentielle, la désillusion est immense.Vidéo Ina
1997
Ralliement à Jospin
François Hollande se rallie à Lionel Jospin à la faveur de la campagne de 1995. Il le juge capable de surmonter les conflits internes liés à la succession de François Mitterrand. En 1997, la gauche accède au pouvoir, Jospin devient premier ministre. Hollande retrouve son siège de député de Corrèze mais n'entre toujours pas au gouvernement. Jospin lui offre la direction du PS, qu'il occupait lui-même depuis 1995. «C'est la plus belle mission que je puisse t'offrir», lui assure-t-il.Vidéo Ina |
1999
Premier match avec Sarkozy
| François Hollande enchaîne les victoires électorales. Après les régionales dans le Limousin, où il devient en 1998 vice-président du conseil régional, le patron du PS mène la liste de la gauche aux Européennes de 1999. C'est l'occasion de son premier débat télévisé face à Nicolas Sarkozy, tête de liste RPR. Profitant de la victoire de sa liste, Hollande est élu député européen mais démissionne six mois après, préférant se consacrer à son mandat de député de Corrèze. |
2001
Mairie de Tulle
| François Hollande est élu maire de Tulle en Corrèze, rassemblant dès le premier tour 53,1% des suffrages. Très apprécié des Tullistes, il reste à la tête de la municipalité jusqu'en 2008, date à laquelle le député de Corrèze doit quitter la mairie pour respecter la règle du non-cumul des mandats. |
2002
La douche froide Le Pen
L'élimination de Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle au profit de Jean-Marie Le Pen constitue un véritable choc pour les socialistes. François Hollande, encore aujourd'hui, reste marqué par l'épisode. «Je me suis retrouvé à la tête d'un parti marqué par une désillusion, une peur de l'avenir», se souvient-il. Jospin hors-jeu, Hollande se retrouve seul aux manettes. Tout en exprimant son «immense tristesse», il appelle à voter pour Jacques Chirac.Vidéo Ina
2005
La fronde du « non »
Chef du PS depuis huit ans, François Hollande connaît sa première fronde d'ampleur lors du débat sur le traité constitutionnel européen. Il s'oppose aux «nonistes», emmenés par Laurent Fabius, et emporte à 59%, fin 2004, une consultation interne au PS. Les «nonistes» poursuivent malgré tout leur campagne avec succès et le « non » l'emporte au référendum national. Hollande est reconduit au Mans, fin 2005, à la tête d'un PS plus divisé que jamais.Vidéo Ina |
2007
Royal candidate
Après avoir hésité, François Hollande renonce à la présidentielle. «Je me suis effacé devant Ségolène Royal parce que j'ai considéré que les Français la voulaient comme candidate. Je n'ai pas pu l'être moi-même à cause de ce qui s'était produit en 2005. Je n'étais pas en situation», dit-il aujourd'hui. C'est aussi le moment où le couple se sépare. Après des mois de rumeurs, Ségolène Royal l'annonce à l'issue des législatives de juin.2008
Traversée du désert
Affaibli après onze ans à la direction du PS, François Hollande cède la place à Martine Aubry. Mais sa traversée du désert n'est que de courte durée. Elu à la tête du conseil général de Corrèze, il prépare son projet présidentiel. Il lance l'association Répondre à gauche et entame une pré-campagne en vue de la primaire socialiste. Il veut croire qu'il peut s'imposer en 2012. A sa compagne Valérie Trierweiler, il confie : « Je suis le meilleur ».2011
L’occasion DSK
François Hollande déclare sa candidature le 31 mars, à Tulle. Face à Dominique Strauss-Kahn, grand favori, il se démarque en voulant incarner la «normalité». Hollande est là au bon moment, au bon endroit : le 14 mai, son principal adversaire est accusé d'agression sexuelle à New-York. La primaire socialiste s'engage sans DSK. Le 9 octobre, Hollande l'emporte au second tour face à Martine Aubry, qui a mené une campagne virulente à son encontre.2012
En campagne
Après un début de campagne chaotique, marqué par un difficile accord avec les Verts, François Hollande reprend pied en janvier. Au meeting du Bourget, il esquisse les grandes lignes de son projet, avec la création de 60.000 postes d'enseignants. Surfant sur le rejet de Nicolas Sarkozy, il arrive en tête du premier tour. Qualifié par la droite de candidat ambigu et inexpérimenté, il consacre la fin de sa campagne à se «présidentialiser», à asseoir son autorité.Vidéo BFM Tv
No comments:
Post a Comment